La première est d'utiliser les biens ou le crédit de la société à des fins contraires à ses intérêts, pour son seul usage personnel. La deuxième de se servir du capital de l'entreprise pour favoriser une autre société au sein de laquelle on aura des intérêts directs ou indirects.
Emprunter de l'argent à sa propre société : une pratique interdite selon la loi. Aussi séduisante que soit l'idée d'emprunter une certaine somme à son entreprise, cela se révèle malheureusement illégal. En effet, le Code de commerce se prononce sur le sujet avec l'article L. 223-21.
Le versement d'un dividende
Il est possible de prévoir d'effectuer une distribution exceptionnelle de dividende et distribuant tout ou partie des réserves disponibles. L'associé peut espérer récupérer entre 60 et 70% de la trésorerie distribuée.
Si la société a besoin de liquidités complémentaires, les associés peuvent lui prêter l'argent nécessaire. Il suffit de remettre un chèque ou de faire un virement sur le compte bancaire professionnel, en provenance du compte bancaire personnel de chaque associé.
Dès l'extrait Kbis obtenu, votre banquier va virer l'argent du capital figurant dans le compte temporaire vers un compte définitif. Ainsi, la société va disposer dès le début de l'argent avec les moyens de paiement comme la CB, le chéquier, les prélèvements, les virements, etc.
Dans l'absolu, une société peut acquérir tout type de bien. Toutefois, une charge, pour être déductible, doit être exposée dans l'intérêt de l'entreprise et doit donc avoir un lien avec l'activité de celle-ci.
Les excédents de trésorerie peuvent tout d'abord être utilisés sur des placements financiers, qui constituent une solution largement employée par les entreprises. Un placement financier permet à l'entreprise de percevoir une rémunération sous forme d'intérêts.
Du moment qu'ils honorent leurs obligations légales et tiennent leur comptabilité avec rigueur, les indépendants sont libres de gérer leur chiffre d'affaires ou leurs bénéfices comme ils l'entendent. Ils peuvent donc librement injecter ou retirer de l'argent de leur compte professionnel.
L'avantage de la holding est évidemment l'optimisation fiscale. Il y a également d'autres avantages, juridique par exemple, la holding permettant de diluer l'actionnariat tout en gardant la maîtrise du groupe, ou encore la mutualisation des services en cas de holding active.
Déblocage du capital : à réception du Kbis
Ce n'est qu'une fois le Kbis reçu que la banque débloque le capital et le place sur le compte courant de la société. L'opération de déblocage du capital, c'est en fait, la récupération du capital par la société au démarrage de l'activité.
Car il existe plusieurs type d'investissement dans une entreprise : via l'achat de titres sur le marché boursier si l'entreprise est cotée, en participant à un Fonds Commun de Placement à Risque pour les entreprises non cotées, par le biais du financement participatif ou « crowdfunding ».
En achetant une maison ou un appartement via une SARL, le bien immobilier est inscrit à l'actif de la société. Il est alors possible de déduire les frais d'acquisition ainsi que toutes les autres charges attribués au bien. Le résultat imposable et les impôts dus au titre des bénéfices du bien seront donc diminués.
Que ce soit un local professionnel, une maison ou un appartement, qu'il soit destiné à être loué ou à être occupé par la société ou par l'un de ses membres, il est tout à fait possible pour une SARL d'acquérir un bien immobilier.
Le capital social permet donc, dans une certaine mesure, de rassurer les partenaires d'une société (clients et fournisseurs essentiellement). Plus le capital est élevé, plus ils disposeront de garanties et donc plus ils seront psychologiquement prêts à travailler avec une entreprise.
A quoi sert le capital social ? Le capital social d'une société correspond à la somme des apports réalisés par les associés au moment de la création. Il permet, notamment, de déterminer la part qu'a chaque associé dans la société.
Les 3 possibilités sont : la réduction du nominal des titres, la réduction du nombre de titres, le rachat de certains titres par la société. La distribution de dividendes : les dividendes étant une distribution des bénéfices, la distribution vient donc baisser le montant des capitaux propres.
En effet, les apports en numéraire du capital social d'une SARL doivent : être libérés au minimum à hauteur de 20% lors de la création de la société ; puis, être intégralement libérés au bout de 5 années après l'immatriculation de la SARL.
La comptabilité est obligatoire pour toutes les entreprises mais également certaines associations sont tenues à la comptabilité, selon les règles définies par le Plan Comptable Général (PCG).
Il faut au minimum 120.000 euros pour débuter. Comme pour la SA, il s'agit d'un minimum, rien n'empêche d'apporter un capital plus important. Aucun capital maximum n'est fixé.