Elles sont près de deux fois plus nombreuses à vivre dans un ménage pauvre en conditions de vie, le plus souvent confronté à des insuffisances de ressources et des restrictions de consommation. Ces personnes handicapées présentent aussi des indicateurs de santé dégradés par rapport à l'ensemble de la population.
Les personnes handicapées ont des difficultés dans les relations sociales et elles ont généralement un réseau social plus petit. Cela est principalement dû à la discrimination et aux malentendus.
Symptômes & conséquences
Les actes de la vie quotidienne deviennent difficiles à gérer. La conscience de ces problématiques peut entraîner un sentiment de culpabilité ou de dévalorisation de soi qui engendre un repli sur soi et une grande vulnérabilité.
La peur de la différence, c'est donc aussi la peur de se voir soi-même dans l'autre. Enfin l'incapacité n'est jamais qu'une question de valeurs. La société en général voit le handicap avant tout en terme d'incapacité : la personne à mobilité réduite, l'aveugle, le déficient mental etc.
Une personne handicapée ou souffrant d'une maladie chronique sur trois déclare se sentir seule. Isolement, défiance, repli sur soi... Un cercle souvent vicieux.
Les entraves dans l'accès à la santé
Les personnes handicapées peuvent être empêchées d'accéder aux soins de santé en raison de pratiques et de politiques discriminatoires, du manque d'accès à l'information. Les régimes de sécurité sociale peuvent limiter la possibilité de couverture pour certaines maladies.
Être porteur d'un handicap soumet souvent à des discriminations sur le plan de l'accès à l'éducation, en dépit de la législation, fondée sur la loi handicap de 2005 et la ratification de la Convention internationale des personnes handicapées de 2007, souvent non appliquées de manière satisfaisante.
La France en 2020 compte près de 12 millions de personnes en situation de handicap. Parmi elles, 18% sont au chômage, ce qui représente près du double de la moyenne nationale. 67% déplorent également le manque d'accessibilité des lieux publics et déclarent avoir des difficultés à se déplacer.
Les déficiences associées les plus fréquemment déclarées sont les déficiences viscérales et métaboliques (46 % de la population des déficients visuels), les déficiences motrices (43 %), les déficiences intellectuelles ou du psychisme (41 %) ainsi que les déficiences auditives (35 %).
accidents, maladies génétiques et maladies chroniques sont les trois grandes causes de handicap. accidents de la route, accidents du travail, accidents domestiques sont responsables de handicaps variés (la simple chute est une cause fréquente de perte d'autonomie pour les personnes âgées).
La loi du 11 février 2005 reconnaît différents types de handicap dont le handicap moteur, sensoriel (auditif et visuel), mental, cognitif et psychique.
"Ce retard s'explique en premier lieu par le manque d'investissement et de responsabilité des entreprises dans ce domaine mais également par les besoins d'adapter les locaux au handicap. Cela nécessite parfois de gros aménagements que les entreprises n'ont pas les moyens de réaliser", selon Patrick Blum.
En effet, le handicap peut constituer un frein à la participation au marché du travail et de ce fait priver les parents des ressources nécessaires pour investir dans le capital humain de leur progéniture.
L'article 1 définit ainsi une personne handicapée : « Toute personne ayant une déficience entraînant une incapacité significative et persistante et qui est sujette à rencontrer des obstacles dans l'accomplissement d'activités courantes ».
Le terme sourd aveugle est un terme générique qui renvoie à une atteinte grave et concomitante de l'audition et de la vision. Ce handicap rend très difficile toute communication et toute participation à des activités sociales ordinaires.» C'est donc un handicap très lourd ?
Les personnes handicapées font face à des obstacles réels pour accéder à un emploi mais lorsqu'elles y parviennent, elles trouvent leur place dans l'entreprise. De surcroit, elles indiquent que si elles n'avaient plus besoin d'argent pour vivre, elles continueraient à travailler.
« L'infarctus cérébral » est la première cause de handicap acquis à l'âge adulte. L'AVC peut se manifester de plusieurs façons : perte de la motricité, trouble du langage, perte de la vue, etc.
Les handicapés subissent les mêmes formes de discrimination: taux élevés de chômage, préjugés concernant leur productivité et, souvent, exclusion du marché du travail. Ils se heur- tent également à une discrimination à l'embauche.
Depuis la nuit des temps, les déficiences physiques sont utilisées pour imager le mal ou la turpitude, tels les pirates dépouillés d'une jambe, d'un œil ou d'une main. Plus récemment, les mauvais penchants de certains personnages ont été présentés comme étant le résultat de leur ressentiment envers leur handicap.
Le capacitisme ou validisme est une oppression pouvant prendre la forme de discrimination, de préjugé ou de traitement défavorable contre les personnes vivant un handicap (paraplégie, tétraplégie, amputation, malformation mais aussi dyspraxie, schizophrénie, troubles psychiques, autisme, trisomie, etc).
Lorsque le plafonnement de l'avantage fiscal résultant du quotient familial s'applique, les contribuables invalides bénéficient d'une réduction d'impôt complémentaire égale au maximum à 1 547 € par demi-part liée à l'invalidité et 1 547 / 2 par quart de part.
Les personnes handicapées ou à mobilité réduite munies d'une des deux cartes de stationnement (ou les personnes les accompagnant) peuvent utiliser gratuitement et sans limitation de durée toutes les places de stationnement ouvertes au public.