Les condylomes se manifestent parfois plusieurs années après la contamination et ne sont pas toujours visibles à l'œil nu. Lorsqu'ils le sont, ils peuvent être plats, surélevés en forme de crêtes de coq, de couleur rosée ou grisâtre. Ils entraînent parfois des démangeaisons ou des saignements lors des rapports sexuels.
Ils peuvent démanger et/ou saigner dans certains cas. Vous pouvez les repérer au niveau de la vulve, de l'anus, du pénis, du scrotum…
Les condylomes sont généralement indolores, c'est-à-dire qu'ils ne causent aucune douleur à la personne atteinte. En revanche, ils peuvent occasionner des démangeaisons et des saignements. Selon l'endroit de la lésion, les saignements peuvent être plus ou moins prévalents et survenir après les relations sexuelles.
Les condylomes ne posent pas de risques pour la santé. Ils ne sont ni cancéreux ni précancéreux.
En cas d'infection à HPV, vous pouvez continuer à avoir des rapports sexuels. L'infection à HPV est très fréquente et le plus souvent transitoire. La plupart du temps, le système immunitaire permet d'éliminer spontanément ces virus et les infections sont sans conséquence.
Les condylomes sont le résultat d'une infection de la peau et des muqueuses par une famille de virus : les papillomavirus humains (HPV pour Human Papilloma Virus). Il ne s'agit cependant pas de la même souche responsable des verrues plantaires.
Si vous avez un condylome, il faut vous précipiter chez un dermatologue avec votre amie pour les soigner rapidement. En effet, si l'on ne s'en occupe pas vite, ils sont tendance à se multiplier et le traitement devient plus compliqué.
Il existe divers procédés pour faire disparaître les condylomes : Un traitement peut être appliqué par la personne elle-même à domicile : La solution de podofilox vendu sous les noms Condyline ou Wartex qui brûle les verrues ; Une crème d'imiquimod qui stimule la réponse du système immunitaire.
La plupart du temps, le VPH à faible risque entraîne le développement de verrues dans des endroits spécifiques du corps, en particulier sur les parties génitales. La plupart des formes du VPH disparaissent seules au bout d'un moment tandis que d'autres ont besoin de plus de soins médicaux.
Un véritable espoir : le vaccin
Un vaccin est commercialisé et remboursé en France depuis fin 2007. Il permet ainsi la prévention de plus de 90% des condylomes ainsi que la prévention de certains cancers comme le cancer du col utérin.
Les condylomes génitaux, aussi appelés verrues génitales, sont des infections transmissibles sexuellement (ITS) assez courantes. Ils sont dus aux papillomavirus humains (VPH). Les condylomes se manifestent sous la forme de petites verrues au niveau des organes génitaux.
L'herpès génital
Les démangeaisons et les sensations de brûlures sont souvent douloureuses. Ces symptômes apparaissent une semaine ou plus après le rapport sexuel contaminant. L'examen médical peut suffire pour poser le diagnostic de l'herpès génital.
Démangeaisons de la vulve. Les démangeaisons de la vulve aussi appelées prurit vulvaire sont des démangeaisons désagréables qui s'installent au niveau des parties intimes. Elles peuvent avoir plusieurs causes : dermatologiques, infectieuses (bactérie, virus), irritantes, ou encore inflammatoire.
Comme il n'existe pas de test de contrôle pour prouver qu'une personne infectée de condylomes n'est plus infectieuse, mais que l'on sait que les personnes demeurent contagieuses même sans lésion au moins 3 ans après l'infection initiale, il est recommandé de discuter vaccin préventif avec vos nouveaux partenaires.
Il faut consulter pour les femmes un gynécologue, pour les hommes le médecin traitant, éventuellement un urologue. S'il y a des lésions péri-anales, il faut regarder le canal anal parce que parfois les verrues rentrent jusque dans le canal anal et cela ne se voit pas sur un examen extérieur.
Symptômes du papillomavirus
La contamination par le HPV est dans la majorité des cas asymptomatique. Le temps qui s'écoule entre la contagion et l'apparition des symptômes peut varier de plusieurs semaines à plusieurs années.
– Imiquimod (sous forme de crème) : l'imiquimod est une molécule immuno-modulactrice. Sous forme de crème, on l'utilisera lors de condylomes externes. L'imiquimod est contre indiqué si les condylomes acuminés se trouvent au niveau de l'urètre, du vagin, du col de l'utérus et du rectum.
Il existe des facteurs qui contribuent à la persistance de l'infection HPV notamment le tabac, les partenaires multiples, une faible défense immunitaires, une infection par d'autres maladies sexuellement transmissibles. Dans plus de 80 % le virus disparaît par les défenses de l'organisme et n'entraine aucune séquelle.
Quels examens pour le dépister ? Le dépistage du virus HPV se fait par le frottis et le test HPV. "Le but du frottis est de repérer des cellules anormales au niveau du col de l'utérus, avant même qu'elles ne deviennent cancéreuses.
Cet examen dure environ 10 minutes. Bien qu'il puisse provoquer un léger saignement, il n'est pas douloureux car la prise est très superficielle et ne nécessite pas d'anesthésie.
Les HPV à haut risque cancérogène qu'on appelle aussi oncogènes (HPV 16, 18, 31, 33, 45, 52, 58 et en particulier les HPV 16 et 18). Ils peuvent provoquer le développement de lésions précancéreuses qui peuvent évoluer au bout de plusieurs années voir dizaines d'années en cancers.
Est-il possible d'avoir un frottis normal et un test HPV positif ? Oui, en fonction de l'âge de la patiente, il est dans ce cas recommandé de répéter le test HPV. La persistance de cette infection au-delà de 12 mois impose de réaliser des investigations complémentaires (colposcopie, biopsie..).
Les condylomes (également appelés verrues génitales) sont une maladie sexuellement transmissible due à des virus. Certaines souches de ces virus provoquent parfois une transformation des cellules infectées pouvant entraîner l'apparition de cancers, en particulier un cancer du col de l'utérus.