Les personnes dyslexiques voient souvent les lettres ou des mots en désordre, inversés ou mélangés. Ils éprouvent une sorte de pression, de confusion lorsqu'ils lisent.
Tous les enfants et adultes dyslexiques ne voient donc pas les lettres, les chiffres ou les mots à l'envers. Cela peut exister mais reste une minorité. La majorité des enfants et adultes dyslexiques voient les textes tout à fait normalement mais ne parvient pas à décoder les sons qui les composent.
Les enfants atteints de dyslexie ont beaucoup de mal à voir les lettres normales. Au lieu de cela, ils voient certaines lettres à l'envers ou inversées (“p” à la place de “q”) ou peuvent les inverser.
D'autres différencient mal les lettres qui se ressemblent, comme le « o », le « e » et le « c ». Mais les dyslexiques peuvent aussi inverser la totalité du mot, comme « car » qui devient « rac » ou encore « lac » qui devient « cal ».
Certains enfants dyslexiques ne font toutefois pas d'erreurs en lisant, mais leur vitesse de lecture est très lente. Dans tous les cas, l'enfant qui souffre de dyslexie peut avoir de la difficulté à comprendre ce qu'il lit, peu importe qu'il lise lentement ou vite, qu'il fasse beaucoup d'erreurs ou non.
Menée en novembre 2020, une étude de l'Université de Californie a démontré que les dyslexiques possédaient une hypersensibilité émotionnelle accrue et une meilleure conscience d'eux-mêmes. Un Haut Potentiel Emotionnel (HPE) qui peut devenir un indéniable atout dans les relations humaines.
encourager la compréhension du texte pour favoriser l'accès au sens des mots ; travailler le vocabulaire afin de le retenir efficacement et progresser en lecture ; partager la lecture ensemble pour lui donner le plaisir de lire ; développer son goût pour la lecture afin de le motiver à lire quotidiennement.
La dyslexie phonologique entraîne une confusion des sons et une difficulté à les assembler pour former des mots. On observe aussi un problème de transcription des lettres en sons. Cela rend difficile la lecture de mots nouveaux, et pousse l'enfant à favoriser la lecture globale.
La conscience phonologique
Selon l'hypothèse dominante aujourd'hui (la théorie dite phonologique), le principal problème des enfants dyslexiques se situe dans un déficit de leur conscience phonologique.
Plusieurs méthodes peuvent faciliter la lecture chez l'enfant dyslexique, comme la lecture à l'unisson, l'utilisation d'un cache et une mise en page facile à comprendre. Poser des questions à l'enfant dyslexique l'aide à comprendre ce qu'il lit. Le goût de la lecture peut aussi se développer chez l'enfant dyslexique.
Lors de la lecture, les personnes avec dyslexie peinent à associer les lettres et les sons. Ce déficit avant tout phonologique est lié dans le cerveau à une altération de la fonction oscillatoire autour de 30 Hz, dite «gamma».
Les dyslexiques possèdent de nombreuses qualités : ils ont plus d'empathie et sont capables de perceptions que nous n'avons pas. Ils ont une pensée différente de la notre. Souvent ils vont répondre à côté, inventent des mots, ils vont avoir des troubles de la concentration.
Grâce à des filtres électroniques, les lunettes suppriment l'image miroir qui se forme dans le cerveau des personnes dyslexiques. L'efficacité des lunettes est estimée de 75 à 90 %.
Les sports de combat, qu'il s'agisse de judo, d'arts martiaux ou de lutte, permettent à votre enfant de développer son endurance, sa souplesse, sa force… Très bénéfiques pour l'enfant dyspraxique, elles favorisent la gestion et la coordination des gestes de manière naturelle, car fait appel à son instinct de survie.
Lorsqu'il est diagnostiqué, l'enfant peut être intégré à une classe ordinaire dans l'école dont il dépend. Si cela s'avère compliqué, il peut être orienté vers une classe spécialisée dans une école ordinaire en intégration scolaire collective : ULIS (Unité Localisée pour l'Inclusion Scolaire).
La dyspraxie est une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires (nommé praxie). Ce trouble des apprentissages résulte d'un dysfonctionnement de la zone cérébrale qui commande la motricité. La dyspraxie est fréquente et touche 5 à 7 % des enfants de 5-11 ans.
Une question de rythme
C'est ce qui se passerait dans le cerveau des enfants dys : à cause de la mise en place déficiente de leurs connexions réciproques, les régions impliquées dans un apprentissage ou une fonction cognitive ne parviendraient pas à se synchroniser, provoquant le trouble dans un apprentissage donné.
Les personnes dyslexiques et dys sont régulièrement doivent faire face à leur difficulté, donc à leur handicap. Ce sont donc les troubles dys qui placent les personnes dys en situation de handicap face à des tâches qui sont aisées à d'autres individus. La dyslexie est reconnue depuis 1991 par l'OMS.
L'association de plusieurs de troubles « dys » (deux ou plus) « est fréquente chez un même enfant : cela suggère l'existence possible d'un mécanisme commun qui serait à l'origine de ces dysfonctionnements, vraisemblablement au cours du développement.
Ces différences de connexions, ce schéma cérébral atypique permettent de développer des compétences intéressantes pour les recruteurs. Les spécialistes ont d'ailleurs remarqué que la dyslexie au travail est très présente dans les métiers de l'art, de l'ingénierie, du design et de l'entrepreneuriat.
La rééducation consiste principalement à suivre régulièrement des séances d'orthophonie (rééducation du langage). La fréquence des séances de rééducation et la durée du traitement sont adaptées à chaque cas, selon le bilan initial et les progrès réalisés.
Au vu des différents systèmes phonologiques, une personne dyslexique aura sans doute plus de facilité à apprendre une langue étrangère telle que l'allemand, l'italien ou l'espagnol. Il faut savoir qu'en espagnol ou en italien, une lettre a le même phonème (son), ce qui n'est pas le cas en anglais.