La dernière phase de cicatrisation est la phase de régénération qui commence environ au bout d'une semaine. La plaie se referme alors complètement à la surface. En cas de blessures superficielles n'affectant que l'épiderme, une régénération de la peau sans cicatrice, autrement dit invisible, est possible.
Les trois phases de cicatrisation d'une plaie sont : la phase inflammatoire, la phase de réparation tissulaire et la phase de maturation cellulaire.
Le bourgeonnement est sain si l'aspect est rouge vif, solide avec une surface légèrement grumeleuse, non hémorragique, peu suintant et s'il vient combler progressivement la plaie jusqu'à la surface (cicatrisation dirigée vers la surface).
Le remodelage, l'ultime étape de la cicatrisation
La dernière phase de la cicatrisation est celle du remodelage. Elle s'initie après la phase de réparation (ou cicatrisation), soit en général après le quinzième jour, après la fermeture de la plaie, et correspond à une maturation de la cicatrice.
Les plaies sont soignées jusqu'à leur cicatrisation qui intervient généralement en une à deux semaines pour une lésion peu profonde et peu étendue. Une plaie cicatrisée continue d'évoluer pendant 6 à 18 mois.
Pendant combien de temps devrait-on porter un pansement? Tout dépend de la gravité et du type de blessure. Idéalement, il faudrait laisser la protection au moins 24 heures et continuer à en porter jusqu'à ce que la plaie se referme, ce qui peut prendre jusqu'à 72 heures, parfois davantage.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
Pourquoi la peau démange-t-elle pendant la cicatrisation ? Une cicatrice qui gratte n'est pas forcément mauvais signe. Cette sensation provient des agissements des nouvelles cellules qui reconstruisent les couches de peau et réparent la surface de l'épiderme.
Cela prend en général, entre deux et quatre semaines pour les petites plaies. Pour les plaies d'actes chirurgicaux, la cicatrisation s'avère plus longue : plusieurs mois parfois, surtout sur les zones à risques (zones mobiles comme les doigts).
Causes empêchant ou retardant la cicatrisation d'une plaie
Les infections dues à des bactéries, des champignons ou des parasites ont un effet négatif sur la cicatrisation. Des maladies du sang sous-jacentes telles qu'une anémie ou des troubles de la coagulation peuvent retarder la cicatrisation.
La langue est la partie du corps qui cicatrise le plus vite. Il s'agit, en effet, de l'un des organes les plus vascularisés. Les cellules qui participent au processus de guérison peuvent donc arriver plus rapidement et en plus grand nombre sur la blessure.
Dès la phase précoce de cicatrisation, vous pouvez appliquer un soin adapté, comme une crème cicatrisante, pour favoriser la réparation et éviter les croutes, sources de cicatrices disgracieuses.
Les patients qui subissent des opérations majeures objectivent des signes de fatigue qui durent beaucoup plus longtemps que la douleur, la cicatrisation des plaies et l'hospitalisation. La fatigue postopératoire est un fait réel qui retarde le retour à la normale des activités de tous les jours et de la qualité de vie.
Au bout de six mois environ, la cicatrice devient blanche. Même à ce stade, la peau reste plus fine et fragile.
La plaie fibrineuse est la résultante des processus inflammatoire et exsudatif des plaies. Elle se présente sous un aspect jaunâtre, en forme de petites plaques filamenteuses.La plaie fibrineuse bloque les processus de cicatrisation en empêchant les fibroblastes de s'implanter sur le lit de la plaie.
L'exsudat (ou les exsudats) est un terme très général donné à l'ensemble des fluides produits par les plaies aiguës ou chroniques une fois la phase hémostatique terminée. Il s'agit d'un liquide qui a suinté des vaisseaux sanguins durant la phase inflammatoire, lorsque la perméabilité de ces derniers augmente.
En règle générale, la croute tombe d'elle même au bout d'un moment.
Pour aider la peau blessée à guérir, utilisez de la vaseline pour garder la plaie humide. La vaseline empêche la plaie de se dessécher et de former une croûte. Les plaies avec des croûtes mettent plus de temps à guérir. Cela aidera également à empêcher une cicatrice de devenir trop grosse, profonde ou irritée.
Il ne faut jamais gratter les croûtes de lait, même si les gratter les fait disparaitre. En effet, cette action peut provoquer une nouvelle irritation du cuir chevelu et même une surinfection par des bactéries.
Jusqu'à l'ablation des fils ou agrafes (si non résorbables), soit environ une semaine, des soins infirmiers seront à apporter tous les 2 à 3 jours : nettoyage de la cicatrice au sérum physiologique et pose d'un pansement. Il faut éviter de mouiller la plaie et le pansement (pensez à l'Hydroprotect au besoin).
Plusieurs facteurs peuvent favoriser l'apparition de cicatrices rouges et boursouflées qui démangent et/ou sont douloureuses : Localisation dans les zones de tension (articulations, cou, sternum) Enfants et adultes < 40 ans (à cause d'un renouvellement cellulaire plus rapide) Peaux mates.
La plaie peut être nettoyée avec des antiseptiques (chlorhexidine) en cas de lésions sales. En cas de plaie chronique, il n'est pas utile de « désinfecter » ; le lavage à l'eau et au savon est essentiel, si possible sous la douche, pour favoriser l'élimination des bactéries et autres tissus inutiles.
La solution de Betadine convient au rinçage et à la désinfection des coupures ou piqûres superficielles. Elle prévient et traite les infections des petites et grandes plaies, et réduit le risque de cicatrices. Le médicament ne pique pas, et offre ainsi une bonne tolérance.
Le miel comme cicatrisant naturel
Il rappelle dans sa thèse « Le miel comme agent cicatrisant » que les plaies soignées avec du miel se referment de façon spectaculaire et en très peu de jours. Le miel permet aussi d'améliorer l'aspect des cicatrices.
Parce qu'elle va prévenir la formation de croûtes. La cicatrisation des plaies en milieu humide permet d'éviter la formation d'une croûte. Dans ces conditions, l'humidité favorise la division et la migration cellulaire.