La technique Boscher est dite syllabique. Comme son nom l'indique, elle s'attache aux syllabes: les enfants apprennent l'alphabet puis, petit à petit, à lire les syllabes que forment les lettres combinées entre elles. Ainsi "b" et "a" associés font le son "ba".
Les trois méthodes les plus connues sont la méthode globale, la méthode syllabique et enfin, la méthode mixte. La méthode syllabique consiste à apprendre à lire en partant des lettres puis des syllabes et des mots pour aller vers les phrases.
Le principe est simple : commencer par apprendre les lettres, puis les sons, pour former ensuite les mots. On commence par le plus simple pour aller vers le plus complexe. Efficace, cette méthode d'apprentissage demande un investissement en temps car on avance progressivement.
Il s'agit de la méthode la plus ancienne. Elle consiste à associer les lettres à un son. L'enfant apprend dans un premier temps l'alphabet. On lui propose ensuite de déchiffrer le son produit par deux lettres associées, la syllabe, puis de prononcer les syllabes mises bout à bout pour former des mots.
En utilisant au début uniquement les syllabes que l'enfant a déjà rencontrées, vous lui proposerez de lire des mots, et de les associer à des images pour assurer sa bonne compréhension. Bien sûr, les premiers mots sont des mots très simples, d'une à deux syllabes.
Faire des pauses dans le texte et évoquer la scène à l'aide d'images mentales. Parler à voix haute ou dans sa tête lorsqu'on lit ou qu'on écrit est nécessaire à la compréhension des mots, mais insuffisant à celle des phrases. Il faut en plus prendre le temps d'évoquer la scène.
APPRENDRE À LIRE - Le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a envoyé aux enseignants de nouvelles recommandations pour encadrer l'apprentissage de la lecture. Il préconise, une nouvelle fois, la méthode syllabique, au détriment d'approches mixtes s'inspirant de la "méthode globale".
La méthode Montessori rappelle que l'apprentissage de la lecture ne peut se faire sans des exercices pratiques d'écriture. Pour l'enfant, l'initiation à la lecture passe par le toucher, mais également par la simple reconnaissance des formes. À mesure qu'il évolue, il découvre les spécificités du langage graphique.
L'enfant doit pouvoir associer plusieurs une lettre ou groupe de lettres. Par exemple, pour lire la syllabe « CHA », l'enfant isolera « Ch » et « a » pour pouvoir le lire correctement. Vous pouvez opter pour le jeu « Tap'Syllabes » ou encore vous aidez des Alphas si vous avez opté pour cet apprentissage de la lecture.
Je distribue en début d'année ces étiquettes à mes élèves qu'ils découpent et mettent dans une enveloppe. Chaque fois qu'un alpha est étudié en classe, ils le colorient. Ces étiquettes sont rangées dans la pochette de la maison avec le cahier de lecture. Ainsi, ils peuvent les manipuler quand ils en ont besoin.
Le processus d'apprentissage de la lecture pour les enfants débute en troisième section de maternelle, vers l'âge de 4 - 5 ans. Il s'étale sur trois ans et se termine en cours élémentaire première année (CE1), où les enfants, dont l'âge varie entre 6 et 7 ans, sont généralement aptes à lire des textes courants.
La méthode syllabique est un procédé d'apprentissage qui demande à l'enfant d'associer les phonèmes (les sons) et les graphèmes (les lettres) lors de la lecture. Plus simplement : à chaque lettre de l'alphabet correspond un son que l'élève doit apprendre à reconnaître, à mémoriser et à déchiffrer.
Lire l'abécédaire avec votre enfant, toucher les lettres, décrire les lettres, dire les bruits qu'elles font (pour les GS). Ensuite prendre une page au hasard et l'enfant dit la lettre. L'idée est d'associer la lettre à un objet, un animal, une sensation pour aider à la mémorisation.
Les causes peuvent être variées: sociales, pédagogiques (une méthode peu adaptée NDLR), ou cognitives (trouble mental NDLR)». Et d'ajouter: «La méthode syllabique a fait ses preuves, mais ce n'est pas la seule. Il faut surtout que ce soit une «méthode phonique», qui associe la lettre et le son.
Pour favoriser la mémorisation, on demandera aux élèves de prononcer à voix haute ce qu'il copie. La copie est un exercice utile parce qu'elle centre le regard sur la succession des lettres et leur ordre et, en ce sens, permet la mémori- sation des graphèmes, des syllabes et donc de l'orthographe des mots. »
Selon le Rapport national d'évaluation des progrès scolaires, 32 % des élèves de quatrième année et 24 % des élèves de huitième année ne lisent pas à un niveau élémentaire. La pauvreté est l'un des prétextes que les enseignants invoquent depuis longtemps pour expliquer les mauvais résultats en lecture.
La dysorthographie est un trouble spécifique de l'apprentissage de l'orthographe. Ce trouble comme tous les troubles Dys est durable. Les personnes dysorthographiques n'assimilent pas correctement les règles orthographiques.