Il permet de réinitialiser le cerveau, et en particulier les fonctions cognitives : l'humeur, la mémoire, l'attention, etc. Autrement dit, plus l'on rêve – plus l'on cauchemarde (puisque 80 % des rêves sont désagréables) –, et plus on est en position de se refaire une bonne santé psychique.
Le rêve est une activité mentale normale qui a lieu pendant le sommeil. Tout le monde rêve. En fait, on fait tous de trois à six rêves par nuit et on passe environ 25 % de son temps de sommeil à rêver – selon certains chercheurs, ce pourcentage pourrait même être nettement plus élevé!
Chaque nuit, nous traversons environ cinq phases de sommeil paradoxales ce qui signifie que nous faisons aussi plusieurs rêves. Parce qu'au fil de la nuit, les phases de rêve deviennent de plus en plus longues, nous ne nous souvenons généralement que de notre dernier rêve.
« La mesure des ondes cérébrales montre que, de jour comme de nuit, les grands rêveurs réagissent plus aux stimuli extérieurs que les petits rêveurs qui en font abstraction », rapporte la chercheuse de l'Inserm, Perrine Ruby.
Les résultats ont révélé que les rêves donnent non seulement de l'espoir aux enfants, mais qu'ils améliorent également leur santé physique et émotionnelle.
C'est dans le dernier cycle du sommeil, appelé « paradoxal », que se produisent les rêves. « Ces messages venant de notre inconscient s'expriment par symboles, explique Simone Berno, psychothérapeute (1). Ils sont en étroite relation avec notre actualité et révèlent nos désirs, nos frustrations. »
Oui, nous rêvons chaque nuit. Mais les rêves sont compliqués et leur contenu peut être déroutant. Il n'y a rien d'étonnant au fait que nous oublions souvent une bonne partie de ce que nous rêvons. Certaines personnes prétendent même ne jamais rêver.
ONIROPHRÉNIE, , subst. fém.
" À raison de 15 à 20 minutes de sommeil paradoxal par cycle et de 4 à 5 cycles par nuit, on estime qu'un individu rêve en moyenne 100 minutes soit 1 heure 40 minutes chaque nuit.
Il est également vrai que même en posant le regard sur un objet, ce dernier pourra revêtir une autre apparence la prochaine fois qu'il apparaîtra dans notre champ de vision. C'est une réalité : la plupart du temps, les rêves n'offrent pas la possibilité de lire et même d'écrire.
"Certaines personnes rêvent trop et en sont fatiguées le matin. Ces personnes ont même l'impression de ne pas avoir fermé l'œil de la nuit alors qu'ils dorment en réalité.
Le sommeil paradoxal est connu pour être celui des rêves. Attention : cela ne signifie pas que nous ne rêvons pas à d'autres moments au cours de la nuit. Mais cette phase est celle où nos rêves sont les plus intenses, les plus « concrets » et celle où surviennent les rêves dont nous allons nous souvenir au petit matin.
On regroupe sous le nom de parasomnies un groupe d'affections qui se caractérisent par des comportements anormaux et des expériences indésirables se produisant à l'endormissement ou pendant le sommeil.
Si l'on suit cette logique, si nos rêves sont parfois étranges, c'est parce que notre cerveau essaye de s'adapter à une situation plus complexe, avec plus de détails à analyser. En somme, ce dernier a plus de travail à faire pour "normaliser" la situation et pour réguler les émotions qui en découlent.
Respirer pour se remettre d'un cauchemar
Respirer calmement c'est tout con mais c'est vraiment la première étape pour se remettre d'un très mauvais rêve ! Si les cauchemars vous réveillent c'est parce qu'ils accélèrent votre rythme cardiaque au point de vous sortir du sommeil.
Faites une activité relaxante, créez un environnement calme pour la nuit, avec une température ambiante agréable et évitez les aliments lourds, l'alcool et le café avant de dormir. Si vous êtes vraiment trop souvent confronté à des cauchemars, un problème psychologique peut y être à la base.
Tomber (53,5%)
Il est le rêve le plus commun. Le fait de tomber reflète un sentiment d'infériorité ou d'insécurité dans votre vie. Un gros projet vous attend, un examen que vous avez peur de réussir ? Les explications peuvent être nombreuses.
Sommeil profond : un sommeil réparateur
À ce moment précis, le cerveau stocke l'énergie nécessaire pour être dans de bonnes conditions le lendemain. Il est donc important d'avoir un sommeil profond suffisamment long pour être en forme.
Il est difficile de donner un âge exact et déterminer avec précision à quel âge l'enfant commence à élaborer un rêve. En fait, dès que l'enfant est capable d'associer des mots, de communiquer, entre 9 mois et 1 an en général, il commence alors à construire une pensée et par conséquent il peut rêver.
Reconnaître un rêve prémonitoire
Les rêves prémonitoires semblent plus vivaces que les rêves ordinaires. L'individu s'en souvient clairement au réveil et y attache un intérêt plus marqué qu'à l'ordinaire : il peut donc le raconter, le noter, le commenter.
L'absence de rêves peut survenir, par exemple, à la suite d'un accident vasculaire cérébral (AVC). Les lésions dans l'aire occipitale du cerveau constituent des facteurs de perturbation des rêves. Il en est de même à la suite d'un accident ou d'un traumatisme.
Que faut-il faire pour entrer dans le rêve de quelqu'un ? Commencez par tenter d'être présent à l'esprit de la personne dont vous voulez pénétrer le rêve au moment de son endormissement. Parlez-lui, appelez-la, placez un objet qui vous appartient bien en vue dans la chambre. Sur sa table de nuit par exemple.
La cataplexie est la perte soudaine du tonus musculaire sans que la personne perde connaissance. Les personnes narcoleptiques ressentent également parfois des hallucinations ou des paralysies du sommeil de quelques secondes, au réveil ou en s'endormant.