Apprendre à s'aimer, à se pardonner, à être indulgent avec soi et les autres, à être son propre ami, à se respecter, à s'accepter même imparfait, aide à avancer sur le chemin de l'estime de soi. Des techniques comme l'auto-hypnose, le développement personnel, peuvent améliorer l'estime de soi.
Nous éprouvons de la honte quand nous ressentons la douloureuse sensation de ne pas être à la hauteur ou bien d'être imparfait ou indigne. La honte est le contraire de la fierté, mais elle ressemble beaucoup à la culpabilité : ces deux émotions comprennent une estime de soi négative.
La honte a une dimension corporelle. Elle est très souvent associée au thème de la sexualité et de l'image de soi par le corps. Quand je parlais d'exhibitionnisme, c'était au sens large. Il peut être social et se caractériser par un besoin de montrer sa réussite, sa richesse, son pouvoir.
À l'autre extrémité se trouve la honte toxique, qui condamne la personne à vivre avec un sentiment d'infériorité ou d'inadéquation (Zupancic et Kreidler, 1998).
Une maladie honteuse. On lit cette expression partout et surtout, à propos de dizaines d'affections différentes. Le cancer anal, les troubles obsessionnels compulsifs, le psoriasis, mais aussi la gale, la dépression, l'épilepsie, la maladie de Verneuil, la polyarthrite rhumatoïde, le Sida, l'alcoolisme…
La honte a une dimension corporelle. Elle est liée à la frontière corporelle, à la peau et à l'hygiène du corps. Elle est très souvent associée au thème de la sexualité et de l'image de soi par le corps.
Cela peut être le cas chez les personnes ayant un entourage très culpabilisant, qui ont du mal avec leurs échecs, le jugement des autres, ou ayant vécu des situations traumatiques tout au long de leur vie. Identifier la cause et les situations où on se sent honteux permet ensuite d'agir pour reprendre confiance en soi.
Une personne qui éprouve de la honte peut rougir, transpirer ou montrer d'autres signes physiques de malaise. Elle peut donner envie de fuir la situation ou de se cacher pour éviter le regard des autres. Elle peut provoquer une variété d'émotions, telles que la tristesse, la colère, l'anxiété ou la peur.
Ce sentiment témoigne de notre responsabilité. Il n'est pas seulement tristesse et repli sur soi, il porte en lui de la colère, une énergie transformatrice. C'est pourquoi Marx proclame que la honte est révolutionnaire.
La honte est en effet un signal émotionnel désintégrateur (avec tout ce que l'émotion, bien sûr, implique d'états du corps et de fantasmes), alors que la culpabilité est plutôt un signal émotionnel intégrateur et donc structurant.
Redouter la survenue de ce phénomène constitue l'éreutophobie. L'angoisse qui s'y trouve attachée reste parfois modérée, n'apportant que peu de gêne ; plus marquée, elle est très pénible pour le sujet, à l'origine de conduites visant à masquer partiellement le visage et son rougissement.
Pardonnez. Ne vous focalisez pas sur cet échec, passez à autre chose. Ruminer et organiser une vengeance sont une perte de temps et d'énergie, et n'effaceront jamais ce que vous avez ressenti. Profitez de chaque instant libre pour faire des choses qui vous plaisent et qui vous donnent confiance en vous.
La différence de la honte à la timidité est que la première considère ce qu'on a fait et ce qu'on est devenu, la seconde la différence entre ce qu'on est et ce qu'on aurait dû être.
Honte liée à la déception ou à l'échec
Si vos attentes ne sont pas satisfaites ou si vous échouez dans quelque chose, vous pouvez ressentir de la honte d'être soi-même liée à l'échec ou à la déception. Ceci est étroitement lié à la honte de la défaite.
Sentiment d'abaissement, d'humiliation qui résulte d'une atteinte à l'honneur, à la dignité : Couvrir quelqu'un de honte. 2. Sentiment d'avoir commis une action indigne de soi, ou crainte d'avoir à subir le jugement défavorable d'autrui : Rougir de honte.
La honte est affaire de regard. Elle n'a pas, comme la culpabilité, la ressource du discours pour ouvrir à l'oubli ou au pardon. Elle touche au corps et à l'être. Sa morsure est d'autant plus douloureuse qu'elle exhibe une situation ou une face impossible à effacer.
La culpabilité est une façon de nous punir de nos fautes réelles ou imaginées. La toute puissance, la personne a le sentiment d'avoir un pouvoir sur les évènements passés.
Le meilleur moyen de se faire confiance c'est d'affronter ses peurs et d'explorer ses croyances. Il arrive que celles-ci soient parfois fausses et infondées. Et pour cela il faut élargir sa zone de confort en prenant le risque d'en sortir. En un mot, pour être vous-même n'attendez pas d'avoir confiance en vous.
La culpabilité a un effet paralysant. Elle donne l'impression d'être incapable d'avancer. Elle nous tire vers l'arrière. Son poids peut mener à un fort sentiment d'impuissance : « Je ne sais plus quoi faire », « Je pense que je ne m'en sortirai jamais », « Je ne suis pas aussi endurant(e) que je le croyais »…
« La honte, quant à elle, est le sentiment que vous n'êtes pas assez bien en tant que personne, et elle découle souvent de la peur d'être rejeté. Ainsi, elle se concentre sur vous-même : je suis lamentable. » « La honte survient souvent lorsque nous pensons qu'il y a quelque chose d'imparfait ou de mauvais en nous. »
«Hchouma», vous savez ce que ça veut dire? C'est une expression arabe qui renvoie à la honte ou à un code moral à respecter.
Le premier objet de la honte serait donc le regard, avant que ne surgisse, ou pas, la voix. Mais alors, quid du jugement, quand il pousse à la honte ? Il nous semble qu'il pourra être cela : une voix qui sonorise ce regard, sinon dans le réel, du moins dans l'imaginaire, et qui inscrit sur lui son effet.
La maladie de Verneuil, du nom du chirurgien qui l'a décrite en 1854, est aussi appelée hidradénite ou hidrosadénite suppurative. C'est une inflammation chronique et suppurante de la peau qui ne touche que les zones du corps où il existe une certaine variété de glandes de la sueur appelées glandes apocrines.
Qui, par pusillanimité, timidité, pudeur, n'ose pas avouer ouvertement ses convictions, ses opinions ou dévoiler la situation où il se trouve : Des partisans honteux du colonialisme.