Causes. "Les maladies inflammatoires sont dues à une réaction anormale du système immunitaire qui devient hyperactif parce que les mécanismes chargés de le réguler s'emballent, observe le Pr Perdriger.
L'inflammation se produit lorsque les vaisseaux sanguins se dilatent pour laisser passer plus de sang vers les tissus lésés. C'est la raison pour laquelle la zone devient rouge et chaude.
Lorsqu'elles sont visibles, elles se manifestent classiquement par 4 signes cliniques : rougeur, douleur, tuméfaction et augmentation de la chaleur locale. Il peut s'agir d'une inflammation cutanée ou sous-cutanée (abcès, érysipèle, choc).
L'inflammation est très souvent causée par des infections. Effectivement, une infection se caractérise par l'invasion d'un intrus dans l'organisme, qui provoque des altérations dans les tissus. Cet intrus peut être une bactérie, un parasite, une moisissure ou encore un virus.
L'organisme se défend contre une agression en déclenchant une réaction inflammatoire. Quand il s'agit d'une inflammation cutanée ou sous-cutanée (ex : abcès, choc), cette réaction peut être reconnue d'après ces 4 signes cliniques : rougeur, douleur, tuméfaction et augmentation de la chaleur locale.
Un bilan sanguin permet de rechercher des signes biologiques d'une inflammation et d'en évaluer l'importance. Plusieurs éléments peuvent être pris en compte : la vitesse de sédimentation (VS) : Ce test mesure la vitesse à laquelle les globules rouges du sang tombent au fond du tube sous l'action de la gravité.
L'inflammation se guérit par les anti-inflammatoires
Mais pas uniquement. L'aspirine, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (ibuprofène…), et la cortisone sont les plus couramment utilisés. Ils diminuent la fièvre, le gonflement, la fatigue. Ils suffisent en cas de goutte ou de tendinite.
Il en existe principalement deux : L'inflammation aiguë : elle se manifeste rapidement, dure peu de temps et se caractérise principalement par l'exsudat de plasma et l'accumulation de lymphocytes. L'inflammation chronique : elle survient lorsque l'inflammation aiguë ne disparaît pas d'elle-même.
Cette analyse consiste à observer la sédimentation des globules rouges du sang et à mesurer, au bout d'une heure, la hauteur du plasma surnageant dans un tube de sang. Elle est utilisée pour le dépistage et la surveillance des processus inflammatoires et infectieux.
Il consiste à rechercher la cause du syndrome inflammatoire par des examens, choisis en fonction de l'interrogatoire du malade ; le médecin s'enquiert de ses antécédents, de la prise de certains médicaments, d'un voyage récent dans un pays à risque infectieux ainsi que de symptômes permettant d'orienter le diagnostic.
Car sous l'effet d'un stress prolongé, le niveau de résistance des cellules au cortisol augmente et, dans ce cas, l'inflammation donc le développement de l'infection sont favorisés puisque l'effet anti-inflammatoire du cortisol est atténué.
Parfois, l'inflammation se traduit uniquement par une altération persistante de l'état général (c'est-à-dire une fatigue, un amaigrissement ou encore de la fièvre). Parfois il n'y aura aucun signe clinique mais uniquement des anomalies à la prise de sang.
Le taux de CRP est considéré comme « normal » sous le seuil de 6mg/L. Entre 6 et 10 mg/L : de légères augmentations sont parfois visibles en cas de diabète, tabagisme, obésité, femme enceinte… Entre 50 et 200 mg/L : cela révèle le plus souvent une infection bactérienne ou une inflammation sévère .
Les légumes crucifères sont à privilégier (brocoli, chou-fleur, chou…). Les poissons gras. Ils sont riches en oméga 3 qui contiennent des molécules anti-inflammatoires. Le maquereau, les sardines, le saumon ou encore le hareng sont très riches en oméga 3.
Paradoxalement, l'analyse des tumeurs a permis de décrire le cancer comme étant lui-même une maladie inflammatoire chronique, avec des tumeurs parfois très inflammatoires et de plus mauvais pronostic.
Le taux moyen de la CRP était de 38,85mg/L. Les patients âgés de plus de 60ans avaient des taux de CRP plus élevés. Le stade de la tumeur n'influençait pas le taux de CRP. Les patients atteints de carcinome épidermoïde avaient des taux de CRP les plus élevés avec une moyenne de 72,17 mg/L suivis par l'adénocarcinome.
L'importance du dépistage reste primordiale. En effet, plus un cancer est diagnostiqué tôt, plus il a de chance d'être guéri. La prise de sang est l'un des examens qui aident à diagnostiquer un cancer.
En général, l'inflammation est une réaction utile à l'organisme puisqu'elle lui permet de se défendre de façon ponctuelle contre une agression. On parle alors de réaction inflammatoire «aiguë». Mais, dans certains cas, il arrive que l'inflammation perdure jusqu'à devenir chronique.
Certaines bactéries, à l'origine de maladies infectieuses libèrent des endotoxines qui sont à l'origine d'une fatigue musculaire supplémentaire. L'hépatite virale est un exemple de pathologie engendrant une fatigue particulièrement intense conduisant les personnes qui en sont atteintes à ne pas pouvoir se lever.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
Quatre AINS sont vendus sans ordonnance : l'ibuprofène (Motrin, Advil et autres marques), le naproxène (Aleve, Motrimax), le diclofenac (Voltaren Emulgel) et l'acide acétylsalicylique (AAS, Aspirine et autres marques).
Les anti-inflammatoires stéroïdiens, eux, sont des corticoïdes, dérivés du cortisol et de la cortisone, et ont un effet plus puissant. " Parmi les anti-inflammatoires stéroïdiens, on trouve le prednisone, prednisolone, méthylprednisolone ,ou encore, avec un effet plus prolongé, le bêtaméthasone ou le dexaméthasone.
L'ibuprofène pris au-delà de 2 400 mg par jour (dose maximale autorisée) n'est pas dénué de risques cardiovasculaires. Si vous souffrez d'hypertension ou d'une autre pathologie cardiovasculaire, il est prudent de limiter la dose d'AINS au minimum recommandé et la durée de traitement à deux à trois jours.
L'inflammation chronique est une phase anormale de l'inflammation, caractérisée par sa persistance dans le temps : elle peut durer plusieurs semaines voire plusieurs années, d'où le terme chronique.