Dormir une ou deux heures sera toujours mieux que de ne pas dormir du tout. Car ne pas dormir va entraîner une mauvaise concentration, des troubles de la mémoire à court terme, des troubles du jugement et de temps de réaction, de l'irritabilité, une douleur accrue, une augmentation des hormones de stress…
En moyenne, un être humain a besoin de 8 heures de sommeil pour être en forme. Dormir 1 heure ou 3 heures par nuit n'est pas idéal et cela doit rester ponctuel. Sachez que la durée de sommeil dont on a besoin varie selon les personnes. Elle se situe généralement entre 6 et 9 heures.
À chaque âge son besoin de sommeil
Les nouveau-nés (de 0 à 3 mois) : 14 à 17 heures. Les adolescents (14 à 17 ans) : 8 à 10 heures. Les adultes (26 à 64 ans) : 7 à 9 heures. Les personnes âgées (65 ans et +) : 7 à 8 heures.
Après une nuit trop courte, il y a des risques immédiats : troubles de l'humeur, baisse de l'attention et problème de vigilance. À moyen terme, c'est une irritabilité importante qui peut s'installer, un risque de syndrome dépressif et surtout des difficultés d'apprentissage.
Plus les nuits sont courtes, moins ce processus est efficace. Les nuits blanches sont donc fortement déconseillées. Il est donc préférable de dormir même un petit peu, mais en respectant son horloge biologique, c'est-à-dire en dormant par cycles de sommeil, qui durent environ 90 minutes en moyenne.
A plus long terme, des conséquences physiques apparaissent: troubles cardio-vasculaires ou déclenchement d'un diabète de type II. La dépression est aussi une conséquence d'une diète hypnique trop prolongée.
Les causes sont diverses. Sur le plan somatique, l'insomnie peut s'expliquer en cas de douleurs, du fait de divers symptômes associés à des maladies chroniques comme l'asthme ou l'insuffisance cardiaque par exemple, ou encore de perturbations du cycle circadien pour les maladies d'Alzheimer ou de Parkinson.
"Parallèlement à eux, les insomniaques représentent 10 % de la population.
En premier lieu, trop dormir ne supprime pas la fatigue, bien au contraire : complètement déréglé, en manque de repères, le corps envoie des signaux contradictoires au cerveau entrainant somnolence tout au long de la journée.
On considère qu'un individu moyen dort environ 8 heures par période de 24 heures. Selon cette évaluation, une personne qui dort sept heures chaque nuit augmenterait d'une heure son déficit de sommeil quotidien. Cela représente une dette de sommeil de cinq heures du lundi au vendredi.
Quel sommeil est le plus réparateur ? C'est pendant la phase de sommeil lent profond que l'organisme récupère le plus de la fatigue physique accumulée tout au long de la journée. Quel est le temps de sommeil profond idéal ? Cette phase de sommeil représente environ un quart du temps de sommeil total.
Stress, anxiété et dépression en cause dans l'insomnie
peuvent en être à l'origine d'une insomnie. Dans ces cas, l'insomnie est, le plus souvent, passagère.
L'insomnie est une difficulté à l'endormissement ou au maintien du sommeil, un... en apprendre davantage pouvant améliorer le sommeil. Si ces changements ne sont pas bénéfiques après une semaine environ, les personnes doivent consulter un médecin.
Dormir une ou deux heures sera toujours mieux que de ne pas dormir du tout. Car ne pas dormir va entraîner une mauvaise concentration, des troubles de la mémoire à court terme, des troubles du jugement et de temps de réaction, de l'irritabilité, une douleur accrue, une augmentation des hormones de stress…
Toutefois, les scientifiques préconisent de ne pas se coucher après 23h30. La plupart des Français commencent le travail entre 8 et 10 heures. Pour bénéficier d'un temps de sommeil optimal (entre 7 et 9 heures), il faudrait se coucher entre 22h et 23h30.
Tentez la micro-sieste fermez les yeux, détendez vous pendant environ 10 minutes : l'effet sera toujours bénéfique. La respiration comme la sophrologie peuvent être d'une aide précieuse pour récupérer. Sur du court terme, un aliment ou une boisson peut vous donner un regain d'énergie, à ne pas utiliser à long terme.
Les causes des réveils nocturnes
Le stress est un facteur perturbateur du sommeil. Les angoisses, l'anxiété, les cauchemars, les attaques de panique peuvent provoquer des réveils. "Dans le cerveau se joue une compétition entre le sommeil et l'éveil", nous explique Philippe Beaulieu.
Un réveil nocturne entre 1h et 3h du matin :
Un réveil nocturne durant ce créneau peut signifier que le corps a besoin de se purifier. Il peut également traduire une déshydratation de l'organisme (entraîné par exemple par une consommation excessive d'alcool ou de café).
Plusieurs facteurs peuvent entraîner des réveils nocturnes : le stress, l'angoisse, l'anxiété, les cauchemars, qui peuvent être liés à des soucis amoureux, amicaux ou familiaux, des problèmes de santé, un surmenage au travail ou encore une dépression.
Faire de l'exercice léger comme des étirements ou une marche en plein-air vous aidera à améliorer votre concentration et à réveiller votre corps. De plus, l'exposition à la lumière du jour donnera un signal à votre cerveau pour qu'il arrête la production de mélatonine, l'hormone du sommeil.
Repousser l'heure du coucher pour reprendre le contrôle
Les personnes n'ayant pas beaucoup de contrôle sur leur vie le jour, refusent de dormir tôt, afin de retrouver un sentiment de liberté tard le soir. Selon le média britannique, la première utilisation du terme remonte à 2020.
Quelles sont les raisons au manque de sommeil ? Stress, âge, changements hormonaux, travail décalé, jet-lag. L'insomnie se définit comme l'incapacité à initier ou maintenir son sommeil. Ce manque de sommeil s'inscrit dans une grande diversité de troubles où le sommeil est ressenti comme insuffisant ou non réparateur.
Les hypersomnies du système nerveux central rassemblent trois maladies principales : narcolepsie (ou narcolepsie-cataplexie), hypersomnie idiopathique, syndrome de Kleine-Levin.
Un sentiment négatif peut être mémorisé puis expurgé durant la nuit. Au contraire, le manque de sommeil peut avoir des effets néfastes sur nos capacités cognitives : il nuit à notre attention et à notre vigilance, réduit nos capacités à ressentir, à imaginer et à créer, affecte notre humeur et nos émotions, etc.