Les vêtements que vous vendez sont directement liés à la dégradation de la qualité de l'air et à la pollution de l'eau provoquées par les usines asiatiques de viscose.
Une pollution nettement plus élevée
Toujours selon cette même source, Zara a, l'an dernier, réalisé un nouveau record avec 621244 tonnes d'articles produits.
Une série de photos postée sur Instagram par la marque montrait des gravats et des mannequins inanimés dans des sacs, ce que certains internautes ont assimilé à une mise en scène morbide en référence au sort des Palestiniens de Gaza. Une nouvelle polémique pour Zara.
De Zara à H&M en passant par Uniqlo, Mango, Primark et consorts, les marques redoutent en effet que de telles affaires ruinent les efforts déployés pour prouver leur attachement au respect de conditions de travail décentes, même à des milliers de kilomètres du siège, ou en faveur de la protection de l'environnement.
En outre, du fait des matières plastiques et des produits chimiques utilisés pour le traitement des vêtements, la mode contribue à contaminer l'eau. 20% de la pollution des eaux dans le monde, incombent aux processus de teinture et de traitement des textiles d'après l'Ademe.
Le polyester, fléau des mers
La matière première la plus utilisée pour fabriquer les vêtements est sans conteste le polyester. La consommation mondiale est estimée à environ 40 millions de tonnes par an. Ce sont près de 1 270 kg chaque seconde (2).
La fast fashion et son impact environnemental
Le textile est le 3ᵉ secteur le plus consommateur d'eau dans le monde après la culture du blé et du riz. Chaque étape de la production des vêtements entraîne des conséquences catastrophiques sur l'environnement.
- Contexte de récession économique à l'échelle mondiale, instabilité des marchés. - Marché de l'habillement hyper concurrentiel et atomisé. - Phénomène de banalisation de la mode et des collections. - Concurrence de la part des marques des pays émergents offrant un positionnement inférieur (H&M, GAP, Celio...).
Si près de la moitié des vêtements sont traités et fabriqués en Espagne et ses pays voisines, 35 % sont fabriqués dans les pays asiatiques comme Chine et le Bangladesh. Puis, 14 % sont confectionnés dans les pays à l'Est de l'Espagne, donc l'Italie, la Roumanie, la Bulgarie et la Turquie.
Ses produits vendus en ligne ont donc une note basée sur l'impact environnemental des matériaux utilisés pour les fabriquer. Mais voilà, selon une enquête menée par Quartz, une source d'information mondiale pour les professionnels, les scores environnementaux de H&M sont « trompeurs » et « carrément mensongers ».
Ironie de l'histoire, les internautes y avaient alors vu un soutien implicite de l'enseigne à la Palestine, en raison d'une prétendue référence au drapeau de l'enclave. Le géant espagnol s'est bien gardé pour l'heure de se prononcer publiquement sur le conflit israélo-palestinien.
La marque phare du groupe espagnol Inditex a une manière de faire bien à elle : des vêtements à prix doux inspirés des marques de luxe. Adepte de la « fast-fashion », Zara renouvelle sans arrêt son offre en rayon et porte une grande attention à ses magasins.
Le groupe a su s'adapter aux évolutions du marché et aux attentes des consommateurs, tout en conservant son identité et sa créativité. Zara est ainsi un exemple de réussite dans le secteur du textile, qui inspire de nombreuses autres marques.
La laine. Fait étonnant du classement des vêtements les plus toxiques de l'ADEME : le sempiternel pull en laine ferait partie des plus polluants de notre vestiaire.
Là encore, les pulls en laine et manteaux sont les plus polluants, et cela dès la phase de culture qui concentre 96 % des émissions polluantes pour les pulls et 80 % pour les manteaux.
Elle implique l'utilisation de produits chimiques très toxiques tels que l'hydroxyde de sodium, l'acide sulfurique et surtout une substance centrale, le disulfure de carbone. Ce liquide hautement volatile et inflammable peut provoquer des maladies graves pour les populations aux alentours des usines de fabrication.
C'est la seule marque de luxe du top 100 en retrait en 2023. Côté distribution mode, l'espagnol Zara domine avec sa 43e place, assortie d'une valorisation en hausse de 10% cette année, ce qui lui a permis de gagner quatre rangs.
Le géant espagnol qui, outre Zara, opère aussi sous les marques Bershka, Oysho, Massimo Dutti, Pull & Bear, Stradivarius et Zara Home, creuse l'écart avec ses principaux concurrents, comme H & M, Gap ou Uniqlo, plus à la peine.
Inditex possède plusieurs marques : Zara et Zara Home, Pull and Bear, Massimo Dutti, Bershka, Stradivarius, Oysho et Uterqüe. Son siège social est situé à Arteixo, en Galice, au nord-ouest de l'Espagne, où travaillent 300 stylistes.
Pour faire face à ses résultats trimestriels en baisse, le géant espagnol a décidé de fermer plus de mille boutiques dans le monde et d'investir dans la vente en ligne. La crise du coronavirus n'aura épargné personne.
"Le modèle économique de Zara et d'Inditex repose sur une adaptation constante à la demande, en offrant aux clients une mode de qualité au sein de magasins agréables", revendique la direction de Zara.
En 2019 déjà, Zara avait décidé d'élargir son offre en s'adressant aux grandes tailles. Mais le problème, est que la marque semble être passée complètement à côté de son sujet. Alors que de nombreuses personnes militaient pour l'inclusion des grandes tailles en boutique, Zara a joué le jeu, mais maladroitement.
Le polyester, fléau des mers
Problème : au lavage, des microfibres plastiques sont relâchées dans les cours d'eau, puis les océans. Chaque année l'équivalent de 50 milliards de bouteilles plastiques est rejeté en mer selon l'ADEME.
Elle fonctionne grâce à un mix bien spécifique : Un production à bas coût, peu éthique, dans des pays asiatiques. Pour faire baisser les coûts de production, les marques de fast fashion produisent leurs vêtements à l'autre bout du monde, dans des pays où les salaires sont plus bas qu'en Occident.