Avez-vous des conseils à donner aux personnes atteintes de la même pathologie ? Il est important de rester actif, car la maladie nous incite facilement à rester enfermé à la maison et donc à s'isoler. Faire du vélo ou de la marche, c'est nécessaire, les muscles en ont besoin.
«C'est pour cela qu'il est fondamental de faire le diagnostic avant que les dégâts ne soient irréversibles. En arrêtant de fumer, ou en se soustrayant à l'exposition professionnelle en cause, il est possible de stabiliser la maladie», insiste le Pr Huchon.
Il n'existe aucun traitement curatif mais l'arrêt du tabac, certains traitements (bronchodilatateurs) et la réhabilitation respiratoire peuvent ralentir la progression de la maladie. Le traitement peut également être chirurgical dans les cas d'emphysème très sévères (greffe de poumon).
En moyenne, l'espérance de vie pour un emphysème pulmonaire est de 48 ans pour les fumeurs et de 67 ans pour les non-fumeurs.
L'emphysème est une maladie respiratoire qui ne se soigne pas. Toutefois, des mesures appropriées peuvent limiter l'évolution de la pathologie et améliorer les conditions de vie du patient ainsi que son espérance de vie : l'arrêt du tabac.
des comprimés de théophylline ou glucocorticoïdes ; des antibiotiques en cas d'infection ; de l'oxygène à domicile pour un emphysème en stade terminal ; le patient doit également se faire vacciner contre la grippe et le pneumocoque, car l'emphysème rend les poumons plus sensibles aux infections.
Stade I léger : le Volume Expiratoire Maximal par Seconde (VEMS) est supérieur ou égal à 80 % de la valeur prédite. Stade II modéré : le VEMS est compris entre 50 et 80 % Stade III sévère : le VEMS est compris entre 30 et 50 % Stade IV très sévère : le VEMS est inférieur à 30 %
une sensation d'oppression thoracique parfois douloureuse ; une respiration accélérée avec une diminution des mouvements respiratoires (parfois avec une phase d'expiration plus longue) ; la cage thoracique qui se rétrécit et une mobilité très faible.
Une étude confirme les intrications entre emphysème et cancer du poumon. Selon une méta-analyse néerlandaise, l'emphysème diagnostiqué au scanner thoracique et évalué visuellement ou quantitativement serait associé à un risque de 2,3 fois plus élevé de cancer du poumon.
Emphysème primitif : le taux d'invalidité sera évalué en fonction des critères d'insuffisance respiratoire définis au chapitre concerné. - asthme avec gêne intercritique et asthme à dyspnée continue : 70 à 100 %.
Le traitement de la BPCO et de l'emphysème dépendent du stade de la maladie et de ses complications : bronchodilatateurs de courte ou longue durée utilisés par voie inhalée, corticoïdes inhalés et oxygénothérapie peuvent être proposés en association avec un sevrage tabagique strict et une réhabilitation respiratoire.
L'emphysème peut faire partie d'une maladie pulmonaire appelée maladie pulmonaire obstructive chronique ou MPOC. L'emphysème résulte habituellement de l'exposition à des toxines provenant des cigarettes ainsi que de la pollution, de la poussière, des vapeurs chimiques et de substances irritantes.
Des exercices d'aérobie comme la marche et le vélo d'appartement permettent d'augmenter l'endurance cardio-respiratoire. Des exercices de renforcement musculaire en force surtout des membres inférieurs sont très importants pour améliorer le volume musculaire. On peut faire des exercices de squat, de presse.
En moyenne, le nombre d'exacerbations est compris entre 2 et 3 par an quand la maladie est évoluée. L'insuffisance respiratoire devient rapidement chronique en cas d'emphysème et des épisodes de décompensation aiguë rythment l'évolution. L'emphysème correspond à des lésions irréversibles.
A terme, la BPCO peut évoluer vers l'insuffisance respiratoire, qui nécessite un apport extérieur en oxygène. A ce stade, le taux de survie à 5 ans est inférieur à 50%.
C'est "le grand emphysème". Le poumon est distendu, peu élastique, il se "dégonfle" peu à l'expiration L'emphysème siège dans la totalité du poumon mais est plus sévère aux lobes inférieurs.
Il peut s'agir d'un sport comme la marche à pied, la natation, le yoga, le vélo ou encore un programme de renforcement musculaire adapté.
Les conséquences de l'emphysème compromettent le fonctionnement des poumons : l'oxygénation du sang et la libération de gaz carbonique (CO2) sont plus difficiles, l'expiration de l'air se fait avec peine (air trapping). Il peut en résulter une difficulté à respirer (dyspnée).
Symptômes de l'emphysème pulmonaire
C'est le principal symptôme de l'emphysème. Progressivement, elle invalide le patient, car elle s'installe sur la durée. La personne atteinte s'essouffle au moindre effort. La pâleur et la fatigue sont les seuls signes associés à la dyspnée.
Elle est parfois désignée sous le nom d'« emphysème » ou de « bronchite chronique ». L'emphysème désigne habituellement la destruction des alvéoles pulmonaires. La bronchite chronique désigne une toux chronique qui s'accompagne d'expectorations dues à l'inflammation des voies respiratoires.
La principale complication de l'emphysème pulmonaire est la survenue d'une insuffisance respiratoire chronique grave avec nécessité d'administrer de l'oxygène au long cours pour maintenir une oxygénation satisfaisante de l'organisme.
Plus sensible que la radiographie du thorax, le scanner thoracique est l'examen de référence pour le diagnostic de l'emphysème 8. Il permet d'observer des « bulles » d'air qui n'apparaissent pas nécessairement à la radiographie. Celles-ci figurent en noir, tandis que les liquides et tissus sains sont blancs.
La bronchopneumopathie chronique obstructive, également appelée BPCO, est une forme grave de bronchite qui affecte le souffle et provoque des dommages irréversibles des poumons.
Dans environ 90 % des cas, l'emphysème est lié au tabagisme. Cependant, en prenant des mesures telles que l'arrêt du tabac, la gestion des infections virales, la collaboration avec des médecins généralistes et l'adoption d'un mode de vie sain, il est possible de ralentir la progression de la maladie.
L'oxygénothérapie a heureusement peu d'effets secondaires, à condition que le débit d'oxygène soit adapté au patient. Un débit trop élevé peut causer des maux de tête. Par contre, un débit trop faible nuit à l'efficacité de la thérapie.