Les prévisions actuelles pour le premier semestre 2022 sont de 2,5 % et de 3 % sur l'année. En toute logique, les taux d'emprunt auraient dû remonter, mais ce n'est toujours pas le cas. Une bonne nouvelle pour les emprunteurs qui peuvent profiter de taux très bas pour encore quelques mois.
Il y quelques petites baisses de prix ici ou là en 2022 et les augmentations se font de moins en moins fortes. Les taux de prêt immobilier vont encore augmenter en ce mois d'octobre et sur les derniers mois de l'année 2022.
Est-ce que les prix de l'immobilier vont baisser en 2023 ? Dans un climat d'inflation et donc de hausse des taux d'intérêt, la croissance du marché immobilier devrait se maintenir, mais à un rythme plus lent. Ainsi, les prix devraient continuer à augmenter en France en 2023.
Loin de l'attendu krach immobilier en 2021, les prix ont flambé plus que jamais, portés par la reprise post-covid. Alors, la question que tout le monde se pose en ce moment, c'est : se dirige-t-on vers un krach immobilier en 2022 ? En effet, les prix ont flambé en 2021, et on se demande si la hausse peut continuer.
A fin août, les ventes de logements anciens restent élevées, puisque la Fnaim observe seulement un tassement de 3% de l'activité par rapport à une année 2021 qui, rappelons-le, reste une année exceptionnelle. Toutefois, le trimestre qui se profile est beaucoup plus incertain.
Sous l'effet conjugué du nouveau DPE (Diagnostic de performance énergétique) et de la hausse des taux d'intérêts, le marché immobilier devrait ralentir. Selon le groupe BPCE, la baisse des ventes de logements dans l'ancien s'élèverait à 5 % en 2022.
Inflation : "La baisse des prix devrait commencer en 2023" estime l'économiste iséroise Virginie Monvoisin.
Excellent point pour les futurs investisseurs, le marché immobilier s'avère très dynamique en France. Malgré l'impact de la Covid, certaines villes voient leur attractivité décuplée. Mais encore, elles conservent des prix abordables et un potentiel locatif intéressant pour un investissement en 2022.
À long terme, la Banque TD demeure plus optimiste quant aux perspectives du marché du logement, car elle affirme que la croissance démographique devrait rester saine et soutenir la demande fondamentale.
En 2022, l'envolée des prix de l'immobilier connue ces dernières années devrait être globalement plus raisonnable. Une étude S&P table sur une croissance des prix de l'immobilier contenue à 2 % en moyenne en France en 2022.
Baisse des ventes et pénurie de logements
Alors qu'on observait déjà un débalancement du marché depuis les dernières années, ce déséquilibre a continué de s'accroitre au cours de 2021 et en ce début de 2022.
Avril à juin. Comme mentionnée plus haut, la saison d'achat du printemps est la plus forte. Comme la plupart des familles veulent déménager, il y a une forte incitation à acheter une maison à cette période de l'année, car de nombreux acheteurs doivent prévoir 30 à 60 jours pour la clôture.
Si vous envisagez de vous porter acquéreur/se d'un appartement ou d'une maison, sachez que c'est entre fin-mars et fin-juin que l'on trouve le plus grand nombre de biens sur le marché immobilier. En conséquence, c'est non seulement la période de l'année au cours de laquelle les prix affichés sont les plus élevés.
Ainsi sur les douze prochains mois (septembre 2022-septembre 2023), le marché français devrait enregistrer une hausse des prix de 3% en moyenne – avec de fortes disparités selon les territoires – et le volume de transactions tomber sous le million, à 950.000, après 1,1 million de ventes estimées pour l'année 2022.
Selon les chiffres que nous avons récoltés, c'est à Limoges qu'il est le plus rentable d'acheter un bien de 50 m² en vue de le louer. Dans la Capitale de la Porcelaine, le taux de rentabilité nette, c'est-à-dire déduction faite des frais liés à l'entretien du bien et à sa fiscalité, atteint 5,1 %.
Sans surprise, c'est la bourse, avec les placements en actions qui arrivent en tête de ce classement avec une rentabilité moyenne de 8,5% par an ; et c'est le Livret A qui ferme la marche avec 2% (en réalité, on peut trouver encore moins rentable avec d'autres livrets non défiscalisés comme le CEL).
Au vu du contexte économique actuel, investir dans l'immobilier est une bonne idée. Non seulement pour protéger votre capital de la hausse des prix, comme dit précédemment, mais également pour profiter des taux d'intérêt bas. En effet, les taux d'emprunt actuels sont inférieurs à 2 %.
Facteurs de résistance du marché immobilier
De fait, la durée des prêts s'est considérablement allongée depuis les années 1990, passant de 12 ans en 1993 à 19 ans et 7 mois en 2021. Et cette demande persistante a pour effet de pousser à la hausse des prix de l'immobilier.
Une autre manière de préserver son capital des mouvements inflationnistes est d'investir dans l'immobilier. Les solutions locatives comportent des conventionnements de loyers sur l'inflation, et notamment sur l' Indice de Référence des Loyers (IRL) pour les dispositifs Pinel ou Loueur Meublé Non Professionnel (LMNP).
Allègement pour les chantiers de construction : les coûts de construction vont baisser avant la fin 2022. Le coût des matériaux de construction est proche de son pic et entamera une trajectoire descendante progressive au cours des prochains mois, selon les projections du cabinet de conseil CBRE.
Mais quand cette valse folle va se terminer ? "Nous sommes au pic de l'inflation, elle va commencer à baisser en 2023", a déclaré hier Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement. Une stabilisation à venir pronostiquée par de nombreux experts.
Censé "protéger les Français et aller vers le plein-emploi", le budget est construit sur une prévision d'inflation de 4,3% en 2023, après 5,4% en 2022.