Le Parlement hellénique est composé de 300 députés élus au suffrage universel direct pour un mandat de quatre ans. Ont le droit de vote tous les citoyens grecs âgés de dix-huit ans révolus ; sont éligibles tous les citoyens grecs âgés de vingt-cinq ans révolus.
L'Ecclésia
C'est l'assemblée qui rassemble tous les citoyens réunis sur la colline de la Pnyx. Elle vote les lois en général avec un quorum de 6 000 citoyens, en certaines circonstances ; la participation est normalement inférieure à ce chiffre si l'on en croit Thucydide.
a)Les citoyens gouvernent
Les citoyens se réunissent sur une colline d'Athènes : la Pnyx pour voter les lois et prendre des décisions politiques, c'est l' Ecclésia . L'Ecclésia vote les lois, décide de la guerre et vote l'ostracisme, c'est à dire l'exil pour dix ans, d'un ambitieux qui menace la cité.
L'Ecclésia
L'Écclésia est l'institution qui représente le plus la démocratie directe d'Athènes. C'est une assemblée de citoyens qui prend toutes les décisions concernant la cité. L'Écclésia se réunit 3 à 4 fois par mois sur la colline de la Pnyx.
Dans la Grèce antique, l'ostracisme (en grec ancien ὀστρακισμός / ostrakismós) était un vote par lequel l'Ecclésia (l'assemblée des citoyens) prononçait le bannissement de l'un de ses citoyens, dont le nom était inscrit sur un tesson de céramique désigné par le terme ostrakon, signifiant coquille d'huître.
ecclésia n.f. Assemblée du peuple dans la cité grecque.
Le partage de la citoyenneté
Pour les Athéniens, la démocratie ne se limite pas à l'élection de représentants mais implique un exercice effectif du pouvoir par tous les citoyens. C'est ce "partage" à parts égales du pouvoir du demos que garantit le principe d'isonomie.
Les citoyens votent les lois à main levée, ils élisent une partie des magistrats (les stratèges) et jugent les hommes politiques malhonnêtes. Tout citoyen peut proposer une loi. Le Conseil des Cinq-Cents (ou Boulé) qui siège sur l'Agora, examine les propositions de lois, les prépare et donne son accord pour leur vote.
On voit que dès ses origines, la démocratie athénienne repose sur des principes simples mais intangibles : la participation directe des citoyens à l'exercice effectif du pouvoir, la souveraineté du peuple, l'égalité de parole et l'égalité de droits entre ceux qui en font partie, ainsi, bien sûr, que la règle de la ...
Le grec Solon (640 à 558 av.
Le terme de " Βουλή" (Boulè) se traduit par généralement "Conseil" ou "Conseil des Cinq-Cents". Le nombre initial de 400 membres dans la période pré démocratique fut en effet porté à 500 par Clisthène, à raison de cinquante bouleutes (οἱ βουλευταί) par tribu.
Ce qui les distingue des autres magistrats, c'est qu'ils sont élus par l'Ecclesia et non pas tirés au sort. Ils sont au nombre de dix, sans doute à l'origine pour faire en sorte qu'il y ait un stratège par tribu mais dans la réalité ce ne fut, semble-t-il, jamais le cas.
Les inconvénients de la démocratie athénienne
Comme seulement 10% des citoyens pouvait participer à la vie politique , tous n'étaient pas riche et n'avaient pas les moyens de se procurer des esclaves ou des métèques pour entretenir leurs champs alors ils devaient s'en occuper eux mêmes.
Contrairement à ce qui se passait pour le recrutement des bouleutes, l'unité de base est la tribu et non le dème. Pour chaque fonction, on choisit entre 10 candidats, un par tribu. On procède charge par charge, c'est-à-dire, dans la plupart des cas, collège par collège.
Dans les cités de la Grèce antique, la Boulè (en grec ancien : Βουλή / Boulḗ) aussi transcrit Boulê, est une assemblée restreinte de citoyens chargés des lois de la cité. Son nom a souvent été traduit par « Conseil » et, plus rarement, par « Sénat ».
L' Ἐκκλησία (Ecclesia), c'est l'assemblée générale de tous les citoyens.
Les métèques (du grec métoikos, « celui qui a changé de résidence ») sont des étrangers libres, installés dans la cité d'Athènes. La plupart d'entre eux sont artisans ou commerçants. Leur statut leur interdit de posséder une terre ou une maison, ou de participer à la vie politique.
Considéré comme le père de la démocratie, Périclès ouvre la vie politique à tous les citoyens athéniens.
Athènes est une démocratie incomplète.
En effet, à Athènes, les femmes, les métèques et les esclaves ne sont pas citoyens. Par conséquent, ils n'ont aucun droit politique. De plus, Périclès restreint l'accès à la citoyenneté en 451 avant JC.
Les institutions démocratiques athéniennes. Contrairement à notre démocratie représentative, le régime politique athénien est une démocratie directe, c'est-à-dire que les citoyens peuvent participer directement aux décisions d'ordre public.
162). Néanmoins, le caractère militaire de l'éphébie est pour lui dominant, et le but principal de cette institution consiste à apprendre aux jeunes citoyens le maniement des armes pour en faire de futurs soldats.
La démocratie athénienne est très organisée. Une assemblée de 500 citoyens tirés au sort, appelée la Boulè, est chargée de préparer les lois. Plusieurs fois par mois, tous les citoyens sont invités à l'Agora : c'est une très grande place où ils peuvent voter, à main levée, les lois proposées par la Boulè.
Le principe du misthos fut institué au V° siècle par Périclès pour indemniser et les bouleutes et les héliastes. Au IV° siècle il fut étendu à la présence sur la Pnyx pour les séances de l'Ecclesia..
que Clisthène met en place ses réformes dont le principe structurant fut d'instaurer une plus grande isonomie entre les citoyens c'est-à-dire de créer un régime plus égalitaire. Pour y parvenir il s'attaqua à deux anciennes institutions. Il dut ainsi restreindre le pouvoir des aristocrates, notamment à l'Aréopage.