Les conséquences d'une consommation excessive d'alcool, soit un verre ou plus par jour, font perdre en moyenne près d'un an d'espérance de vie, a démontré l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), dans un rapport publié ce mercredi 19 mai.
L'aspect physique peut aussi vous apporter des indications supplémentaires. Une érythrose faciale (gonflement et rougeur du visage), parfois de la couperose témoignent d'une consommation d'alcool excessive.
Les symptômes
Lorsque la maladie touche les deux membres inférieurs (forme fréquente), le sujet éprouve des difficultés motrices. Il n'arrive pas bien à se mobiliser, la jambe est de plus en plus flasque et les éleveurs d'orteils perdent de leur force et fonction.
Une consommation excessive d'alcool entraînerait un vieillissement prématuré
Une récente étude, publiée dans la revue Nature Communication, a révélé que boire quatre unités d'alcool par jour –soit deux bières ou deux verres de vin– provoquent d'importants dommages structurels au cerveau et une perte de volume cérébral.
Les excès d'alcool stimulent l'acné hormonale.
L'augmentation des niveaux d'hormones peut stimuler les glandes sébacées qui produisent alors davantage de sébum. Ce dernier peut obstruer les pores et provoquer une éruption cutanée.
Physiquement, les symptômes du manque et de la dépendance sont divers : tremblements, sueurs, hypertension, crises de tachycardie, nausées et vomissements sont les plus répandus et se manifestent en l'absence de consommation d'alcool.
L'alcool peut provoquer des maladies digestives, neurologiques ou cardiovasculaires, des cancers et des troubles cognitifs. Une envie incontrôlable de consommer de l'alcool caractérise la dépendance.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
Outre cette difficulté à gérer ses propres émotions, l'alcoolique perçoit celles des autres de manière biaisée et cela affecte ses relations interpersonnelles. Il souffre par exemple d'une grande sensibilité à l'ostracisme et se sent donc facilement rejeté. Ou alors, il attribue trop facilement de la colère à l'autre.
La personne peut également présenter une forte agitation, de l'irritabilité, avoir des troubles du sommeil, des cauchemars, des angoisses et présenter une humeur dépressive. On observe souvent un «état de manque» important. C'est-à-dire, une pulsion irrépressible et dévorante de consommation d'alcool: le craving.
Cette déshydratation s'explique par un dérèglement hormonal causé par l'ivresse. Les molécules d'alcool perturbent en effet la production de vasopressine par le cerveau, une hormone qui régule l'activité des reins.
L'action de l'alcool sur le cervelet (petit cerveau, situé à l'arrière du crâne) entraîne des troubles au niveau de la motricité, de la coordination et de l'équilibre. C'est déjà notable chez quelqu'un qui a bu beaucoup une seule fois.
Au moins 2 des manifestations suivantes apparaissant quelques heures ou quelques jours après l'arrêt ou la réduction d'un usage d'alcool : hyperactivité neurovégétative (transpiration, fréquence cardiaque > 100/min) augmentation du tremblement des mains. insomnie.
Il a été dit que l'alcoolisme ne peut être considéré comme une maladie mentale. Il n'en demeure pas moins qu'il existe une clinique de l'alcoolisme, avec ses classifications, ses typologies multidimensionnelles, très comparables à celles des pathologies mentales caractérisées…
Alcool et cancer
Les cancers les plus souvent attribuables à l'alcool sont les cancers de l'œsophage (57,7 % des cas), mais bien d'autres localisations sont concernées : foie, bouche, gorge, cancer colorectal ou encore cancer du sein.
L'alcool affecte le cerveau et le système nerveux, notamment les nerfs des jambes.
En conclusion, il est désormais admis que le patrimoine génétique joue pour moitié dans le risque de dépendance à l'alcool.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) définit une consommation d'alcool modérée comme étant jusqu'à un verre par jour pour les femmes et jusqu'à deux verres par jour pour les hommes.
Carences affectives ou désordre affectif. La dépendance affective peut dépendre d'un manque d'amour, mais aussi d'avoir reçu un «trop plein» d'amour, d'attention, de surprotection, ce qui peut engendrer un sentiment d'envahissement, d'étouffement, et qui peut amener une prise d'alcool excessive.
Il se produit alors d'abord des dépôts de graisses dans le foie (foie gras d'origine alcoolique). Cet état du foie est réversible: le foie peut se régénérer si l'individu arrête de consommer de l'alcool.
L'alcool étant un puissant vasodilatateur, son ingestion excessive et répétée peut aussi être assortie d'une dilatation rapide des vaisseaux périphériques. Apparaissent alors des rougeurs sur le visage qui aggravent certaines affections cutanées comme la couperose et la rosacée.
L'abus d'alcool a des effets immédiats et à court terme, comme une vision floue ou double, la sensibilité à la lumière ou la sécheresse lacrymale. Ces effets disparaissent habituellement le lendemain, mais à long terme, l'abus réitéré d'alcool peut aussi entrainer des dommages irréversibles qu'il faudrait connaître.