Lorsque le cerveau se sent en danger, il enclenche en effet un système d'autoprotection menant à deux possibilités : prendre de plein fouet le moment présent associé au mauvais souvenir et réagir sur le coup des émotions, ou mettre de côté ces flashs anxiogènes pour continuer d'avancer.
Lorsque le cerveau se sent en danger, il enclenche en effet un système d'autoprotection menant à deux possibilités : prendre de plein fouet le moment présent associé au mauvais souvenir et réagir sur le coup des émotions, ou mettre de côté ces flashs anxiogènes pour continuer d'avancer.
Pour se libérer de l'emprise d'un souvenir pénible, il faut accepter de bouger, en prenant des initiatives personnelles. Cela ne se fait pas du jour au lendemain. Passer à une vision plus positive de l'existence, c'est un travail sur soi qui nécessite quelques efforts. Les expériences négatives font partie de la vie.
La prise en charge du choc émotionnel repose sur différents piliers : "outre le fait d'être entouré affectivement, il est important de verbaliser, de mettre des mots sur ce qui a été vécu mais aussi de dormir et de s'hydrater, indique le Dr Gérard Macqueron.
Comprendre ce qui nous est arrivé, identifier nos blessures, donner la parole aux différentes parties de nous qui nous appellent à l'aide, nous permet d'accepter ce que nous avons vécu, de renoncer à avoir un passé meilleur, et à vivre enfin notre présent au présent.
Énergie positive. Notre esprit est vraiment remarquable, et comme il est capable de ressentir l'énergie négative et la mauvaise parole, il peut aussi sentir quand quelqu'un nous aime et nous soutient. Même s'ils sont à des kilomètres, notre esprit peut les ressentir, comme si nous étions connectés.
Ce qui est certain, c'est que ce n'est pas la même chose d'essayer d'oublier une pensée qu'un sentiment ou une émotion. Le premier cas est possible, il suffit de s'habituer à penser à d'autres choses, à imaginer ou à se dire “STOP” ou “ÇA SUFFIT” lorsque quelque chose survient dans notre esprit.
Vivre constamment dans le passé, c'est sentir en soi le temps qui file, passe et trépasse, de façon particulièrement douloureuse. Si douloureuse que certains refusent de croire que ce qui a eu lieu (une histoire d'amour, une enfance identifiée comme « heureuse », une période épanouissante au travail, etc.)
Pour aller de l'avant, il faut se focaliser sur le présent et viser loin. Le passé, tirez-en des leçons et c'est tout. La première habitude à avoir est donc quelque chose que vous connaissez bien. Cependant, vous devez intégrer cette pratique à votre quotidien de façon plus rigoureuse à partir d'aujourd'hui.
Distraire son esprit en discutant, entretenir le scepticisme et se donner une limite de temps comptent parmi les méthodes efficaces pour lutter contre la rumination, un réflexe susceptible d'augmenter le stress et les risques de dépression, selon Sonia Lupien.
L'épuisement émotionnel est un état de surcharge face à l'effort. On ne parle pas uniquement d'excès professionnels, mais aussi de la charge d'assumer des conflits, des responsabilités ou des stimuli de type émotionnels ou cognitifs. L'épuisement émotionnel n'arrive pas du jour au lendemain.
✓ Angoisse, réaction de sursaut exagéré (impression que la personne est sur le qui-vive) ✓ Etat anxieux (agitation ou inhibition…) ✓ Fatigue ✓ Troubles du sommeil (cauchemar, trouble de l'endormissement, réveil intempestif…) ✓ Troubles de l'appétit (de la perte d'appétit vers une suralimentation anarchique…)
Le stress émotionnel, comme celui provoqué par les émotions bloquées, n'est pas seulement lié aux troubles mentaux, mais aussi à des problèmes physiques comme les maladies cardiaques, les troubles intestinaux, les maux de tête, l'insomnie et les troubles auto-immunes.
Le mal de vivre est souvent lié à des états dépressifs ou à des troubles émotifs. Ce profond et intime mal de vivre demeure traitable.
Un autre élément de la guérison intérieure est la réconciliation avec le prochain. En effet, si nous ne nous réconcilions pas avec le prochain, si nous ne lui pardonnons pas, nous sommes encore liés à lui, l'énergie négative de la blessure continue à agir en nous. Pour se réconcilier, il faut toujours être deux.