User de pathos dans son discours, c'est chercher à convaincre par l'émotion, en touchant à la sensibilité de chacun. C'est user d'empathie pour arriver à ses fins. L'orateur cherche donc à faire ressentir à l'auditoire des passions comme la colère, la pitié, la sympathie, la tristesse ou encore la compassion.
La définition du pathos implique de faire appel aux sympathies, à l'imagination et aux relations personnelles. Pathos influence un public en ciblant les désirs, les préjugés et les motivations. Au lieu de s'appuyer uniquement sur des statistiques, le pathos utilise un langage, des images et des métaphores vivants.
La seconde catégorie d'arguments affectifs rassemble les notations visant à éveiller les passions de l'auditoire (colère, crainte, pitié,...). C'est ce qu'on appelle le pathos du discours, autrement dit la charge émotionnelle du discours.
Le pathos, qui concerne la faculté du discours à interpeller, prendre à partie, émouvoir l'auditoire ; Et le logos, qui concerne la structure purement argumentative du discours, sa rigueur logique qui pourra convaincre rationnellement l'auditoire.
Les lieux d'un discours peuvent en effet être parcourus de plusieurs manières, mais il faut dans tous les cas que le chemin soit bien tracé. Le plan rhétorique le plus fréquent comporte quatre parties: l'exorde, la narration, la confirmation et la péroraison.
3. Structurer son discours. Un bon discours doit avoir une structure claire et logique. Vous pouvez structurer votre discours en trois parties : l'introduction, le corps du discours et la conclusion (comprenant le potentiel appel à l'action).
Le modèle PATHOS permet de déterminer la prise en charge médicale nécessaire aux résidents des Ehpad ou autres établissements et services accueillant des personnes âgées dont l'état de santé est dégradé. Il fait partie des outils d'évaluation du médecin coordonnateur.
Le pathos constitue le pôle de l'argumentation par l'affecte. Un argument relève du pathos lorsqu'il cherche à créer des émotions ou un lien émotionnel avec le public. Au final, la réussite d'une prise de parole en public dépend de l'articulation entre ces trois dimensions de la persuasion :logos, ethos et pathos.
Ethos, c'est l'image que vous renvoyez et la confiance que vous dégagez. Concrètement, cela signifie que, dès le départ, vous devez préciser qui vous êtes, pourquoi vous êtes compétent(e) pour parler du sujet en question et d'où vient votre autorité en la matière.
Étymologie. (Siècle à préciser) Du grec ancien πάθος , páthos (« passion, émotion »). Les rhéteurs antiques donnaient ce nom aux mouvements, aux figures de rhétorique propres à toucher fortement l'âme des auditeurs.
Tandis que le pathos est une méthode de persuasion par l'appel à l'émotion du public, l'ethos renvoie sa force de persuasion à l'intégrité de l'orateur.
Si vous voulez analyser le discours d'un orateur, pour comprendre complètement le contexte, vous devrez étudier la raison pour laquelle il a choisi de parler de ce sujet, quel est le public et le lieu dans lequel il parle. On peut prédire le déséquilibre de pouvoir entre les gens en les observant parler entre eux.
Ethos, Pathos, Logos: trois outils pour convaincre.
Logos, pathos, ethos
De la tradition rhétorique, forgée durant l'Antiquité par les Grecs et les Romains, on a retenu trois dimensions principales sur lesquelles s'appuie l'art de convaincre : le logos, le pathos et l'ethos.
L'art de persuasion
Les techniques de persuasion constituent tout un art. Pour persuader, il est souvent nécessaire de maitriser en même temps l'art d'influencer. L'objectif est de susciter l'intérêt de son interlocuteur et de l'inciter à entreprendre une action. Cette influence peut être positive.
Défini par Aristote comme un langage-action, le pathos est conçu comme l'une des techniques d'argumentation destinées à produire la persuasion, cela en émouvant les récepteurs2.
L'ethos est l'image que l'orateur ou que l'énonciateur en général donne de lui-même dans et par son discours lorsqu'il s'adresse à un public. Cette notion vaste et parfois flottante a évolué au fil des siècles, à mesure que se sont posés les champs exploratoires de la rhétorique, de l'argumentation et de l'énonciation.
(Nom 1) (Vers 980) passions (pluriel). Du latin passio et du radical pati (« action de supporter, souffrance, maladie, indisposition, affection, perturbation morale, accident, passivité, incident »).
Une argumentation qui ne vise pas seulement à convaincre, mais à persuader fait appel aux sentiments de l'interlocuteur plus qu'à sa raison. L'objectif est d'agir sur sa sensibilité afin qu'il adhère entièrement à la thèse soutenue.
L'ethos se trouve ainsi à la jonction du discours et du texte.
Un bon discours se tient dans la simplicité
Vous devez les tenir en haleine avec des phrases courtes et des histoires rapides et percutantes. Le public a toujours une durée d'attention limitée, et votre discours doit en tenir compte. Cela dit, votre discours ne sera pas toujours un succès.
La Grammaire générale et raisonnée de Port-Royal distingue neuf parties du discours : le nom, le pronom, le verbe, l'adjectif, l'article, l'adverbe, la préposition, la conjonction et l'interjection.