Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif simple : qui, que, quoi, dont, où, ou composé : lequel, auquel, duquel… Le chat [que l'on m'a donné] est un bon chasseur de souris. Elle complète un nom ou un pronom appelé antécédent et dont elle est une expansion.
La proposition relative est une subordonnée introduite par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où, lequel, quiconque). a) C'est le bureau dans lequel il a toujours travaillé. b) Vous compléterez le dossier que vous avez reçu.
La proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif : qui : La fenêtre qui donne sur la rue est ouverte. que : Le volet que tu as repeint est sec. dont : L'homme dont je t'ai parlé arrive.
Je mange lorsque j'ai faim. (« Je mange » est une proposition principale, « lorsque j'ai faim » est la proposition subordonnée). Mon animal de compagnie est content quand je rentre. (« Mon animal de compagnie est content » est une proposition principale, « quand je rentre » est la proposition subordonnée).
La proposition principale se trouve généralement avant la subordonnée : Je vous recontacterai (principale) dès que la décision sera prise (subordonnée). Mais elle peut se placer après la subordonnée : Dès que la décision sera prise (subordonnée), je vous recontacterai (principale).
Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où et les formes composées : lequel, auquel, duquel, etc.). Le plus souvent, elle complète un nom ou un pronom (= son antécédent), sur lequel elle apporte des précisions. Sa fonction est alors épithète.
La proposition subordonnée relative est, dans la plupart des cas, placée derrière le nom ou le pronom qu'elle complète – que ce soit en fin de phrase ou au milieu de celle-ci.
Dans une proposition subordonnée relative, « que » est un pronom relatif et peut être remplacé par un nom. Il fait partie du groupe nominal. Dans une proposition subordonnée conjonctive, « que » est une conjonction de subordination et ne peut pas être remplacé. Il fait partie du groupe verbal.
Une proposition subordonnée relative complète généralement un nom ou un pronom ; une proposition subordonnée complétive complète généralement un verbe.
Proposition subordonnée conjonctive. (afin que, pourvu que, pour que, quoi que…). On distingue deux sortes de conjonctives : les conjonctives complétives, qui sont introduites uniquement par la conjonction de subordination que ou la locution conjonctive ce que, et qui sont des compléments essentiels de la phrase.
La proposition conjonctive est une subordonnée introduite par une conjonction de subordination (que, lorsque, puisque, quoique, comme, si et quand) ou par une locution conjonctive (parce que, bien que…). Nous avons exigé qu'il soit présent à notre prochaine rencontre.
Une proposition subordonnée peut être complément du nom (ou du pronom) antécédent. C'est la fonction la plus fréquente de la proposition subordonnée relative. Ex. : Nous n'avons pas encore mangé le gâteau [que tu as confectionné]. → que tu as confectionné est complément de l'antécédent gâteau.
Employé seul, le pronom relatif « qui » introduit le sujet d'une proposition relative. Il remplace un nom de personne ou de chose. Le nom ou le pronom qu'il représente est son antécédent.
Pour vérifier qu'une proposition subordonnée est relative, on peut donc la remplacer par un adjectif. Exemples : La voiture [qui est rouge] roule à grande vitesse. → La voiture rouge roule à grande vitesse.
Adam part pour Anvers avec cent sous, entre derrière chez Decontre. Cette drôle de phrase-là que l'on entend moins fréquemment regroupe un certain nombre de prépositions : à, dans, par, pour, en, vers, avec, sans, sous, entre, derrière, chez, de, contre...
Mais est une conjonction de coordination et non de subordination. De plus, seules les propositions subordonnées sont introduites par des mots subordonnants.
On dit que deux propositions indépendantes sont coordonnées quand elles sont reliées par un mot de liaison : Mais, ou, et, donc, or, ni, car sont des conjonctions de coordination.
Les propositions subordonnées complétives sont COD du verbe qu'elles complètent. Elles peuvent être conjonctives (introduites par que), interrogatives indirectes (introduites par un mot interrogatif) ou infinitives (sans mot subordonnant et avec un verbe à l'infinitif).
Il en existe beaucoup d'autres : attendu, avant, avec, concernant, contre, dans, de, depuis, derrière, dès, devant, durant, entre, envers, excepté, hormis, hors, malgré, moyennant, outre, par, parmi, passé, pendant, plein, pour, près, proche, selon, sous, suivant, supposé, sur, touchant, vu, etc.
Pour découper le texte en propositions, il faut s'aider du sens de la phrase. Une proposition est composée d'un verbe conjugué et de tous les mots qui y sont rattachés. Dans la phrase "Je suis déçu, j'ai perdu mes billes alors que la récréation n'était pas terminée", il y a trois propositions : "Je suis déçu,"
Parmi les mots qui peuvent être des subordonnants, on trouve notamment des conjonctions (ex. : que, à ce que, de ce que, parce que, sans que, pour que, afin que, à moins que, alors que, pendant que, après que, tandis que, plutôt que, dès que, quand, lorsque, si, comme) et des pronoms relatifs (qui, que, quoi, dont, où, ...
Les pronoms relatifs ont une fonction dans la proposition subordonnée relative. Ils peuvent être : sujet, complément d'objet direct ou indirect, complément circonstanciel, complément du nom, attribut du sujet. Ex. : Paul a déjà lu le livre que Marie lui a donné. « Que » est COD du verbe a donné.