La population est de type méditerranéen, au même titre que la population du Sud de l'Italie. Nous sommes bien dans un pays d'Europe au sens géographique du terme. Il est tout à faire possible de vivre au Kosovo et la vie y est même plutôt sympa, pour peu que l'on fasse abstraction de petits tracas du quotidien !
Le coût de la vie au Kosovo est 63 % moins élevé qu'en France. Le pouvoir d'achat local y est cependant 48 % moins élevé. En voyage, prévoyez un budget sur place d'au moins 71 € / jour et par personne.
Ancienne province serbe, le Kosovo déclare son indépendance en février 2008, neuf ans après la fin de la guerre qui l'a opposé à Belgrade (1998-1999). Ce territoire qui compte 1.9 million d'habitants, à 90% albanophones et musulmans, vit depuis dans un inconfort politique et diplomatique permanent.
Partie intégrante de l'aire de peuplement albanais, le Kosovo compte aujourd'hui 1,7 million d'habitants, dont environ 88 p. 100 d'Albanais, 7 p. 100 de Serbes et 5 p. 100 de personnes de communautés intermédiaires (Gorani, Monténégrins, Bosniaques, Turcs, Roms/Égyptiens/Ashkalis).
Albanais sont les citoyens de la République d'Albanie, mais aussi les personnes qui appartenaient à la minorité nationale albanaise de l'ancienne Fédération yougoslave. Aujourd'hui, ces Albanais vivent au Kosovo, nouvellement indépendant, en Macédoine, au Monténégro, et dans la vallée de Preševo, en Serbie.
Mais il se trouve que les Albanais de l'ex-Yougoslavie (Kosovo, Macédoine) sont musulmans ou, minoritairement, catholiques, tandis que les peuples slaves des mêmes régions (Serbes, Macédoniens) sont orthodoxes.
Voici quelques éléments sur le conflit de 1998-1999 qui conduisit le Kosovo sur la voie de l'indépendance, soutenue par l'Occident mais jamais acceptée par la Serbie et ses alliés russe et chinois. Dans l'ex-Yougoslavie, le Kosovo était une province de Serbie, l'une des six Républiques de la Fédération.
Environ 90 % de la population du Kosovo parle albanais. Sa plus grande communauté minoritaire se compose de locuteurs serbes à 5 %. Les autres sont de plus petites minorités de langue bosniaque, gorani, romani et turque.
La KFOR est le contingent de l'Otan stationné au Kosovo depuis 1999, sur mandat de l'ONU. La tension entre le Kosovo et son voisin serbe vient en effet de monter d'un cran, à l'approche de l'entrée en vigueur de nouvelles règles frontalières, qui mettent en fureur la minorité serbe du Kosovo.
Ainsi, pour l'ancien ministre français Jean-Pierre Chevènement, la reconnaissance du Kosovo « est une triple faute » : faute contre l'histoire, le pays n'ayant jamais été indépendant, faute contre le droit, la guerre déclenchée en 1999 par l'Otan ayant ignoré les principes du droit international, et faute contre l' ...
Son économie, gangrenée par la corruption, reste soutenue à bout de bras par les Etats-Unis, son principal parrain, et l'Union européenne. Le développement du Kosovo est en grande partie freiné par les relations tendues qu'il entretient avec son voisin serbe.
Depuis juin 1999, l'OTAN dirige une opération de soutien de la paix au Kosovo, à l'appui d'initiatives internationales plus larges visant à consolider la paix et la stabilité dans la région. L'OTAN dirige une opération de soutien de la paix au Kosovo – la Force pour le Kosovo (KFOR) – depuis juin 1999.
L'Alliance est intervenue militairement au début de 1999 pour mettre un terme à la répression ethnique au Kosovo, où elle a ensuite déployé une force de maintien de la paix placée sous son commandement (KFOR) dans le but de créer les conditions de sûreté et de sécurité nécessaires et de faciliter la reconstruction.
Le salaire moyen est de 504 €.
Par ailleurs, si l'indépendance du Kosovo est aujourd'hui reconnue par 22 pays membres de l'UE, dont la France, cinq autres ne la reconnaissent toujours pas : l'Espagne, la Grèce, la Roumanie, la Slovaquie et Chypre.
La ville jouit d'une longue histoire, d'un riche patrimoine architectural et de magnifiques paysages. L'un des principaux sites d'intérêt de Pristina est sans conteste son Musée ethnographique.
L'OTAN a déclenché une intervention militaire contre la République fédérale de Yougoslavie à la suite de l'échec des négociations engagées entre plusieurs de ses membres et les autorités yougoslaves concernant la situation au Kosovo, où les forces yougoslaves étaient engagées dans un conflit armé contre l'Ushtria ...
Victoire de l'Armée de libération du Kosovo et de l'OTAN. Mise en place d'une administration internationale au Kosovo.
Cette vieille idée fait déjà les titres de Politika en 1900 ; les quatre frères slaves du sud, Bulgares, Croates, Serbes et Slovènes doivent s'unir pour combattre leurs ennemis communs, les Autrichiens et les Turcs.
En langue albanaise, "bonjour" se dit "mirëdita".
Une ambassade kosovare existe à Madrid bien qu'il n'existe aucune ambassade espagnole au Kosovo : en effet, l'Espagne ne reconnaissant pas le Kosovo comme pays indépendant, il s'agit donc uniquement de consulats situés en Serbie en zone occupée par le Kosovo.
La Russie reste fermement opposée à l'indépendance du Kosovo, en dépit du fait que la province accorde, ou non, des garanties suffisantes à la minorité serbe, comme le lui impose la résolution 1244 du Conseil de sécurité.
"Moscou ne reconnaîtra pas le Kosovo, car cette question est à la base d'une coopération fraternelle et amicale entre la Russie et la Serbie et rien n'indique que Moscou changera de position à cet égard", a-t-il ajouté.
En outre, son indépendance n'est reconnue que par 22 des 27 pays de l'Union. Par conséquent, l'absence de position claire de la Commission européenne, de même que les problèmes de corruption et l'instabilité politique, diplomatique et économique du Kosovo, ne permettent pas encore d'entamer les procédures d'adhésion.