Il est plutôt rare de trouver un argument simplement exprimé sous forme de prémisses bien identifiées suivies logiquement d'une conclusion claire. En effet, les prémisses peuvent être sous-entendues, et souvent elles le sont. Dans ce cas, elles ne se révèlent qu'au terme d'un travail interprétatif.
Pour dégager les arguments d'un texte argumentatif, il est possible de se poser la question suivante : Pourquoi l'auteur ou l'autrice pense-t-il ou pense-t-elle que… [thèse]? Les énoncés qui constituent une réponse à cette question sont les arguments.
Comment trouver l'idée de l'argument
L'examinateur doit donc retrouver les mêmes qualités fondamentales du raisonnement à tous les niveaux du plan détaillé : la pertinence, la fluidité, et la progressivité. Ainsi, l'idée de l'argument doit être PERTINENTE par rapport à l'idée de la grande partie qu'elle développe.
« Pierre est un grand joueur d'échec. De plus, c'est un très bon chercheur. Donc Pierre est intelligent” constitue un argument. Attention, nous découvrirons bientôt que certaines prémisses ou la conclusion d'un argument peuvent être omises.
L'« exemple » est un argument s'appuyant sur un cas particulier et concret. C'est un argument très courant permettant d'étayer une thèse. Il peut être aussi un moyen de réfutation, on l'appelle alors le « contre-exemple ». Plus rarement, il permet de faire une preuve par l'exemple.
- Les arguments : ce sont les idées qui prouvent la validité de la thèse soutenue et qui doivent convaincre le destinataire. - Les exemples : ce sont des faits concrets qui illustrent les arguments et permettent de mieux les comprendre. Ils permettent ainsi de mieux convaincre le destinataire.
l'argument d'expérience (« l'expérience montre que… ») ; l'argument d'autorité qui s'appuie sur une personne célèbre ou reconnue (ex. : « Aristote dit que… », « le journal Le Monde écrit que… », etc.) ; l'argument ad hominem qui met en cause la vie privée de l'interlocuteur.
Les arguments peuvent être placés dans un ordre croissant, décroissant ou nestorien (l'ensemble débute et se termine par les arguments les plus forts, et les plus faibles sont situés au centre).
Les arguments sont les raisons de fond qui sont avancés pour justifier sa thèse et convaincre le lecteur. Il faut les distinguer des figures rhétoriques qui cherchent à persuader par la forme (beauté du discours, force des images…). Comme la thèse, les arguments s'opposent à des arguments adverses explicites ou non.
Pour être irréfutable, un bon argument sera fondé sur des faits indiscutables, des cas concrets, des expériences précises, des données chiffrées. Et surtout, tel un lapin, il ne sortira pas du chapeau. Pas de tour de prestidigitation, rien que du rationnel conduisant votre interlocuteur à la conclusion souhaitée !
Dans le langage courant, un argument est un raisonnement, une preuve, un indice qui permet de démontrer ou d'appuyer une affirmation, un fait ou une proposition. Exemples : un argument convaincant, être à court d'argument. Synonymes : justification, preuve, raisonnement.
Ce sont : pourtant, bien que, quoi que, tandis que, toutefois, cependant, néanmoins, en revanche, au contraire, malgré tout, certes, etc.
Une argumentation est réussie si elle prend le temps de remplir trois étapes : il faut d'abord donner une affirmation (A), puis expliciter cette affirmation (E) et enfin illustrer (I) cette affirmation par un exemple. Retenez simplement cela : AEI.
Il faut qu'il y ait une cohérence (une logique) entre les arguments et chaque argument doit être un élément de réponse à la question. Vous devez également veiller à ne pas vous répéter. Autrement dit, vous ne devez pas utiliser plusieurs fois le même argument.
En règle générale, un argument solide doit être étayé par des preuves solides, logiques et cohérentes. Les contre-arguments doivent également être étayés par des preuves et être logiques. L'objectif est de créer un dialogue constructif et de trouver la vérité en examinant tous les points de vue.
Les textes argumentatifs partagent généralement les caractéristiques suivantes. Un énonciateur ou une énonciatrice présente une opinion, nommée thèse, sur un sujet donné. Elle y est défendue à l'aide d'arguments, basés sur des fondements, qui sont développés grâce à différentes stratégies argumentatives.
Un argument est valide si et seulement si la vérité de ses prémisses entraîne celle de sa conclusion. Il serait contradictoire d'affirmer les prémisses et de nier la conclusion. La conclusion est la conséquence nécessaire, d'une part des prémisses, d'autre part de la structure ou de la forme logique de l'argument.
Lorsqu'on demande de rédiger un paragraphe argumenté, il faut réfléchir et prendre position sur un thème précis. On doit alors clairement préciser son opinion en l'expliquant et en l'illustrant. C'est une argumentation qui défend une thèse (opinion, idée).
C'est une étape très importante de la réponse argumentée. Écrivez une phrase de conclusion du premier paragraphe, puis une phrase d'introduction du paragraphe suivant. Sautez deux lignes avant de commencer votre deuxième paragraphe, pour mettre en évidence l'organisation de votre réponse.
On emploie parfois des termes ou des expressions pour signaler l'introduction d'un exemple : par exemple, ainsi, c'est notamment le cas de, on peut illustrer ce propos par, on peut mentionner, on peut citer I'exemple de, comme en temoigne, comme on peut le voir dans, on peut signaler, comme le signale, comme l'indique…
La structure de base de l'argumentation correspond à son organisation interne, c'est-à-dire à la forme générale de la relation du ou des arguments à la conclusion, V. Modèle de Toulmin ; Convergence – Liaison – Série; Épichérème.