La politique commune de la pêche a mis en place des outils pour assurer une gestion durable des ressources halieutiques, des totaux admissibles de captures (TAC), ensuite répartis en quotas nationaux, une transition vers la pêche durable et un soutien aux pêcheurs européens.
L'enjeu majeur de l'activité halieutique est de participer à la sécurité alimentaire mondiale, tout en préservant le fragile équilibre entre les ressources et les besoins en protéines animales pour l'alimentation humaine.
La production halieutique est l'exploitation des ressources vivantes aquatiques. Elle regroupe les différents modes d'exploitation et de gestion (pêche, aquaculture) des espèces vivantes (végétales ou animales) exercés dans tous les milieux aquatiques (mer et eau douce).
Pour préserver les mers et les océans, le WWF utilise différents leviers d'action : le déploiement et la bonne gestion des Aires Marines Protégées, la promotion d'une économie bleue compatible avec la bonne santé des écosystèmes marins et l'accompagnement de la filière pêche et aquaculture vers plus de durabilité.
2) Les ressources halieutiques : un bien commun en danger
C'est un bien commun de l'humanité et une ressource pour la planète entière qui contribue à son fonctionnement.
Comment gérer un bien public mondial ? Pour assurer la gestion des biens publics mondiaux, on peut utiliser des instruments économiques ou réglementaires. Les instruments économiques : on cherche à modifier le comportement des agents par le biais de l'incitation.
Tout l'enjeu du mouvement des biens communs est donc d'abord de les rendre visibles ; de leur donner, non pas un prix, mais de la valeur à nos yeux. Montrer leur utilité, leur existence, leur fragilité et surtout notre dépendance à leur égard.
Les trois piliers du développement durable :
Le développement durable suppose un mode d'organisation basé sur 3 piliers essentiels : La qualité environnementale des activités humaines pour limiter les impacts environnementaux, préserver les écosystèmes et les ressources naturelles à long terme.
La surexploitation des ressources halieutiques est, dans un premier temps, un risque majeur de réduction des stocks d'espèces, visées ou non, et de destruction par effet indirect de l'écosystème marin.
La production mondiale de produits aquatiques augmente de manière constante depuis le milieu du XXe siècle. Les captures par pêche stagnent depuis les années 1990 avec un plafond de production aux alentours de 90 millions de tonnes alors que la production aquacole est quant à elle en croissance permanente.
Augmentation des élevages
En 2020, ce secteur a produit 87,5 millions de tonnes d'animaux aquatiques : 33,1 millions en mer – surtout des saumons – et 54,4 millions à terre – énormément de carpes. L'ensemble progresse de 6 % par rapport à 2018, auxquels s'ajoutent 36 millions de tonnes d'algues.
30% des prises sont destinées à la production de farine d'élevage (élevage de poissons et de crustacés). Les ressources vivantes de l'océan (pêche et aquaculture) jouent un rôle essentiel dans le développement humain (alimentation, ressources, économie).
Encourager les pratiques réduisant la pression sur les écosystèmes halieutiques, telles que l'aquaculture : En parallèle, nous demandons au G20 de soutenir la pêche durable, la restauration des écosystèmes marins, ainsi que l'aquaculture durable, outil clé pour contrer la surexploitation des ressources halieutiques.
La surexploitation, en sciences de l'environnement et dans l'économie du développement durable, est le stade où un prélèvement de ressources naturelles, difficilement ou coûteusement renouvelables, dépasse le stade du renouvellement.
Couper le robinet pendant que je me savonne permet d'en consommer encore moins. Installer des réducteurs de débit sur les robinets et les pommeaux de douche, permet de réduire la consommation d'eau de 20 à 50 %. Installer un robinet mitigeur, permet de limiter la consommation d'eau.
Un écoquartier a vocation à être un modèle d'urbanisation qui assure la qualité de vie de ses résidents et permette de réduire considérablement l'utilisation des ressources naturelles, énergétiques et financières, durant sa construction et via le mode de vie de ses habitants.
Une gestion durable des ressources se fait en quatre étapes : Réduire la consommation des ressources (matières premières, eau, énergie…) incorporées dans les produits et ainsi réduire les quantités à recycler en fin de vie. Remplacer les ressources non renouvelables par les ressources renouvelables.
Elles répondent aux objectifs généraux suivants : éradiquer la pauvreté sous toutes ses formes et dans tous les pays, protéger la planète et garantir la prospérité pour tous (voir : trois piliers du développement durable).
1 Les quatre principes fondateurs du développement durable
Il repose sur quatre principes fondateurs : la solidarité, la précaution, la responsabilité et la participation.
Pour être considéré comme économique, un bien doit remplir plusieurs conditions : ➢ satisfaire un besoin (quelle que soit la nature de celui-ci et en dehors de tout jugement moral). ➢ présenter des propriétés identifiées par le consommateur comme pouvant satisfaire ses besoins.
Les biens collectifs répondent précisément à ces deux caractéristiques : non-exclusion et absence de rivalité dans la consommation. La définition en est due à Paul Samuelson (1954), mais la justification de la production publique de ce type de biens remonte à Adam Smith.
Un bien commun est un bien non exclusif mais rival, c'est-à-dire un bien dont on ne peut exclure personne de sa consommation mais dont l'utilisation par un individu est coûteuse ou réduit l'utilisation du bien par d'autres individus.