Pour faciliter leur élimination, les DASRI doivent être triés et placés, dès leur production, dans des emballages spécifiques répondant à des prescriptions réglementaires et des normes (emballage résistant, à usage unique, adapté à la nature du déchet, fermé définitivement à l'enlèvement…).
Depuis le 1er novembre 2011, la distribution gratuite de mini-collecteurs (boîtes jaunes) pour les DASRI perforants à destination des patients qui se traitent à domicile se met en place dans les pharmacies d'officine et les pharmacies des hôpitaux.
Tout producteur de DASRI est responsable de l'élimination des déchets qu'il produit (article L541-2 et suivants du code de l'environnement). La gestion de ceux-ci peut présenter des différences selon les acteurs : établissements de santé, professionnels de santé, patients en autotraitement...
Rangez les boîtes DASTRI hors de portée des enfants. Les déchets et les boîtes ne doivent surtout pas être jetés aux ordures ménagères ou dans la poubelle de tri. Même si votre boîte est sécurisée, elle doit suivre la filière d'élimination spécifique.
Les professionnels de santé sont tenus de trier les déchets hospitaliers en séparant les matières biologiques du matériel médical contaminé, et en distinguant les déchets dangereux des déchets sans risques. Chaque type de DASRI doit être jeté dans un bac dédié et sécurisé, séparé des autres déchets hospitaliers.
Parmi les déchets hospitaliers, on trouve les déchets de chimiothérapie, les tubes fluorescents, les boîtes de carton, les médicaments périmés, les restes de nourriture, etc.
Cotons, compresses, bandelettes et autres cassettes ne sont pas concernés par le dispositif DASTRI. Il est recommandé de les placer dans un sac en plastique étanche, fermé après en avoir évacué l'air, avant de le jeter dans la poubelle pour ordures ménagères.
Que sont les déchets d'activités de soins à risque infectieux ? "Les déchets d'activités de soins à risques infectieux (DASRI) sont les déchets issus des activités de diagnostic, de suivi et de traitement préventif, curatif ou palliatif, dans les domaines de la médecine humaine et vétérinaire."
La désinfection chimique a un rôle extensif dans le domaine sanitaire ; elle est utilisée pour éliminer les micro-organismes sur l'équipement médical, sur les murs et sur le sol. De nos jours, la désinfection chimique est également utilisée pour traiter les déchets médicaux.
Une fois utilisées, elles sont à placer dans les boîtes à aiguilles (sécurisées et inviolables) distribuées gratuitement par les officines. Lorsque la boîte est pleine, celle-ci est à rapporter en pharmacie, à part des autres médicaments et produits de santé que l'on souhaite recycler.
OPCT (aiguilles, scalpels, lames de bistouris et lames de gouges...) qu'ils aient été ou non en contact avec un produit biologique. >>> Conteneurs rigides : Boîte jaune dans la salle de soins pour l'élimination exclusive et immédiate des OPCT, boîte conforme à la norme NF X30-500. >
La base de la législation en vigueur en matière d'élimination des déchets est la loi n° 75-633 du 15 juillet 1975, relative à l'élimination des déchets et à la récupération des matériaux.
Qu'il s'agisse de produits de beauté ou de compléments alimentaires, ces produits ne sont pas des médicaments : ils peuvent être jetés dans la poubelle ménagère.
Des sacs conçus pour limiter les risques infectieux
Conformes à la norme NF 30-501, ils répondent parfaitement à un usage en établissements hospitaliers, cliniques vétérinaires, laboratoires ou autres cabinets médicaux.
Les déchets biomédicaux ne peuvent être remis qu'à l'exploitant d'une installation d'entreposage ou de traitement par désinfection ou incinération qui est habilité à cette fin. Après chaque déchargement, les véhicules sont nettoyés et désinfectés, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur.
Soit déposer directement leurs stylos en pharmacie (système similaire au dispositif Cyclamed), Soit les renvoyer par voie postale (dépôt en boites jaunes).
Les pharmacies ont l'obligation de remettre gratuitement à l'utilisateur (par exemple, à une personne diabétique) une boite à aiguilles (BAA) pour y déposer ses seringues. Ces boites font ensuite l'objet d'une collecte auprès des pharmacies participantes.
Donc voici sans tarder les idées pour jeter les vieilles épingles et les vieilles aiguilles : Placer un bout de ruban adhésif au bout pour ne blesser personne puis les jeter. Les emballer dans du tissu et du sotch avant de les jeter. Les jeter dans une boîte à aiguilles (pour seringues) à demander à votre pharmacien.
Attention ! Evitez de piquer le pouce et l'index : c'est ce que l'on appelle « la pince ». En effet, la réalisation des glycémies capillaires à répétition peuvent entraîner une perte de sensibilité au bout des doigts et rendre plus difficile le fait d'attraper des objets.
Pour mesurer la glycémie, on se pique sur le côté du doigt, ou à la base du pouce avec certains lecteurs, avec une lancette montée sur un auto-piqueur. On met en contact avec la goutte de sang la bandelette du lecteur de glycémie, qui affiche le résultat en quelques secondes.
Nous garantissons la stérilité de nos lancettes pendant quatre ans. Vous disposez donc de suffisamment de temps pour utiliser toutes vos lancettes. L'utilisation de lancettes (ou d'un barillet) dont la date de péremption est dépassée peut provoquer une infection au point de piqûre, car la lancette n'est plus stérile.
Le producteur de déchets d'activités de soins a la responsabilité d'identifier les déchets qui doivent suivre la filière d'élimination des déchets d'activités de soins à risques infectieux (DASRI).
Sont considérés comme DASRI, les déchets présentant un risque infectieux du fait qu'ils contiennent des micro-organismes viables, ou leurs toxines, dont on sait ou dont on a de bonnes raisons de croire qu'en raison de leur nature, de leur quantité ou de leur métabolisme, causent la maladie chez l'homme ou chez d'autres ...
DAOM \da. ɔm\ masculin. (Médecine) Déchets hospitaliers non infectés traités comme des ordures ménagères.