L'oubli occasionnel de son traitement est sans conséquence notoire. Cependant vous ne devez pas modifier la dose prescrite ni le nombre de prises pour compenser un oubli sans en parler avec votre médecin. L'oubli régulier de son traitement antidépresseur compromet sérieusement son efficacité.
Lors de l'arrêt d'antidépresseurs, environ une personne sur deux subit un syndrome de sevrage. Ce syndrome est dû à une sorte de manque et se manifeste par des maux physiques (maux de tête, troubles digestifs, fatigue) comme psychiques (insomnie, anxiété, idées suicidaires…).
En effet, l'arrêt brusque des antidépresseurs peut faire surgir le syndrome de sevrage qui peut se manifester par : des maux de tête. des vertiges.
Le bon respect des heures de prise est important : un antidépresseur sédatif sera pris avant le coucher, alors qu'un antidépresseur stimulant sera pris avant 17 heures pour prévenir toute difficulté d'endormissement.
En revanche, lors de l'arrêt du traitement, on observe une perte de poids. Il faut également prendre en compte le fait que certains médicaments dépresseurs du système nerveux, tout comme le vieillissement, peuvent conduire à une diminution de l'exercice physique et donc à une diminution de la dépense calorique.
Un antidépresseur pourra par exemple commen-cer par fatiguer et modérer l'activité d'une personne concernée, qui devra attendre quelques semaines avant de sentir son humeur s'améliorer. A côté des effets antidépressifs souhaités, les antidépresseurs ont souvent aussi des effets indésirables.
En ciblant certaines substances chimiques du cerveau (sérotonine, noradrénaline, dopamine), les antidépresseurs contribuent à la régulation de l'humeur et à la réduction des symptômes qui vous empêchent de profiter de la vie et d'effectuer vos tâches quotidiennes.
"Globalement, les antidépresseurs n'entraînent pas de troubles de mémoire, en tout cas pas durables, rassure le neurologue. Les benzodiazépines sont ceux qui sont les plus suspectés d'induire des troubles de la mémoire durable mais les dernières données sont relativement rassurantes, même si on ne peut pas être formel.
La prise d'un antidépresseur courant en dose unique peut modifier les connexions du cerveau en quelques heures seulement. C'est ce que montre le scanner cérébral de sujets ayant absorbé sous forme de pilule un inhibiteur de recapture de la sérotonine.
5 molécules s'avéraient plus efficaces que la moyenne des 21 antidépresseurs (OR 1,19 – 1,96) : en tête la vortioxetine (BRINTELLIX), puis l'escitalopram, la mirtazapine, l'amitriptyline, l'agomélatine, la paroxetine et la venlafaxine.
Noms des antidépresseurs légers
"Mais certaines plantes peuvent être tout aussi efficaces, voire même davantage, que les antidépresseurs classiques dans le traitement de dépressions légères et modérées : c'est le cas de Mélioran® (une combinaison de Safran et Rhodiole), remarque le Dr. Lemoine.
Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.
Les antidépresseurs les plus dangereux
Les antidépresseurs considérés comme étant les plus dangereux sont l'agomélatine, le citalopram et l'escitalopram (Seropram, Celexa, Seroplex…). Ils risquent de déclencher des hépatites, des pancréatites et d'augmenter l'agressivité du patient.
Premièrement, les médicaments antidépresseurs qui bloquent les récepteurs H1, des récepteurs de l'histamine, sont associés à une faible satiété et à une augmentation de l'envie de glucides. Cela entraîne une augmentation de l'apport calorique et un gain de poids.
Les antidépresseurs sont largement prescrits en cas d'insomnie bien qu'ils ne soient pas homologués pour cette utilisation et que les preuves de leur efficacité ne soient pas définitives. Cela pourrait être lié aux inquiétudes vis-à-vis des médicaments hypnotiques.
Les antidépresseurs peuvent avoir des effets secondaires qui dépendent des classes médicamenteuses. Pour les antidépresseurs sérotoninergiques, on peut observer des bouffées de chaleur, une anxiété, de l'insomnie, des vertiges, des troubles digestifs.
Description générale. La trazodone (Desyrel® et ses formes génériques) appartient au groupe de médicaments appelés antidépresseurs. Toutefois, ce médicament est plus communément utilisé pour traiter les troubles du sommeil (insomnie).
Une fois les symptômes disparus, le traitement médicamenteux devra être poursuivi entre 6 et 12 mois pour prévenir le risque de rechute. L'arrêt des antidépresseurs devra être progressif et accompagné par le médecin, en diminuant progressivement les doses pendant plusieurs semaines.
Anxiolytique léger : exemples, quelles indications ? Il n'y a pas d'anxiolytique anodin. "Toutefois l'oxazepam (Seresta®) a une durée d'action plus courte et est souvent prescrit chez la personne âgée.
Parmi ces derniers, une substance, le GLYX-13 ou rapastinel, avait démontré des effets antidépresseurs rapides, sans effet indésirable de type dissociatif, dans un essai de phase 2, chez des patients résistant aux autres traitements.
Dépendance psychologique
Excepté les opiacés, famille de drogues dont fait partie l'héroïne, le sevrage de drogues est plus difficile sur le plan psychologique, puisque c'est à ce niveau que l'addiction se crée.
Arrêter le traitement prématurément augmente le risque de rechute. C'est, malheureusement, un piège dans lequel les patients tombent assez facilement. Les antidépresseurs agissant au bout de deux ou trois semaines, une personne sur deux arrête les médicaments dès qu'elle se sent mieux.
Il faut aussi savoir que certaines personnes éliminent plus vite les médicaments que d'autres et ont plus de risque d'avoir un inconfort à l'arrêt." L'arrêt brutal favorise la survenue du syndrome de sevrage, raison pour laquelle les médicaments antidépresseurs doivent être arrêtés progressivement.
Lorsqu'elle est récurrente et d'intensité modérée ou sévère, la dépression peut devenir une maladie grave. Elle peut entraîner une grande souffrance et altérer la vie professionnelle, scolaire et familiale de la personne touchée. Dans le pire des cas, la dépression peut conduire au suicide.