Au contraire lorsqu'on découvre un anévrisme qui n'a jamais saigné chez quelqu'un, c'est une chance. Il est sûr d'en guérir», explique le Pr Jacques Foret. La Société de neurologie rappelle que la plupart des gens qui ont un anévrisme ne le sauront jamais.
Traitement et Prévention
Selon l'emplacement de l'anévrisme, l'utilisation de médicaments comme des bêtabloquants peut servir à ralentir la progression de l'anévrisme, en particulier ceux de l'aorte. Le traitement principal d'une rupture d'anévrisme est une intervention chirurgicale d'urgence.
Un anévrisme est une dilatation localisée sur la paroi d'une artère. Il se caractérise par une bosse ou un gonflement dans une partie affaiblie de la paroi du vaisseau. Au fil des années, sous l'influence de la pression sanguine, l'anévrisme prend du volume et grossit comme un ballon.
«Toute situation de stress entraîne des modifications de la tension artérielle et peut provoquer une rupture», répond sans ambages le professeur Aimée Redondo, de l'hôpital Beaujon.
Il n'existe actuellement aucun élément dans la littérature pour déconseiller ou contre-indiquer l'activité sportive chez les patients porteurs d'anévrismes intracrâniens ou de cavernomes cérébraux (niveau de preuve 4).
La prévention vise essentiellement à limiter la progression des anévrismes pour éviter la rupture. Les mesures habituelles destinées à réduire le risque de maladie cardiovasculaire sont recommandées : alimentation équilibrée, activité physique régulière et arrêt du tabac.
L'incidence des anévrismes dans la population générale est d'environ 2 %, tandis que ce risque s'élève à 4 % si un membre de la famille au premier degré (père, mère, enfants, frères et sœurs) présente déjà un anévrisme, et à 8 % si deux membres de la famille au premier degré sont atteints d'un anévrisme.
Un anévrisme cérébral peut résulter d'une anomalie congénitale, de certaines pathologies héréditaires ou d'autres affections dégénératives, telles que l'hypertension (hypertension artérielle) ou l'athérosclérose (accumulation de graisse dans les artères, conduisant souvent à un infarctus ou un AVC).
L'anévrisme cérébral est une petite poche qui se forme sur une artère du cerveau. "C'est un peu comme une hernie sur une chambre à air", explique le Professeur Emmanuel Houdart, neuroradiologue à l'hôpital Lariboisière à Paris. Cet anévrisme se développe avec le temps. La poche, au départ minuscule, grandit.
Une surveillance échographique régulière est mise en place par un spécialiste (cardiologue, médecin de médecine vasculaire, chirurgien vasculaire) et la chirurgie est prescrite si : le diamètre de l'anévrisme est supérieur à 5 cm ; ce diamètre croît de plus de 1 cm par an.
Lorsque l'anévrisme dépasse les cinq centimètres de diamètre, il faut absolument opérer car il grossit inéluctablement et menace de rompre à tout moment. Une rupture d'anévrisme est bien évidemment dramatique car elle est mortelle dans plus de 80% des cas.
L'anévrisme est une dilatation de la paroi de l'artère dont la rupture entraîne une hémorragie, avec un risque de mortalité. La rupture d'anévrisme est une complication grave de l'anévrisme quelle que soit sa localisation, avec un risque de mortalité. Il peut affecter l'aorte, le coeur ou le cerveau.
"Dans la vraie rupture anévrismale qui occasionne une hémorragie méningée ou sous arachnoïdienne (espaces qui entourent le cerveau), l'accident est très grave. On estime que 50 % des gens décèdent. Et dans les survivants, au moins 20 % vont garder des séquelles neurologiques. On peut donc s'en sortir.
Les anévrismes de l'aorte thoracique se rompent parfois, ce qui provoque une douleur insoutenable (commençant dans la partie haute du dos et se propageant vers le bas du dos et dans l'abdomen), une hypotension artérielle et le décès.
L'échographie de l'aorte est l'examen le plus simple pour faire le diagnostic d'anévrisme de l'aorte abdominale. Le scanner de l'aorte étudie plus précisément l'anévrisme, ses dimensions et son extension.
Une manière de traiter l'anévrisme consiste à le boucher en passant par les artères. Sous anesthésie générale, un petit tuyau appelé microcathéter est introduit par l'artère fémorale au pli de l'aine et remonté jusqu'au cerveau dans l'artère où est situé l'anévrisme (figure 2).
Votre chirurgien pratiquera une petite incision dans une artère au niveau d'une ou des deux aines. Il insérera une prothèse synthétique, appelée une endoprothèse, par l'intérieur de l'artère jusqu'à l'aorte. Puis, la prothèse sera déployée de façon à exclure l'anévrisme de la circulation sanguine.
Quels sont les risques d'une embolisation ? Toute procédure qui place un cathéter à l'intérieur d'un vaisseau sanguin comporte certains risques. Après l'intervention, des ecchymoses peuvent apparaitre mais disparaitront en quelques semaines.
Le caillot qui bouche le vaisseau peut avoir été amené par la circulation sanguine (AVC embolique), ou s'être formé directement dans le cerveau (thrombose). Ce type d'AVC s'oppose à l'AVC hémorragique, causé par la rupture d'un vaisseau sanguin à l'intérieur du cerveau, entraînant une hémorragie.
Il est souvent provoqué par une faiblesse du tissu vasculaire, mais il peut aussi survenir plus tard dans la vie en raison d'une maladie, d'un traumatisme crânien, de la prise de contraceptifs oraux ou de certaines habitudes de vie (tabagisme, consommation excessive d'alcool).
"Le déterminant le plus important de la survie à long terme était l'âge au moment de l'AVC", indiquent les auteurs. "Dans le groupe d'âge de 65 à 72 ans, 11 % ont survécu 15 ans après l'AVC. Dans le groupe d'âge moins de 65 ans, 28% ont survécu 15 ans".
L'anévrisme cérébral : définition
Le plus souvent, l'anévrisme cérébral intervient à la suite d'une rupture d'un vaisseau qui se produit dans l'espace entre le cerveau et les tissus, appelés méninges, couvrant le cerveau. Ce type d'accident vasculaire cérébral hémorragique est appelé hémorragie sous-arachnoïdienne.