Leurs vies tournaient donc uniquement autour des champs : défricher, labourer, semer et s'occuper des animaux. Dans des conditions de vie difficiles, la plupart des paysans étaient très pauvres. Ils vivaient dans des maisons de pierres ou de torchis, recouvertes d'un toit de chaume.
Pauper et « pauvre » sont à la fois des noms et des adjectifs. Comme tels, leurs emplois comportent de nouvelles et nécessaires distinctions.
Les paysans, aussi appelés « vilains », vivent dans des villages serrés autour de leur église et proches de la maison du seigneur. Le foyer éclaire et chauffe tant bien que mal l'unique pièce dont le sol est en terre battue. La famille dort avec les animaux qui apportent leur chaleur.
Les paysans au Moyen Âge avaient une vie monotone. Ils travaillaient péniblement du lever au coucher du soleil et six jours sur sept pour subvenir à leurs besoins et nourrir leur famille avec essentiellement du pain et des légumes secs. Les seigneurs les plus cruels n'accordaient aucun jour de repos à leurs serfs.
Ce sont les serfs. Le servage se répand vers l'an mille, alors que le système féodal installe une nouvelle hiérarchie sociale. Dans leur grande majorité, les paysans sont libres, mais avec des niveaux de richesse très variés. On les appelle les « vilains » ou les « manants ».
Personne attachée à une terre, dont les biens et le travail appartiennent au propriétaire de cette terre (seigneur, roi, communauté religieuse) envers qui elle a des obligations. Il y a quelque analogie entre le client des époques antiques et le serf du moyen âge.
Les serfs médiévaux étaient des travailleurs non libres qui travaillaient sur les terres d'un propriétaire foncier (ou d'un locataire) en échange d'une protection physique et juridique et du droit de travailler sur une parcelle de terre séparée pour subvenir à leurs besoins essentiels.
Vilain désignait les roturiers ; et plus spécifiquement au Moyen Âge les paysans libres, par opposition aux serfs. Contrairement à roturier, le terme ne s'appliquait pas aux bourgeois, artisans ou marchands. Vilain désigne aussi la qualité de qui n'est pas vertueux, qui est méchant ou qui est laid.
Son matelas est un sac fait de lin fourré de plume, de duvet pour l'hiver et de laine ou coton pour l'été. Il est recouvert de draps, de couvertures, de courtepointes aux matières précieuses ou de fourrures. Les plus pauvres se contentent à l'inverse d'une simple caisse de bois et parfois moins.
Elles étaient brasseuses, forgeronnes, poètes à la cour, enseignantes, marchandes, maîtresses artisanes, et elles étaient également propriétaires de terres. Leur dot était souvent accompagnée d'instructions imposant qu'elles conservent leurs terres, peu importe la volonté du mari.
Paysans au Moyen Âge, des conditions de vie précaires
La grande majorité des paysans au Moyen Âge vit dans une extrême pauvreté. Leurs habitations, bâties en pierre ou en torchis et recouvertes d'un toit de chaume, sont sommaires, peu isolées, avec un sol en terre battue.
L'alimentation au Moyen-Âge est très différente selon que l'on est paysan, seigneur ou bourgeois. Les paysans ne mangent pratiquement que des céréales, principalement sous forme de pain ou de bouillies. Ils consomment aussi des légumes : choux, poireaux, oignons ou épinards.
La ville médiévale est entourée de remparts à l'intérieur desquels elle se divise en quartiers, souvent regroupés autour d'un lieu de culte commun. L'ensemble forme la paroisse. À l'intérieur de ces remparts, la ville se pare de bâtiments religieux (églises...) et de bâtiments publics (Hôtel de ville, beffroi, etc.).
En s'appuyant sur de nombreuses enquêtes comparatives, menées pour la plupart en Europe, il définit ici de façon inédite les différentes formes que prend cette relation : la pauvreté intégrée, la pauvreté marginale et la pauvreté disqualifiante.
La plupart des redevances sont dues en nature (céréales, animaux, travail) et plus rarement en pièces de monnaie. Les impôts les plus importants sont le cens du au seigneur et la dîme payée à l'Église. Dans ce texte, les paysans de Verson (Normandie) se plaignent du poids de ces prélèvements.
La plupart des paysans étaient très pauvres. Ils vivaient dans des maisons construites en pierre ou en torchis, et recouvertes d'un toit de chaume. Celles-ci étaient situées dans des villages à proximité du château de leur seigneur. Leurs habitations avaient une pièce unique, avec un sol en terre battue.
On avait le corps recouvert par une quantité de couvertures et la seule partie du corps qui dépassait des couvertures, c'était la tête. Pour ne pas s'enrhumer, on mettait un bonnet de nuit, car c'est généralement par la tête que la chaleur de corps s'évacue et que l'on prend froid.
Les souverains dormaient assis par superstition. Les monarques, persuadés que le fait de dormir allongé était synonyme de mort ou de maladie, optaient pour une position assise.
Leurs vies tournaient donc uniquement autour des champs : défricher, labourer, semer et s'occuper des animaux. Dans des conditions de vie difficiles, la plupart des paysans étaient très pauvres. Ils vivaient dans des maisons de pierres ou de torchis, recouvertes d'un toit de chaume.
Définition de manant nom masculin
vieux et péjoratif Paysan. au figuré, vieux Homme grossier, sans éducation.
Au sein de la seigneurie cohabitent deux catégories de paysans : les vilains (hommes libres) qui ne doivent que des journées de travail (corvée) et les serfs qui ne peuvent ni se marier, ni hériter sans l'accord de leur seigneur.
Au Moyen Âge, les paysans sont généralement appelés « vilains » (du latin villanus, qui désigne un habitant de la campagne et dérive de villa, exploitation gallo-romaine).
1. Redevance annuelle due par le tenancier au seigneur. (Pesant sur la censive, le cens était en principe fixe et perpétuel et pouvait être en argent ou en nature.) 2.
De la naissance à 6 mois, mâle et femelle sont des faons. Le faon femelle gardera ce nom jusqu'à l'âge de 12 mois pour devenir une bichette. À partir de six mois, le faon mâle lui, devient un hère. À 24 mois, la bichette devient une biche et peut déjà être fécondée.
Par l'Édit du 8 août 1779, le roi Louis XVI abolit le servage (c'est-à-dire la « servitude personnelle et réelle ») sur les domaines royaux de France.