Pour Epicure, en effet, le sage ayant atteint l'ataraxie réalise la vie divine. Et cette divinisation se produit sur terre, parmi les hommes. Non seulement cette vie divine se produit sur terre, mais elle est le fait du sage lui-même, capable, par ses propres forces, comme on l'a vu, d'atteindre l'ataraxie.
Épicure distingue trois types de désirs: désirs naturels et nécessaires, les désirs naturels mais non nécessaires, et les désirs non naturels et non nécessaires. Ces derniers désirs, comme la recherche de la gloire ou de la fortune, doivent être éliminées car leur satisfaction est inconnue.
Pour Épicure, le bonheur réside dans un double état: l'aponie et l'ataraxie. L'aponie est l'absence de douleur physique et l'ataraxie est la paix de l'âme. En fait, nous passons notre vie à rechercher les plaisirs menant au bonheur.
Pour les stoïciens, c'est le devoir ; pour les épicuriens, le plaisir. C'est la différence fondamentale entre stoïcisme et épicurisme. Plus précisément, un épicurien suit principalement les désirs naturels et nécessaires : au bonheur — la philosophie, l'amitié, la suppression de la douleur…
Le sage, en effet, est décrit par Epicure comme quelqu'un qui se rit « de ce qui est présenté par certains comme la maîtresse de toutes choses, < mais qui voit que certaines choses arrivent par nécessité, > d'autres par la fortune, d'autres dépendent de nous, parce qu'il voit que la nécessité n'est pas responsable, que ...
Epicure répond : C'est le plaisir. L'épicurisme est un hédonisme. « Nous disons que le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse »108.109. Mais il faut lever les malentendus que l'idée de plaisir suscite.
Pour Epicure, la paix du corps et la vie ne sont pas des fins en soi, mais sont les conditions préalables au bonheur, qui lui est une fin en soi. Epicure propose en effet une définition négative du bonheur comme un état dans lequel on n'éprouve aucune affection douloureuse venant du corps ou de l'âme.
Épicure et sa pratique philosophique défendent l'idée que le but principal de l'existence est le plaisir, passant avant toute chose par l'absence de douleur. Ainsi il considère que la sensation est à l'origine de toute connaissance.
L'ataraxie est donc, pour Epicure, le plus grand plaisir, et le plus grand bien. La privation de toute douleur, physique et psychique, va ainsi déterminer le souverain bien. En outre, le plaisir que procure l'ataraxie ne peut être amplifié ni augmenté, puisqu'il est stable.
Mais, pour Epicure, le bonheur ne réside ni dans le confort matériel ni dans la simple satisfaction des plaisirs. Il advient lorsque l'homme atteint la tranquillité de l'âme, c'est-à-dire lorsqu'il ne subit plus ni trouble ni douleur.
Pour Epictète, la question du bonheur est intrinsèquement liée à la question de la liberté : le bonheur passe par la liberté, c'est- à-dire qu'être heureux, c'est être libre.
Bon vivant, personne qui aime les plaisirs de la vie. Synonyme : épicurien, jouisseur.
ÉPICURIEN, IENNE, adj.
On parle de femme épicurienne pour désigner une femme qui recherche les plaisirs que la vie peut lui offrir, lui apporter. C'est une femme qui s'adonne à des plaisirs sensuels et matériels pour jouir d'une vie qu'elle qualifie d'agréable.
« Il (i. e. Épicure) a établi un premier groupe, celui des désirs naturels et nécessaires ; un second, celui des désirs naturels, mais non nécessaires ; un troisième enfin, celui des désirs qui ne sont ni naturels ni nécessaires.
IIIe siècle avant J. -C. La philosophie d'Épicure comporte trois grandes parties : la canonique (qui s'intéresse aux critères de vérité), la physique (qui traite de la nature) et la morale (qui expose les conditions d'une vie heureuse).
Épicure prohibe toutefois certaines formes de plaisir.
Il faut ensuite identifier les plaisirs vains, ou artificiels, comme la recherche de la richesse ou de la gloire, et tout particulièrement ceux qui sont irréalisables, parce qu'ils ne peuvent que condamner l'homme désirant à un état de manque.
Selon Épicure, la vertu de la prudence est indispensable pour atteindre le bonheur. Elle indique à l'homme quels sont les bons et les mauvais plaisirs. On peut dire d'Epicure qu'il est à la fois hédoniste et disciple de Socrate.
L'éthique d'Épicure est exposée principalement dans la Lettre à Ménécée et les Maximes capitales. La morale épicurienne est une morale qui fait du plaisir le bien et l'origine de la vertu, et de la douleur le mal (la privation de bien). Elle nous enjoint de rechercher le Souverain bien, et d'atteindre l'ataraxie.
Pour atteindre le bonheur, il faut donc parvenir à équilibrer tout ce qui a de l'importance pour nous. Il peut par exemple s'agir du bien-être personnel, mais aussi du bien-être en couple ou encore au travail.
L'épicurisme est un courant issu de la philosophie antique ayant pour objectif principal l'atteinte du bonheur par la satisfaction des seuls désirs « naturels et nécessaires ». C'est une doctrine matérialiste et atomiste qui peut être soit qualifiée d'hédonisme raisonné, soit d'eudémonisme.
La sagesse comme enseignement scolaire a pour but de faire connaître la vérité pour vivre correctement. En ce sens elle enseigne la prudence, le discernement et la modération, par opposition à l'"imbécillité" et à la "méchanceté".
La sagesse en philosophie
Du latin sapientia, elle est relative à l'intelligence, au jugement, au bon sens, à la prudence, au savoir, à la science, à la philosophie.