Tous les couples ont des disputes, plus ou moins violentes. Parfois on crie, on s'insulte, on se dit des mots qu'on regrette après, on se repousse brutalement. C'est tout à fait normal de ne pas être d'accord ou d'être en colère, et il est important de savoir qu'on peut l'exprimer.
Les humains partagent avec d'autres espèces, comme certains primates et autres mammifères, la capacité de crier pour attirer l'attention en cas de danger ou de conflit social. Nous hurlons aussi quand nous sommes en colère pour canaliser cette émotion.
– Se faire crier dessus
Non, crier sur quelqu'un n'est PAS normal, peu importe l'erreur commise. Et si votre collègue, votre manager ou votre patron vous hurle dessus en permanence, ce n'est PAS normal.
Quelle est la meilleure façon de réagir lorsque quelqu'un crie de colère ? Rester calme, montrer que la colère de l'autre est inefficace face à vous, ou bien s'énerver aussi, quitte à détruire vos tympans, s'énerver plus fort, faire peur, en gros combattre le feu par le feu.
Conflits et disputes conjugales : qui doit faire le premier pas après une dispute ? Faire le premier pas n'a jamais tué personne. Et pourtant, qui sait combien de réconciliations ont avorté à cause d'un orgueil mal placé ! Pour signer l'armistice, on met son ego dans sa poche et on fait le premier pas.
Une méthode simple... et efficace
Et non, ce mot n'est pas «pardon» mais… «aïe». Il existe également d'autres alternatives comme «stop», «tu vas trop loin» ou «ouh la». Car comme l'explique le spécialiste: Personne ne peut vous blesser autant que celui ou celle dont vous êtes le plus proche.
Il est normal, par exemple, d'être plus en colère après une mauvaise nuit de sommeil. Cependant, une irritabilité extrême ou prolongée peut indiquer des problèmes physiques et psychologiques sous-jacents, tels qu'une infection, du diabète, de l'anxiété ou une dépression.
« On fait ça, parce que ça nous aide à avoir moins mal », dit l'ergothérapeute Pier-Luc Turcotte à propos des cris et des jurons que l'être humain émet pour exprimer sa douleur lorsque, par exemple, il se cogne le petit orteil contre un meuble.
Je répète souvent aux parents qui me consultent : les cris sont souvent générés par excès de stress. Ils expriment un besoin d'être entendu pour stopper le processus. On crie parce qu'on vit une situation d'urgence qu'on a du mal à gérer.
Tous les couples ont des disputes, plus ou moins violentes. Parfois on crie, on s'insulte, on se dit des mots qu'on regrette après, on se repousse brutalement. C'est tout à fait normal de ne pas être d'accord ou d'être en colère, et il est important de savoir qu'on peut l'exprimer.
«Quand on crie et qu'on réagit de manière excessive, il faut savoir prendre du recul, quitte à s'isoler dans une autre pièce pour le faire», dit la psychologue. Si la situation l'exige, on peut même donner l'exemple en s'excusant.
"Soit un manque de confiance en soi important, soit une anxiété sociale, parfois les deux", répond notre psychologue. "Il ne faut pas non plus négliger une autre option : que cela puisse être contextuel, c'est-à-dire que certaines situations sociales deviennent activatrices de cette inhibition.
« Les pleurs sont une tentative parasympathique de ramener le corps à l'homéostasie [la stabilisation de l'organisme, ndlr]. L'organisme tente alors par les larmes de sortir de la situation de combat ou de fuite », explique la spécialiste sur Twitter.
Le trouble explosif intermittent, ou TEI, est un problème de santé mentale caractérisé par de fréquents accès de colère excessive et d'impulsivité.
"Au niveau hormonal, le fait de crier entraîne une libération d'adrénaline" explique le Dr. Le Guillou. En une fraction de seconde, cette hormone entraîne un afflux d'oxygène vers le cerveau et les muscles, une amélioration de la vision et une augmentation de la vigilance.
Le chercheur a étudié six grands contextes qui sont prétextes à des cris chez les humains : la peur, la douleur, la surprise, le bonheur, colère ou l'agression, la frustration ou le malheur. La peur : c'est le type de cri le plus habituel chez l'homme et probablement le premier dans notre répertoire évolutif.
Le cri est une voix d'avant le langage, une communication sans idée. Chez l'adulte, il est souvent perçu comme la marque d'une perte de contrôle de soi. Et pourtant. À bien entendre le cri, on découvre qu'il est aussi la forme de révolte la plus profonde et la plus humaine qui soit.
Baisser sa voix
Baisser le volume de sa voix et le débit de la parole. Laisser l'autre s'exprimer lui permet aussi de comprendre que vous lui laissez suffisamment de place dans la conversation et qu'il est écouté et peut être même compris.
Prenez un peu l'air, respirez profondément, marchez un peu.
« Des exercices réguliers de respiration abdominale et de cohérence cardiaque permettent aussi d'apprendre à se calmer rapidement », et donc faire refluer la mauvaise humeur, explique Yvan Paquet, chercheur.
Les causes possibles de ne plus supporter les gens
Les causes pouvant mener à ne plus supporter les gens sont variées, incluant la dépression, l'anxiété sociale et d'autres problèmes de santé mentale.
Le mutisme est une manière de fuir un conflit lorsqu'on n'est plus en capacité d'exprimer ce qu'on pense ou ce qu'on ressent. C'est peut-être une manière de se protéger dans la relation. Je vous invite à ne pas essayer de communiquer avec lui lorsqu'il n'y est visiblement pas enclin.
Pour désamorcer les tensions, il est essentiel de rester à l'écoute de l'autre : l'échange est indispensable. Évitez d'adopter un comportement passif ou manipulateur, qui pourrait aggraver la situation. Soyez réceptif aux sentiments de votre partenaire et exprimez les vôtres de manière honnête.