Exercer un travail de nuit et dormir la journée entraine une désynchronisation de l'organisme synonyme d'un risque accru de survenue de maladies cardiovasculaires, de diabète ou de dépressions.
Les causes principales de la somnolence diurne
La somnolence diurne peut survenir en raison d'autres maladies comme les troubles bipolaires, la maladie de Parkinson, d'Alzheimer, la sclérose en plaques, le diabète, l'hépatite, la fibromyalgie…
L'hypersomnie idiopathique
Avec allongement de la durée du sommeil, elle entraine une somnolence diurne excessive et un ou deux endormissements quotidiens. Généralement, ils sont moins irrésistibles que dans la narcolepsie, mais l'assoupissement est de longue durée et ne permet pas de récupérer un bon éveil.
L'excès de sommeil associé à des risques pour la santé
Une fatigue inexpliquée qui pousse à dormir plus ; Une difficulté voire une incapacité à se lever le matin ; Des somnolences importantes au cours de la journée ; Un retentissement social.
Enfin, la somnolence après le déjeuner peut être due à une baisse de notre température corporelle qui se produit naturellement entre 13h00 et 15h00. Cette baisse déclenche la libération d'une hormone appelée mélatonine, qui provoque le sommeil.
«Si l'on continue de dormir alors que le corps est programmé pour se réveiller tôt depuis cinq jours, on sera fatigué au réveil car l'organisme se sera déjà remis en route. Même principe quand on force le corps à démarrer alors qu'il est programmé pour dormir.»
Dormir l'après-midi vous semble une drôle d'idée et pourtant, cela permet de récupérer alors ne vous en privez pas ! Qu'elle soit flash, courte ou plus longue, elle est toujours relaxante et réparatrice. Elle réduit le stress, améliore la mémoire et la concentration...
Une nouvelle étude scientifique de l'université de Chicago (États-Unis) montre que des nuits plus longues aident à réduire son apport de calories et par conséquent à maigrir. Corinne Chicheportiche-Ayache, nutritionniste, confirme qu'un bon sommeil est un élément clé pour perdre du poids.
Lorsqu'on dort plus de 9 heures par nuit et que l'on est tout de même fatigué durant la journée, ou que cela s'accompagne de difficultés à se lever et de somnolences, il peut s'agir d'hypersomnie ou d'une autre pathologie. Dans ce cas, il est fortement conseillé de consulter un spécialiste.
Des risques cardio-vasculaires
Selon les chercheurs, dormir plus de 10 heures par nuit augmenterait de 56 % le risque de décès dû à un accident vasculaire cérébral (AVC). Concernant les maladies cardiovasculaires, le risque serait 49 % plus grand.
Bougez ! Après plusieurs heures en position assise, votre corps n'est pas au mieux de sa forme. Si vous en avez la possibilité, prenez une pause et faites une marche rapide de dix minutes. Si c'est plus simple pour vous, vous pouvez également faire quelques étirements ou un peu de yoga.
Si la fatigue persiste plusieurs mois, un médecin peut vous prescrire des examens pour éliminer d'autres causes. Au-delà de 6 mois, on peut suspecter le développement d'un syndrome de fatigue chronique. Ce dernier peut s'intégrer dans un tableau de ce que les médecins appellent une “Covid longue”.
Un défaut de récupération pendant le sommeil
« Lorsqu'une personne est épuisée mais qu'elle ne trouve pas son sommeil, on peut en conclure que sa fatigue n'est pas en relation avec une dette de sommeil. », explique le Pr Vespignani, neurologue et directeur médical des centres de sommeil Bioserenity.
La plupart des insomniaques ont tendance à estimer à la hausse le temps qu'il leur faut pour s'endormir et à la baisse la durée totale du sommeil. Mais dans le cas de l'insomnie paradoxale, le dormeur apparaît incapable de percevoir qu'il a dormi.
Se lever à une heure matinale permettrait aussi de mieux dormir. Les couche-tard auraient plus tendance à souffrir d'insomnies et de troubles du sommeil que les lève-tôt, qui bénéficieraient quant à eux d'un sommeil de meilleure qualité, plus réparateur.
À chaque âge son besoin de sommeil
Les nouveau-nés (de 0 à 3 mois) : 14 à 17 heures. Les adolescents (14 à 17 ans) : 8 à 10 heures. Les adultes (26 à 64 ans) : 7 à 9 heures. Les personnes âgées (65 ans et +) : 7 à 8 heures.
Si vous devez vous lever à 7 heures du matin, il est donc conseillé de ne pas se coucher après 23h30. La meilleure heure pour aller se coucher est comprise entre 22 h et 23 h 30 si vous vous levez entre 7 et 9 heures le lendemain matin. Un cycle de sommeil dure 90 minutes en moyenne.
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, on ne dépense pas beaucoup plus de calories en restant éveillé qu'en dormant. Moins dormir perturbe le métabolisme (c'est-à-dire la façon dont on brûle les calories) et pousse à manger davantage.
Plus exactement, ceux qui dormaient 5 heures par nuit ont perdu 3,6 kilos en moyenne alors que ceux qui dormaient 9 heures par nuit ont perdu 6,48 kilos !! Il s'agit d'une différence très importante, sans changer d'alimentation.
Nuits longues, hypersomnie et narcolepsie
A côté des "gros dormeurs" qui sont des personnes saines, et qui fonctionnent bien dans la journée, il existe les personnes souffrantes d'hypersomnie et les narcoleptiques.
La sieste longue ou compensatrice : d'une durée de 1h à 2h en moyenne. Elle va aider à rattraper des nuits de sommeil trop courtes et ainsi éviter d'avoir des dettes de sommeil qui pourraient s'accumuler au cours d'une semaine.
La plupart des Français commencent le travail entre 8 et 10 heures. Pour bénéficier d'un temps de sommeil optimal (entre 7 et 9 heures), il faudrait se coucher entre 22h et 23h30.
La fatigue est le symptôme le plus fréquent chez les personnes atteintes de cancer. C'est également l'effet secondaire le plus courant du traitement du cancer.
"Au cours du cycle menstruel, une femme subit une variation des taux d'œstrogènes et de progestérone qui engendre des périodes de fatigue, de manque de sommeil ou de sommeil fragmenté". Celle-ci a donc besoin de dormir davantage pour se sentir reposée.