L'absence de chauffage favorise l'apparition et l'accumulation de l'humidité qui conduit au développement de la moisissure et des champignons, particulièrement nocifs pour la santé et préjudiciables à la structure de l'habitat et au mobilier.
Les risques pour la maison
Les risques pour la santé prévalent bien sûr sur les risques encourus par la maison. Mais ne pas allumer le chauffage et vivre dans des températures intérieures basses au quotidien n'est pas sans conséquences pour la maison. Le gel des canalisations peut entraîner un dégât des eaux.
Dormir sans chauffage, c'est bon pour le sommeil
Vous pensez que vous allez mieux dormir s'il fait bien chaud dans votre chambre ? Détrompez-vous, c'est le contraire. Bien sûr, l'objectif n'est pas que vous grelottiez toute la nuit sous votre couverture, mais de trouver un juste équilibre.
Il est recommandé de ne pas éteindre complètement le chauffage pour la journée, en votre absence, car rallumer le chauffage à votre retour consomme plus d'énergie que si vous l'aviez laissé allumé (et puis vous aurez une petite sensation d'inconfort le temps de regagner les degrés souhaités).
Ne pas chauffer une maison est sans aucun doute une très mauvaise idée. Au-delà du manque de confort généré, cela peut altérer la structure même de la maison.
Pour une absence supérieure à une semaine, la température des pièces de votre logement doit être comprise entre 8 et 12° C. Généralement, cette fourchette correspond au mode "hors gel" sur de nombreuses installations.
Néanmoins, il est nécessaire de les maintenir à une température constante, qui ne soit pas radicalement différente du reste de la maison. Vous pouvez ainsi régler la température entre 14 et 16°C, ce qui est suffisant pour ce type de pièce et vous permet de limiter les dépenses d'énergie5.
Lorsqu'un bâtiment est isolé de l'intérieur, son effet contre le froid extérieur est moins impactant. Néanmoins, si vous éteignez votre chauffage ou le diminuez la nuit, l'économie d'énergie sera faible si votre logement est bien isolé et que l'inertie est forte, contrairement à un logement moins bien isolé.
Pièces de vie : 20 à 21°C lorsqu'elles sont occupées, 16 à 17°C quand elles sont vides. Chambres : 20°C lorsqu'elles sont occupées en journée, 17°C quand elles sont vides ou la nuit. Salles de bain : 22°C au moment de la toilette, 16 à 17°C le reste du temps.
Baissez la température des pièces inoccupées et fermez leur porte afin de ne pas refroidir l'espace chauffé. N'hésitez pas à isoler par des rideaux certains espaces comme les escaliers ou les couloirs pour éviter la fuite de la chaleur vers les pièces qui n'ont pas besoin de chauffage.
En laissant la fenêtre ouverte, vous permettez à l'air de votre chambre de se renouveler, ce qui contribue à une meilleure qualité de l'air intérieur (à condition que l'air extérieur ne soit pas trop pollué). Dormir avec les fenêtres ouvertes permet de réguler le taux de dioxyde de carbone dans l'air.
Il existe d'autres situations dans lesquelles il est déconseillé de dormir la fenêtre ouverte : s'il y a du vent, si vous êtes allergique au pollen et en hiver, lorsque les températures extérieures sont très basses. Dans tous ces cas, vous pouvez cependant ne pas fermer la porte afin de renouveler l'air ambiant.
En hiver, le fait de dormir la fenêtre ouverte n'est pas déconseillé en soi. Tout dépend de la température extérieure. En deçà de 12°C, la qualité du sommeil peut être altérée, car la température corporelle devient plus difficile à réguler.
La température mesurée au centre de chaque pièce doit pouvoir être maintenue à 18°C minimum. Si ce n'est pas le cas, le locataire peut exiger du propriétaire qu'il intervienne. Si la température est de 18°C, le locataire ne peut pas exiger une hausse de la température.
On parle d'un allumage mi-octobre, mais grosso modo, nous vous recommandons d'allumer votre chauffage dès lors que la température extérieure ne vous permet plus de maintenir au moins 18 °C chez vous la journée. Et ce pendant plusieurs jours d'affilée.
Il est souvent recommandé de mettre en marche le chauffage lorsque la température extérieure avoisine les 19 °C. Il s'agit en fait de la température recommandée dans les pièces à vivre d'un logement et ce tout au long de l'année. En France, ces températures automnales surviennent fréquemment à partir du 15 octobre.
Ainsi, vous pouvez considérer qu'il est temps de rallumer votre chauffage dans les pièces à vivre lorsque la température descend en-dessous de 19 °C pendant plusieurs jours de suite. Il y a tout de même une exception pour la salle de bain : 19 °C ne suffisent pas pour avoir chaud lorsque vous prenez une douche.
Baisser de quelques degrés votre chauffage peut donc réduire votre facture d'un montant considérable. Selon la société Eatec, un réflexe peut consister à régler le thermostat à 19 degrés en journée, et réduire à 17 degrés la nuit ou pendant que vous êtes au travail.
améliorer votre confort thermique et profiter d'une chaleur douce en hiver. réduire votre consommation d'énergie et votre facture de chauffage. un arrêt du système est obligatoire lors de l'entretien des chaudières.
Laisser un radiateur sans robinet thermostatique permet de protéger le circulateur de la chaudière. Cela crée une sorte de « soupape de sécurité » qui empêche tous les robinets de se fermer simultanément, ce qui pourrait endommager le circulateur.
19°C dans les pièces de vie lorsqu'elles sont occupées, 16 à 17°C en cas d'absence ; 17°C dans les chambres, la nuit et en cas d'absence ; 19°C dans les chambres d'enfant en journée, 17°C la nuit ; 22°C dans la salle de bain quand on s'y trouve et 16 à 17°C le reste du temps.
Inutile de surchauffer, la température réglementaire de 19 °C convient. Mais il faut chauffer sans période d'interruption car l'air froid sature plus rapidement que l'air chaud.
17 degrés, c'est la température qu'il fait parfois l'hiver, au soleil, à l'abri derrière la digue. 17 degrés, ça suffit pour prendre des coups de soleil – on croit qu'il fait froid mais le soleil cogne et l'air de rien, on rougit. 17 degrés, surtout, c'est la température de la Manche en juillet.
Lorsque la température ambiante de la chambre est trop élevée, notre corps a du mal à baisser sa propre température, ce qui rend l'endormissement difficile. De plus, une chambre surchauffée empêche un sommeil réparateur et provoque des réveils nocturnes, également appelés "intra-sommeil".