Contrairement à la comparaison proprement dite, la métaphore ne comporte aucun outil de comparaison, c'est-à-dire aucun élément grammatical, par exemple comme, ainsi que, tel, semblable à, explicitant le rapport comparatif.
La métaphore est constituée de deux éléments : le comparé et le comparant. Le premier est l'objet, la personne ou la chose que l'on compare et le second est ce à quoi on le rapproche. Par exemple, si l'on dit : « Cette femme est une véritable déesse », « femme » est le comparé et « déesse » le comparant.
La comparaison rapproche deux éléments : le comparé (qui est la réalité) et le comparant (qui est l'image) au moyen d'un mot comparatif. Exemple : Le cheval blanc était rapide comme l'éclair. -> le cheval blanc est comparé à l'éclair (le comparant) par l'intermédiaire du comparatif "comme".
Une comparaison est une figure de style qui rapproche deux éléments, le comparant et le comparé, au moyen d'un outil de comparaison. Cette bougie brille comme une étoile. Dans l'exemple précédent, "bougie" est le comparé, "étoile" le comparant et "comme" l'outil de comparaison.
On trouve ainsi des métaphores dans des expressions du langage courant (« Mon patron est un vrai requin », « Il m'a fait un cadeau royal », « C'est une tête brûlée », « Je suis souvent dans la lune », etc.) ou dans la poésie (Les Fleurs du mal de Baudelaire, par exemple).
Utilisée en épithète ou en expression poétique, la métaphore est sans doute l'un des tours de magie les plus utilisés en littérature. Utilisée à bon escient, elle donne du relief au style. Le devoir du poète par la métaphore est de traduire un sentiment unique, et chaque figure appartient à la subjectivité de l'auteur.
1. Emploi d'un terme concret pour exprimer une notion abstraite par substitution analogique, sans qu'il y ait d'élément introduisant formellement une comparaison. 2.
Action de comparer, de rapprocher des personnes ou des choses pour examiner leurs ressemblances ou leurs différences ; rapprochement : Faire la comparaison entre des prix. 2. Rapport de ressemblance établi entre deux termes d'un énoncé grâce à un troisième terme introducteur (comme, ainsi que, etc.).
Selon Bernard Dupriez, il existe deux types de comparaisons. La première, la comparaison simple introduit un actant grammatical supplémentaire ; elle ne constitue pas une image littéraire. La seconde, la comparaison figurative introduit quant à elle un qualifiant et constitue une figure d'analogie.
Comparaison (métaphore) : similitude entre deux termes, ressemblance (exemple : le poète est semblable à un prince) ... Par exemple : Pierre est plus attentionné que Marie. ... moins, ou aussi devant l'adjectif, selon le genre de comparaison que tu veux faire. ...
Elle rapproche deux termes ayant des points communs en utilisant des constructions grammaticales, exprimant la ressemblance ou la différence. En général, la comparaison établit un rapport d'égalité, d'inégalité (infériorité, supériorité). Les singes sont plus malins que les chiens.
Les plus communes sont sans doute la comparaison, la métaphore, la périphrase, la métonymie et la personnification.
La métaphore est un procédé de langage qui permet de rapprocher deux éléments qui ont en commun une ou plusieurs caractéristiques similaires. Elle est généralement employée dans un contexte littéraire ou poétique, afin de donner un sens plus profond ou une description plus abstraite à l'élément comparé.
La comparaison peut créer plusieurs effets (poétique, humoristique, fantastique…), car elle rapproche deux réalités différentes. Elle permet, entre autres, de mettre en évidence des caractéristiques d'un personnage, d'un lieu ou d'un objet, ou de rendre concret un élément abstrait comme une émotion ou une valeur.
Action de comparer. Synonyme : confrontation, parallèle, rapprochement.
Non seulement la démarche comparative permet de mieux se connaître, mais elle constitue un instrument pour mieux connaître un phénomène, un pays, une culture. Souvent première étape de la comparaison, une telle perspective s'inscrit dans une logique descriptive.
Le mot « euphémisme » vient du grec phêmi (« je parle »), et du préfixe eu ( « bien »), et désigne une figure de style dont le but est d'atténuer le caractère désagréable ou brutal d'une idée. Une manière de « bien parler » qui permet d'évoquer un sujet déplaisant ou tabou sans que cela en ait l'air.
Une métaphore courante est un cliché ; si elle est entièrement passée dans le langage (comme « à la tête » signifie « au poste d'autorité »), on peut la considérer comme une catachrèse.
Prenons cet exemple : « Quel vieil ours mal léché tu fais ! » peut être utilisé pour se moquer d'une personne. La métaphore doit donc faire passer au lecteur une forte impression.
La métaphore est une figure de style, une comparaison sans outil comparatif. Dans un commentaire pour toujours bien lier le fond et la forme, il ne faut pas se contenter de citer la figure de style mais il faut en expliquer les effets.
La métaphore filée commence souvent par une comparaison : « L'empereur était là, debout, qui regardait. Il était comme un arbre en proie à la cognée. La métaphore filée rapprochant l'empereur Napoléon avec un arbre abattu débute par une comparaison introduite par l'outil de comparaison comme.
Métaphore filée désigne une métaphore que l'auteur construit sur plusieurs lignes sur un même thème ; la métaphore étant une figure de style qui consiste à mettre un mot à la place d'un autre par analogie, ressemblance.