Tibétain : « Phun tsun tsok ! » (ou « Tashi delek ! ») Turc : « Sherefé ! » Ukrainien : « Boovatje zdorovi ! »
"Tchin-tchin !" Voilà une expression incontournable de l'apéro en famille ou entre amis. Deux mots que l'on emploie automatiquement en faisant tinter nos verres sans savoir vraiment ce qu'elle veut dire, ni d'où elle vient. "Tchin-tchin" a pour origine la Chine. Elle signifie littéralement "je vous en prie".
Pour trinquer en russe : За ваше здоровье! (Za vaché zdarovié) Si vous souhaitez trinquer avant de boire un verre avec des Russes, c'est l'expression qu'il faudra utiliser. Elle équivaut à l'expression française À ta santé !
¡salud ! Pour trinquer en Espagne, oubliez la formule tricolore du Tchin Tchin, personne ne vous comprendra. Dans le pays voisin, on trinque avec le mot ¡Salud! Vous souhaitez donc une bonne santé à votre interlocuteur lorsque vous brandissez votre verre.
L'objectif de cette coutume, apparue au Moyen Age, était à l'origine de mélanger le contenu des verres, lorsque ceux-ci s'entrechoquaient. Une pratique destinée à se prémunir contre un éventuel empoisonnement, technique alors fréquemment utilisée pour éliminer ses rivaux.
L'expression russe «На здоровье!» se prononce « NazdarOvié » (en appuyant bien sur le deuxième O). On pourrait croire que c'est l'équivalent du « Na zdrowie » polonais, c'est-à-dire « Santé ! », « Tchin-tchin ! » ou « À votre santé ! » lorsque l'on boit, mais non !
La seule manière de trinquer quand on est breton : Yec'hed Mat !
"En revanche, ajoute-t-elle, croiser les verres en trinquant porte malheur. Et pour cause, de manière générale, faire un signe de croix sans le vouloir attire les mauvais présages".
Une expression venue de Chine
En 1900 lors de la campagne de Chine, un contingent de soldats français se trouvent dans la région de Canton. Pour inviter des gens à boire, on dit à l'époque 'je vous en prie', ou en version originale 'tchin tchin'.
Cette habitude remonte au temps où, dans l'Italie du XVIème et XVIIème siècles, il pouvait être très dangereux de boire avec son hôte ; en effet, certains avaient la fâcheuse habitude de chercher à vous empoisonner s'ils vous considéraient comme un ennemi, réel ou potentiel.
Pokoù signifie « bisous » en breton mais il existe plusieurs variantes : Pokigoù : Des bisous ! Pokoù bras : Gros bisous ! Ur pokig bras : Un grand bisou !
3- « Gouelle »
Une gouelle est donc une personne qui mange beaucoup.
Mot signifiant "non" en langue russe. Refus brutal et catégorique. Exemple : Vu ton bulletin de notes, ce sera niet pour ton argent de poche ce mois-ci !
Persan : « Salam ati ! » Philippin : « Mabhuhay ! » Polonais : « Na zdrowie ! » (ou « Sto lat ! » pour les anniversaires)
Si vous vous adressez à des personnes que vous tutoyez (des amis, des membres de votre famille ou des gens du même âge que vous), vous direz Привет (Priwét) – comparable au simple bonjour en français. Mais vous pouvez aussi utiliser l'expression plus familière Здорово (Sdorówo) pour dire bonjour.
Pourquoi donc ? Parce qu'en trinquant, en trinquant fort, le contenu des verres est censé se mélanger, même un tout petit peu. Et donc, celui qui vous a servi à boire est empoisonné aussi. C'est une précaution.
Bien que le mot « toast » renvoie à l'anglais, l'expression trouve son origine en France . En effet, la coutume remonte aux XVII-XVIIIe siècles : en Ancien Français, le mot « toste » se rapportait à une tranche de pain grillée plongée dans du vin que l'on buvait au moment de célébrer quelqu'un.
Pour ce qui est de l'origine de cette interjection, elle se situe de l'autre côté de la planète. Selon le site Maxisciences, les soldats français de retour de la campagne de Chine (fin XIXe siècle) auraient importé l'expression. Les Chinois disent « qing qing » (请请), « je vous en prie », avant de boire leur verre.
Si le "cheers" anglais est célèbre dans le monde entier, d'autres expressions sont beaucoup moins connues. Pour trinquer en Allemagne, on dira "prost". Au Japon, on lèvera son verre bien haut en criant "kampaï". En Italie, il ne faudra pas oublier de dire "salute" avant de boire sa première gorgée.
En Chine, on lève son verre avec le mot gānbēi (干杯, littéralement "verre sec"), ce qui est équivalent à notre "santé". Traditionnellement, on est censé boire le verre cul-sec.
Attention à ne pas dire "tchin-tchin" lorsque vous trinquez avec un japonais car dans sa langue, l'expression désigne le pénis ! Il faut plutôt dire "Kampaï".
En savoir plus. « Karantez », c'est « l'amour » en breton.