Entre 2010 et 2018, le prix moyen du gazole est passé de 1,06 € à 1,51 € pour finir l'année 2022 aux alentours de 1,90 € après un pic à 2,09 € en juin 2022. On constate donc une hausse plus marquée du prix du gazole (près de 80 %, soit presque le double du prix du litre d'essence).
Le prix du litre se stabilise
Cette hausse du carburant est toutefois modérée. Depuis mi-octobre, le litre se stabilise en dessous de 1,80 euro en moyenne. Il ne sera donc pas encore possible de toucher l'indemnité carburant de 100 euros qui sera reconduite pour 2024.
Et d'après un rapport de l'Agence internationale de l'énergie, cela devrait se poursuivre en 2024 : les carburants mais aussi le gaz devraient voir leur prix baisser dans l'année. Cette bonne nouvelle est due à la diminution de la demande, ajoute le rapport.
L'ÉCO & YOU - Pourquoi le prix de l'essence baisse-t-il ? Le gazole et le Sans-Plomb 95 sont au-dessous d'1,80 euro le litre. Contrairement à la prévision donnée il y a quelque temps, le prix a donc baissé en cette fin d'année 2023, atteignant le niveau de prix de juillet 2023.
Soit une flambée de 8 % en quatre semaines. Le sans-plomb 95 atteint 1,9103 euro (+5,9 % par rapport à juillet) tandis que le sans-plomb 98 se rapproche de la barre des 2 euros, à 1,9658 euro (+4,7 %). Il faut remonter à avril 2023 pour constater des prix aussi hauts dans les stations-service.
À quels prix s'attendre en 2024 ? Avec près de 1,76 euro le litre pour le gazole et 1,79 euro le litre pour le Sans Plomb 95 E10 en ce mois de janvier, les prix des carburants ne devraient pas baisser davantage durant les prochaines semaines.
Des prix déjà en hausse
Des prévisions qui se confirment déjà en ce début de mois de juin 2023. En effet, selon le ministère de l'écologie, le prix de l'essence SP95 a augmenté de 2,2 centimes en une semaine, contre 1,2 centime pour le diesel.
Alors pourquoi les prix peinent-ils à baisser ? D'abord parce que dans l'Hexagone, les automobilistes roulent davantage au bioéthanol. Or, le SP95-E10, très plébiscité par les usagers de la route, a fait l'objet d'une hausse sensible de prix.
Le diesel est en sursis, mais il reste un choix pertinent en 2024, car il convient encore aux besoins de nombreux automobilistes, notamment aux gros rouleurs. En effet, un véhicule diesel s'adresse avant tout à ceux qui ont l'habitude de réaliser de longs trajets et qui parcourent plus de 20 000 kilomètres par an.
La pression de la consommation a tendance à faire monter les prix. Ajoutée à ce phénomène, la baisse de production des pays de l'OPEP+ vient mettre une pièce de plus dans la tendance haussière des prix du pétrole.
Autrement dit, à partir de 2035, les constructeurs et les distributeurs automobiles ne pourront plus vendre de voitures neuves à moteur thermique. Cela signe donc la fin des motorisations essence et même des hybrides tant plébiscités.
C'est la loi des taux de change, et elle influence directement le prix que l'on paye à la pompe. L'Etat français a bien mis en place le 16 novembre une remise carburant, dont le montant s'élevait à 10 centimes d'euros par litre, mais celle-ci a pris fin le 31 décembre.
Comment expliquer cette hausse ? Essentiellement par celle des cours du pétrole. Certes, la matière première ne représente que 40 % du coût du litre.
En cause, des marges assez basses pour elles sur l'essence.
Actuellement, le prix moyen de l'essence en France est de 2,1165 euros pour le gasoil et 1.967 euro le sans-plomb. En Espagne, le prix moyen est désormais de 1.782 euro le gasoil et de 1.784 euro le sans-plomb.
En réalité, si. Dans la mesure où ces véhicules proposent des consommations de carburant bien plus avantageuses que les véhicules à essence. Vous économiserez en moyenne, à puissance équivalente, environ 2 litres de carburant tous les 100 km, soit environ 3 euros au prix actuel du carburant.
Si le prix d'achat d'une voiture diesel d'occasion est plus cher que celui d'une voiture à essence, les motorisations diesel ont un avantage économique si l'on roule beaucoup. Selon les estimations, 20.000 km parcourus par an en moyenne permettent de rentabiliser un diesel.
les voitures essence mises en circulation avant 1997 (norme Euro 1) ; les voitures diesel mises en circulation avant 1997 (norme Euro 1) ; les 2 roues mis en circulation avant le 31 mai 2000 ; les véhicules dont le propriétaire n'a pas fait de demande de vignette Crit'Air.
Il s'agit en fait du prix du pétrole raffiné sur le marché nord-européen. S'il est habituellement lié assez directement à celui du baril de pétrole brut, il peut connaître des évolutions décorrélées. Et c'est ce qu'il se passe en ce moment : «Le prix du baril est relativement stable depuis environ neuf mois.
Pourquoi les prix diminuent ? La principale explication de cette baisse : la matière première. Le coût du baril de pétrole ne cesse de baisser : estimé à 76,51 dollars ce lundi 12 décembre, il a même baissé à 74 dollars ce mercredi 6 décembre.
Seules quelques exceptions permettent actuellement de vendre à perte. Cela concerne la cessation ou le changement d'activité commerciale, les fins de saisons (soldes d'hiver ou d'été), en cas "d'obsolescence technique ou de produits démodés", ou encore de produits périssables s'ils sont "menacés d'altération rapide".
Votre véhicule est un : L'interdiction du diesel est actée pour l'année 2035 en Europe. En France, il est impossible pour certains modèles diesel, comme essence, de circuler dans certaines métropoles polluées.
Vous l'avez sans doute constaté si vous roulez au Sans Plomb : les prix ont fortement augmenté depuis le début de l'année 2024. On est sur une augmentation de 10 centimes par litre. En janvier, le prix du litre autour de 1,75€ en moyenne en France d'après les relevés de notre partenaire Carbu.com.
Les voitures classées Crit'Air 4 (diesel d'avant 2006) seront interdites dans la ZFE à compter de janvier 2024, puis ce sera le tour des Crit'Air 3 (diesel d'avant 2011 et essence d'avant 2006) en janvier 2025.
Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg (au 22 juin) est en baisse avec une moyenne de 82,0 $/b en 2023 et 85 $/b en 2024 (Fig.