Paradoxalement Voltaire affirme la nécessité de la croyance en Dieu et le danger des religions établies, trop souvent enclines à la superstition, à l'intolérance et à la barbarie. «Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer», mais le culte de ce Dieu doit incliner les hommes à la tolérance et non au fanatisme.
S'il militait contre le fanatisme religieux, Voltaire était loin d'être athée. Ce n'est pas un hasard si l'une de ses déclarations préférées était sa maxime : «Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer».
Pour ce philosophe, le fanatisme religieux revient toujours à se croire autorisé à venger une divinité outragée; le philosophe précise: Le mal est venu de cette idée qu'il faut venger la divinité. Mais il faut faire honorer la divinité, et ne la venger jamais. (Ibid.).
Voltaire s'est battu, avec obstination, talent et courage (jusqu'à l'emprisonnement) pour la liberté religieuse, la liberté de pensée et d'expression. Il a défendu ceux qui étaient victimes d'un despotisme absolu, dont le modèle lui semblait être le règne de Louis XIV.
Un ouvrage antidote à prescrire sans modération. Auteur spirituel aux dizaines de milliers de lecteurs, Adrien Candiard interroge ici le choc entre les cultures en nous montrant pourquoi et comment nous ne comprenons rien à l'islam.
Paradoxalement Voltaire affirme la nécessité de la croyance en Dieu et le danger des religions établies, trop souvent enclines à la superstition, à l'intolérance et à la barbarie. «Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer», mais le culte de ce Dieu doit incliner les hommes à la tolérance et non au fanatisme.
Le fanatisme est à la superstition ce que le transport est à la fièvre, ce que la rage est à la colère. Celui qui a des extases, des visions, qui prend des songes pour des réalités, et ses imaginations pour des prophéties, est un enthousiaste ; celui qui soutient sa folie par le meurtre est un fanatique.
Dans "Candide", la religion est intolérante. D'abord, les croyants sont physiquement séparés par communautés, quartiers, isolés pour pratiquer leur culte. Ensuite, les catholiques et notamment les organisations importantes comme les Jésuites ou l'Inquisition veulent éliminer les non et mauvais croyants.
La laïcité garantit la liberté de conscience. De celle-ci découle la liberté de manifester ses croyances ou convictions dans les limites du respect de l'ordre public.
La liberté de religion ou de conviction, qui protège les croyants comme les non-croyants, permet aux personnes dans toute leur diversité, individuellement ou en communauté, de décider elles-mêmes de leurs croyances et de leur mode de vie.
Quels sont les ressorts psychologiques du fanatisme dont on n'expose souvent que les causes sociales ou géopolitiques ? Le psychanalyste, Gérard Haddad, nous répond aujourd'hui en nous parlant avec clarté de concepts difficiles : blessure narcissique, refoulement, complexe d'Oedipe...
Le fanatisme commence quand on nie la différence de nature entre savoir et croire et quand on convertit une croyance en savoir objectif universalisable au même titre que ce qui est scientifiquement vérifiable. la complexité du réel. Le fanatique cherche l'autorité d'un maître.
La solution politique et juridique préventive au fanatisme est, dès lors, à la fois la séparation stricte des domaines spirituel et temporel de l'Église et de l'État, et l'intégration des diverses religions à la vie éthique.
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
La morale de Voltaire est que le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin ( car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d'autrui ).
Persuadé que la fortune des nantis profite aussi aux plus démunis, il propose une des premières théories du ruissellement : réinvesties dans l'économie, les ressources des riches stimulent croissance et emploi.
La laïcité garantit la liberté de conscience à tous. Chacun est libre de croire ou de ne pas croire. Elle permet la libre expression de ses convictions, dans le respect de celles d'autrui et dans les limites de l'ordre public.
Par extension, le prosélytisme désigne le zèle déployé afin de rallier des personnes à un dogme, une cause, une théorie ou doctrine, parfois en imposant des convictions.
Selon l'usage actuellement le plus répandu, le nom s'écrit laïc au masculin et laïque au féminin : un laïc (opposé à un clerc, un religieux), une laïque. La laïque (= familièrement, l'école primaire laïque).
En prononçant sa fameuse citation, Candide montre qu'il a trouvé sa propre philosophie et qu'il a grandi intérieurement. De ce point de vue, le terme de jardin trouve un sens abstrait et se réfère à Candide lui-même, celui qui doit entretenir, développer et perfectionner ses qualités personnelles.
Voltaire écrit Candide en 1758 et le fait publier à Genève en 1759 de façon anonyme : son auteur se cachant, pour mieux échapper à la censure, sous le masque du docteur Ralph ! L'ouvrage est un succès malgré sa condamnation : on reproche à son auteur d'avoir voulu présenter l'univers sous sa forme la plus hideuse !
L'un des objectifs de Candide ou l'Optimisme, conte philosophique de Voltaire (1759), est la critique de l'optimisme métaphysique de Leibniz qui, simplifié par certains de ses disciples, affirme que notre monde est le meilleur des mondes possibles.
Outre les grands mouvements historiques, il existe aussi « le fanatisme du quotidien », le fanatisme au sein de la famille.
→ doc 2 = Pourquoi Voltaire admire t-il la monarchie Anglaise? Il admire car c'est le seul pays où le pouvoir du Roi a été réglé -> il y a eu des règles établies par la guerre = le peuple a résisté au Roi et donc le Roi a été obligé d'accepter des règles. C'est toujours comme cela que fonctionne la monarchie Anglaise.
I.
Le courant philosophique des Lumières traverse le xviiie siècle, remettant en cause les fondements des systèmes politiques, notamment du royaume de France : monarchie de droit divin, concentration des pouvoirs, intolérance religieuse. Voltaire (1694-1778) est l'un des principaux philosophes des Lumières.