On pourrait observer en 2022 un léger tassement des ventes par rapport à cette excellente année si les vendeurs deviennent trop gourmands au niveau des prix demandés. L'actualité rappelle que le pouvoir d'achat en France n'est pas au mieux et rien ne dit que cela va s'améliorer en 2022.
Des prix très hauts, des délais de vente raccourcis, des acheteurs de plus en plus nombreux : l'immobilier en 2022 devrait continuer dans cette dynamique. Homki livre 5 raisons qui appuient l'idée que 2022 sera le moment idéal pour vendre son bien immobilier.
Alors que la crise sanitaire actuelle fait peser de nombreuses incertitudes sur l'économie, le marché immobilier semble quant à lui plutôt bien s'en sortir. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la période actuelle reste un bon moment pour vendre.
Sous l'effet conjugué du nouveau DPE (Diagnostic de performance énergétique) et de la hausse des taux d'intérêts, le marché immobilier devrait ralentir. Selon le groupe BPCE, la baisse des ventes de logements dans l'ancien s'élèverait à 5 % en 2022.
En août 2022, la moyenne s'établissait à 80 % sur 20 ans (source CSA/Crédit Logement). Or la variation des taux immobiliers dépend du coût de la dette française à 10 ans (OAT 10 ans). À la clôture du 2 septembre 2022 les grands investisseurs prêtaient à la France au taux de 2,14 % sur 10 ans.
Selon les estimations de Meilleurs Agents, une baisse de 2 % est attendue à l'horizon 2023. Le prix de l'immobilier poursuit sa flambée à Lyon. Entre septembre 2021 et 2022, il a pris +2,2 %. Une tendance qui pourrait enfin cesser à l'horizon 2023.
Le prix moyen des maisons au pays pourrait chuter de 20% à 25% en 2023, après que ceux-ci ont explosé pendant la pandémie de COVID-19, selon un rapport de la Banque TD. Les prix ont déjà commencé à baisser au cours de l'été dans certaines régions du pays, une tendance qui pourrait perdurer.
À long terme, la Banque TD demeure plus optimiste quant aux perspectives du marché du logement, car elle affirme que la croissance démographique devrait rester saine et soutenir la demande fondamentale.
Avec la remontée de l'OAT, les taux de crédit devraient avoisiner 3,5 % sur 20 ans à la fin 2022. À noter toutefois que la hausse des taux devrait mécaniquement faire baisser les prix immobiliers. De plus, la production de crédit immobilier reste vive et « profite encore de taux favorables », constate l'économiste.
Facteurs de résistance du marché immobilier
De fait, la durée des prêts s'est considérablement allongée depuis les années 1990, passant de 12 ans en 1993 à 19 ans et 7 mois en 2021. Et cette demande persistante a pour effet de pousser à la hausse des prix de l'immobilier.
Des propriétaires qui doutent
Alors que les candidats à l'achat mettent les bouchées doubles pour concrétiser rapidement leurs projets, du côté des propriétaires, l'incertitude liée au contexte sanitaire les pousse plutôt à reporter leurs ventes, contribuant par là même à alimenter la pénurie d'offres de logements.
Les progressions du marché immobilier français devraient toutefois être plus mesurées en 2023 par rapport à 2021 et 2022, aussi bien en termes de prix qu'en termes de volumes de transactions. Les ventes pourraient ainsi atteindre 950 000 ventes contre 1,1 millions cette année.
Si le bien est vendu, l'opération n'est donc plus couverte. Pour conserver le crédit, il faudra alors transférer l'hypothèque vers le nouveau bien acheté. Lever l'hypothèque et la transférer vers un autre bien engendre des frais et nécessite de racheter un autre bien.
France : des prix en hausse de 3 % en 2023
Plus en détails, sur le terrain des prix, le marché progresserait de 3 %. Quant aux volumes de transactions, il devrait repasser sous le million de ventes, avec 950 000 transactions sur les douze prochains mois.
Vendre au printemps : des logements valorisés par la météo
Un temps plus clément contribue à mettre les logements en valeur aux yeux des acquéreurs. Il y a plus de lumière naturelle, et pendant plus longtemps dans la journée, ce qui permet de révéler le potentiel de chaque pièce.
Selon le site Surf finances Mag, en France, le marché immobilier montre des signes de ralentissement, notamment pour les logements neufs. En revanche, la hausse des taux reste raisonnable. Selon les dernières données de la Banque de France, le taux moyen a atteint 1,17 % en avril dernier, contre 1,1 % en décembre 2021.
Taux crédit immobilier : vers une baisse à la rentrée de septembre 2022 ? Depuis janvier dernier, les emprunteurs se trouvent confrontés à une remontée sensible des taux d'intérêt. Pas un mois de l'année 2022 sans une hausse des valeurs, qui s'est par ailleurs accélérée avec le retour fracassant de l'inflation.
Dans une analyse publiée en juillet, l'agence de notation S&P évoque ainsi un « atterrissage en douceur » sur les principaux marchés en Europe, et plus précisément un « ralentissement de la hausse des prix de l'immobilier : près de 10 % en moyenne en 2021, 5 % cette année et 3 % en 2023 ».
Le nombre de ventes enregistrées en juillet 2022 a diminué de 18,1 % par rapport à juillet 2021; Les transferts de propriété se sont élevés à 23 919, ce qui représente une baisse de 15,2 %; Le nombre d'hypothèques est également en baisse de 10,4 %; L'indice de difficultés financières connaît une baisse de 18,6 %.
Les experts du secteur sont unanimes. L'atterrissage des prix observé dans les grandes villes ces derniers mois risque de se poursuivre au 1er trimestre 2021. La baisse des prix sera néanmoins limitée à seulement 1,4% au niveau national en 2021 entre le mois de novembre 2020 et mars 2021.
Le prix médian des maisons dans la RMR de Montréal s'est élevé à 550 000 $ en juillet, en hausse de 10 % par rapport au prix médian de juillet 2021, mais en baisse de 5 %, depuis le sommet de 580 000 $ en avril-mai. Ailleurs au Québec, l'histoire est semblable. L'ampleur du ralentissement varie selon les régions.
Montréal, Laval, Québec, Lévis, Sherbrooke, Trois-Rivières et Gatineau sont certainement les villes les plus populaires quand vient le temps de choisir où acheter votre prochain plex ou bloc appartements.
Excellent point pour les futurs investisseurs, le marché immobilier s'avère très dynamique en France. Malgré l'impact de la Covid, certaines villes voient leur attractivité décuplée. Mais encore, elles conservent des prix abordables et un potentiel locatif intéressant pour un investissement en 2022.