Le risque d'extinction de l'humanité a été "dangereusement sous-exploré". C'est l'alarmante conclusion d'une étude réalisée par des climatologues et publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) le 1er août 2022.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
plus généralement, changement climatique ; forte géoingénierie du Soleil ; explosion d'une supernova à faible distance du système solaire ; sursaut gamma orienté vers notre région de la galaxie.
En 2025, la population mondiale pourrait atteindre de 7,5 à 9,5 milliards d'habitants, contre 5,8 aujourd'hui. En 2040, l'accumulation des gaz à effet de serre pourrait avoir entraîné un réchauffement de 1° C à 2° C de la température moyenne de la planète et une élévation de 0,2 à 1,5 mètre du niveau des océans.
Dans cette nouvelle édition revue et aggravée de son best-seller paru en 2006, Yves Paccalet dresse un constat accablant : tous les avertissements lancés il y a 7ans n'ont servi à rien.
En cas de forte montée des eaux ou de changement climatique majeur, des populations humaines disparaîtront de certaines zones du monde qu'elles occupaient parfois depuis plusieurs dizaines de milliers d'années, mais des groupes pourraient survivre ailleurs.
Elle peut tout d'abord découler de l'activité humaine (pollution, épuisement des ressources naturelles, effet de serre). Le réchauffement climatique est susceptible d'entraîner une diminution de l'oxygène dans l'air par mort du plancton et une libération de sulfure d'hydrogène mortel pour la majorité des organismes.
En 2100, les villes sont plus compactes et plus efficaces sur le plan énergétique. À cette date, la concentration en CO2 atteint 550 ppm (la population est de 8,5 milliards d'habitants), les températures mondiales sont en hausse, mais les conséquences des changements climatiques sont maîtrisées et en baisse.
Une météorite géante
C'est l'explication la plus communément avancée pour expliquer la fin des dinosaures, il y a 66 millions d'années. Encore plus dangereux : la désintégration d'une comète géante entraînant une succession de méga-impacts.
En 2070, en fonction de l'augmentation de la population et des émissions, entre un et 3 milliards de personnes pourraient se retrouver dans des conditions impropres à la survie des humains. Ces populations seraient soumises à des températures nettement plus chaudes que celles que nous connaissons à l'heure actuelle.
L'une des conséquences néfastes du réchauffement climatique sur les océans, mise à part la pollution globale et la hausse des températures de l'eau, c'est la désoxygénation.
Vivre ensemble en 2030
Selon eux, dans moins de 10 ans : on aura majoritairement adopté la mobilité douce en ville comme la marche, le vélo, la trottinette ; les villes laisseront plus de place à la nature ; la consommation sera plus durable privilégiant les produits locaux et les circuits courts.
Sur l'horloge de l'apocalypse, minuit représente la fin du monde.
Une soixantaine de mètres en contrebas, l'océan Atlantique s'abat contre les falaises, dans des montagnes d'écume onctueuse. C'est ici que se trouve la fin de la Terre.
Essentielle dans son œuvre, elle évoque les thèmes du retour, de la disparition, de la perte et de la difficulté à communiquer. Elle est créée en 1999 au théâtre Vidy-Lausanne, dans une mise en scène de Joël Jouanneau.
Il y a de fortes chances pour qu'il n'y ait plus la moindre trace d'humanité puisque le réchauffement climatique aura rendu la planète si aride qu'on ne pourra plus survivre aux fortes chaleurs (et ça risque d'arriver un peu plus tôt que dans 3000 ans, mais bon finissez quand même votre tasse de café).
L'éducation sera accessible à tous, n'importe où, en tous temps. Parce qu'elle sera essentiellement numérique, et donc décentralisée et démocratisée. Il n'y aura plus les contraintes physiques que nous connaissons aujourd'hui, comme le besoin de se réunir à plusieurs dans une même salle.
Un climat plus violent
Dès 2050, les vagues de chaleur seront deux fois plus nombreuses sur l'ensemble du territoire, avec des pics pouvant atteindre 50° par endroits. Idem pour les sécheresses.
Plusieurs points de basculement majeur de notre Planète seront probablement atteints avec +1,5 °C de réchauffement, selon une conférence donnée pour la Commission européenne. Or, selon l'Organisation météorologique mondiale, ce seuil sera peut-être atteint dans les cinq ans à venir.
Dans 20 ans, «nous devrions comprendre le climat bien mieux qu'aujourd'hui», répond Alain Royer. Présentement, on a du mal à prévoir les effets de rétroaction. Par exemple, le réchauffement climatique, dû principalement au CO2 dans l'atmosphère, permet aux plantes de pousser plus vite et plus tard en automne.
Désormais, en 2050, ces 40°C sont devenus la norme pour la ville et elles vont continuer à augmenter dans les années à venir: nos étés vont être de plus en plus brûlants, les canicules et les nuits tropicales vont se multiplier.
Et si les prévisions démographiques actuelles varient, il y a un consensus sur le fait que la population mondiale culminera vers le milieu du siècle et commencera à chuter ensuite : dès 2100, le nombre d'habitants sur Terre pourrait être inférieur à celui d'aujourd'hui.
La sixième extinction de masse s'accélère et met en péril la survie de la population humaine : c'est ce qu'affirme une étude, publiée le 1 er juin dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.
D'abord, au bout d'un an seulement, les arbres et les plantes pousseraient sans aucun contrôle et les animaux (sauvages ou domestiques), eux, se reproduiraient comme ils auraient envie. Puis, le CO2 serait absorbé. Et ce, de plus en plus rapidement. Conséquence, les hivers redeviendraient de plus en plus froid.
Le risque d'un cataclysme planétaire est imminent, selon l'horloge de l'apocalypse qui a été mise à jour pour 2023. Cette horloge fictive censée donner le temps restant avant le gong fatidique, vient de raccourcir notre temps de vie restant, en raison de la guerre en Ukraine et des risques nucléaires.