Il existe différents endroits où vous pouvez récolter les vers : fonds sableux des plages, estuaires, embouchures de rivières, étang saumâtre... Pour mettre toutes les chances de votre côté dans la quête des vers, prospectez non loin des zones sur fonds sableux.
Muni d'une fourche solide, creusez à au moins 30 cm de profondeur sous chaque tortillon et ramasser le vers découvert. Il faut cependant être rapide, car l'arénicole est capable de s'enfoncer très rapidement dans la vase et sera alors hors de portée.
On peut trouver le vers de sable particulièrement au pied des roches ou des digues dans la Méditerranée. Pour la récolte, on peut utiliser deux techniques notamment la récolte à la main et la récolte à la bêche ou à la fourche-pelle et au tamis. La récolte à la main nécessite de ventiler le sable au pied des rochers.
Creusez pour trouver les vers.
Les abords d'une rivière ou d'un point d'eau sont parfaits pour trouver des vers. Vous pouvez aussi essayer de creuser dans un jardin communautaire ou une forêt, mais vous devez éviter de le faire sur les greens de golfs, dans les champs et les parcs publics.
L'arénicole, aussi appelée vers de côte, est sans aucun doute l'appât-roi des pêcheurs de Dunkerque, tant en surfcasting qu'en bateau. Sa récolte est possible toute l'année, à marée basse, sur les plages de sable.
Il s'agit d'une esche de moyenne valeur et d'une vie de courte durée hors de son trou dans le sable. Mais elle reste cependant très appréciée par de nombreuses espèces (bars, dorades, tacauds) et les poissons plats qui en sont particulièrement friands. Son intérêt pour le pêcheur est sa facilité à la trouver.
Le meilleur moment de la marée pour attraper tous ces vers vivant dans le sable, peut être aussi déterminant. Comme avec les coquillages,c'est à la fin de la marée descendante et au début de la montante qu'il vont vers la surface du sable, permettant de les ramasser plus facilement.
Les vers adorent les cartons, belle source de cellulose se décomposant facilement. Autre solution pour attirer les vers de terre chez vous, le semis d'engrais vert. Lupin, avoine, moutarde, féverole, vesce, phacélie, trèfle, luzerne... Vous avez le choix selon les saisons et l'emploi que vous voulez en faire !
C'est la technique la plus répandue. Au printemps, lorsque la terre est humide, placez-vous dans un pré où les tortillons sont nombreux et piétinez un emplacement. En quelques instants, les vers vont sortir de terre sur un périmètre pouvant aller jusqu'à cinq mètres de votre place.
Où trouver des bibis
Il est possible de le trouver depuis la zone du bord de mer intertidale jusqu'au large, parfois à plus de 500 mètres de profondeur où il peut atteindre 35 cm de longueur. Sa pêche lors des grandes marées est fructueuse.
C'est un ver qui se trouve assez profond dans le sol. Il apprécie les secteurs vaseux non loin des sorties de ports. Pour dénicher les mourons, il faut se munir d'une bêche et soulever le substrat tout en cherchant la présence d'un ou plusieurs vers. Une recherche plutôt fastidieuse pour des résultats aléatoires.
Le ver de sable est un vrai aimant à poisson. Pour l'eschage, il suffit de venir mettre son hameçon de taille 6 à 10 dans le trou de l'aiguille et venir glisser délicatement le ver le long du bas de ligne.
La présence de bibi est habituellement marquée par un petit cratère à la surface du sable. En Languedoc, il est plus fréquent que ces cratères soient causés par les couteaux, il est donc assez difficile de repérer les bons coins à bibi. La plupart des ramasseurs professionnels prospectent les étangs.
Il suffit de retourner une aiguille avec une cavité à chaque bout pour inverser le sens de l'eschage. L'avantage d'une aiguille avec une cavité à chaque bout est de pouvoir inverser son sens. En commençant à enfiler le ver sur l'hameçon par la tête, ce sera cette partie qui se trouvera au niveau de la pointe.
On le connaît sous différentes appellations : chique, bocard, bouzou, buzuc, buzin, ver de vase ou ver noir.
Il pleut, il mouille !
Le ver de terre vit dans le sol et se déplace en creusant de petites galeries. Lorsqu'il pleut, ces chemins de terre se remplissent d'eau et le petit être doit alors trouver de l'oxygène pour ne pas se noyer. C'est pour cela que le vers de terre remonte à la surface pour respirer.
Ils existent 3 grandes classes de vers de terre : les épigés qui vivent dans les premiers centimètres du sol, les endogés qui vivent en profondeur et les anéciques qui se déplacent de la surface jusqu'en profondeur.
Les lombrics se nourrissent de nombreuses formes de matières organiques, par exemple tontes de jardin, épluchures de légumes, des feuilles en décomposition, marc de café, coquilles d'oeuf et des organismes vivants tels que les nématodes, les protozoaires, les rotifères, les bactéries et les champignons.
Parfois appelés vers de compost, on les reconnaît facilement à leurs anneaux très distincts et leur couleur rougeâtre. Ils sont fins et petits, vivent en surfaces dans les premiers centimètres du sol mais surtout en forêt, dans la litière, dans les excréments d'herbivores ou bien dans les tas de déchets organiques.
Le ver de terre disparaît peu à peu. Cette bête qui vit sous nos pieds est menacée par l'homme et par les pratiques de l'agriculture intensive. Ainsi, dans les sols français cultivés avec des engrais chimiques et des pesticides, on trouve au moins deux fois moins d'espèces de ver de terre que dans les prairies.
Trouvez un endroit où creuser.
Le meilleur moment pour les attraper est après une pluie. Il est également conseillé de les rechercher au crépuscule ou pendant la nuit. En fait, c'est à ces moments de la journée qu'ils aiment sortir du sol.
Les vers marins
Les arénicoles ou vers noirs constituent aussi d'excellents appâts, notamment pour la pêche sur le fond et de nuit. Leurs effluves sont particulièrement appréciés des poissons plats (sole, plie).
Une barge mécanique, qui brasse l'eau et le sable, aspire les arénicoles et recrache le sable. Les vers sont purifiés avant d'être conditionnés, congelés, pour être transformés en Indre-et-Loire. L'arénicole signale sa présence par un monticule et ces déjections de sable.
Sur le bassin d'Arcachon, c'est celui connu sous le nom vernaculaire de pistiche, qui est majoritairement pêché. Vendu sur tout le territoire, il se trouve principalement sur la façade atlantique du pays. Sur le Bassin, ils sont 13 à posséder la licence permettant de le pêcher.