La rééducation périnéale et pelvienne permet de retrouver une continence urinaire rapidement (3 à 6 mois après la chirurgie) à plus de 90% dans la majorité des cas, en plus d'aider à la réadaptation des dysfonctions érectiles.
La rééducation périnéale est le traitement de première intention en cas de fuites urinaires. La récupération est totale sur plusieurs semaines de prise en charge kinésithérapique. L'objectif est de redynamiser les muscles élévateurs de l'anus par : La contraction mécanique du périnée.
L'urologue prescrit soit des séances de rééducation à faire chez un kinésithérapeute spécialisé en urologie, soit l'achat d'un électrostimulateur périnéal pour une utilisation en auto-traitement à domicile. Il s'agit dans les deux cas de solutions prises en charge par l'Assurance Maladie.
Afin de réduire les risques d'incontinence urinaire, la rééducation périnéale est conseillée, avant et après l'opération dans les premières semaines. Les exercices répétés de la rééducation périnéale poussent le patient à solliciter les muscles de son plancher pelvien, ce qui permet de réduire les fuites urinaires.
Buvez 2 ou 3 verres d'eau. Vous devriez uriner dans les heures qui suivent le retrait de la sonde urinaire. N'attendez pas plus de 6 heures avant d'uriner.
Pour soulager rapidement et efficacement, une seule solution : vider la vessie par la pose d'une sonde urinaire ou d'un cathétérisme sus pubien (petit tuyau placé sous anesthésie locale à travers la paroi abdominale dans la vessie, relié à une poche collectrice) provisoire ou maintenu pendant plusieurs jours.
Les médicaments anticholinergiques permettent de diminuer les contractions de la vessie. Ils peuvent donc avoir un intérêt dans le cas d'incontinence urinaire par impériosité. Les principales molécules utilisées sont l'oxybutynine (Ditropan®), le solifénacine (Vesicare®), le flavoxate (Urispass®)….
Prenez une inspiration profonde, expirez par la bouche et visualisez votre périnée. Contractez-le et essayez de tenir pendant cinq secondes, puis relâchez cinq secondes et répétez l'exercice une quinzaine de fois, plusieurs fois par jour. En cas de douleur, arrêtez immédiatement.
Couché ou couchée sur le dos, genoux fléchis, à l'expiration, contractez les muscles du plancher pelvien au maximum comme pour retenir l'urine et les gaz. Tenez la contraction 5 secondes en respirant normalement, puis relâchez avec un repos de 10 secondes entre chaque contraction.
La prostate est retirée en totalité, ainsi que les vésicules séminales. La continuité entre la vessie et l'urèthre est rétablie par des sutures utilisant des fils. Pendant l'intervention une sonde urinaire est mise en place dans la vessie par le canal de l'urèthre pour favoriser la cicatrisation.
Exercice 1 : Contracter légèrement votre sphincter et maintenir la contraction durant 15 à 20 secondes puis relâcher et faire une pause de 15 secondes. Répéter cet exercice 10 fois. Exercice 2 : Contracter votre sphincter le plus fort possible durant 5 à 10 secondes puis relâcher et faite une pause de 10 secondes.
La prostatectomie par chirurgie classique
Comme toute chirurgie ouverte, elle peut générer des pertes de sang ; la douleur après opération est plus soutenue et le temps de cicatrisation et de convalescence plus long.
Si on considère les patients qui, dix ans après la prostatectomie, ont un taux de PSA se maintenant à 0,4 ng/ml ou en dessous, 40 % d'entre eux vivent avec ce taux parfaitement satisfaisant. En ce qui concerne des patients en vie après dix ans, présentant un taux de PSA élevé, ils sont 75 à 80 % à toujours être en vie.
La pose d'une sonde urinaire se fait sous anesthésie et n'engendre généralement pas de douleurs. En revanche, elle peut entraîner des infections urinaires et des lésions tissulaires au niveau de l'urètre et du méat urinaire, des calculs vésicaux ou encore des spasmes de la vessie.
Ces éléments font que 95 % des hommes diagnostiqués avec un cancer de la prostate auront une espérance de vie supérieure à 15 ans. Et, même en cas de cancer avancé, la survie a largement progressé, atteignant 5 à 6 ans en cas de cancer métastatique.
Pour protéger votre périnée, vous pouvez également pratiquer des sports exerçant peu de pression sur le plancher pelvien comme la marche nordique, la natation, le vélo, le golf ou le pilates. Au contraire, il est déconseillé de pratiquer des sports à fort impact tels que la course à pied, le football ou le trampoline.
Comme pour le pilates, on sollicite les muscles profonds, et notamment le transverse, grâce à un travail sur sa respiration.” Si le pilates est particulièrement recommandé pour muscler le périnée, d'autres disciplines peuvent également être bénéfiques. Le tout est de “penser périnée” lors de leur pratique.
Muscler son périnée en marchant, le concept
L'idée est assez simple : réaliser des séries de contractions-relâchements de vos muscles du plancher pelvien tout au long de la journée. Par exemple, lorsque vous marchez, êtes dans une file d'attente, ou dans les transports, contractez les muscles de votre périnée.
Nycturie à cause de problèmes médicaux :
Certaines maladies et problèmes médicaux peuvent causer une nycturie, notamment les infections urinaires ou encore les infections de la vessie. Ces infections peuvent causer des sensations fréquentes de brûlures et des besoins urgents d'uriner la journée et la nuit.
La desmopressine, prise par voie orale, est le médicament utilisé en première intention. Il s'agit d'une substance proche de l'hormone antidiurétique. Elle diminue fortement la production d'urine pendant la nuit.
La première astuce était d'appuyer sur le canal de l'urètre afin de faire évacuer la miction entièrement. De plus, des exercices de rééducation de la vessie ainsi que du plancher pelvien peuvent être un bon moyen de travailler activement sur le problème des gouttes retardataires.
Ne pas pousser : la vidange de la vessie doit se faire en douceur pour ne pas abîmer le périnée ; Vider complètement la vessie : lorsqu'une vessie ne se vide pas complètement, les germes présents dans la région peuvent proliférer et entraîner une infection urinaire.
Le café, le thé, le cola et le chocolat (aliments et boissons caféinées) La consommation de caféine est une source d'irritation importante pour la vessie. Parce que la caféine est un diurétique, elle peut favoriser la production d'urine.
S'il existe une obstruction (par exemple des calculs rénaux), l'urine ne peut pas s'écouler librement par la voie urinaire. Les causes non obstructives comprennent un affaiblissement du muscle de la vessie et des problèmes nerveux qui nuisent aux signaux entre le cerveau et la vessie.