A retenir : les principales causes de troubles de l'ovulation sont soit ovariennes (ovaires polykystiques ou insuffisance ovarienne), soit hypothalamo-hypophysaires, dues à une anomalie de sécrétion hormonale. Une fausse couche ne peut pas entraîner de trouble de l'ovulation.
Qu'est-ce qui peut empêcher une ovulation ? Il y a de multiples raisons médicales comme l'hypothyroïdie, le diabète, un problème de poids (surcharge ou même insuffisance pondérale)… Mais aussi, des événements du quotidien : une émotion forte, liée à un décès par exemple, une activité sportive intense, etc.
On peut sentir quelques tiraillements dans le bas du ventre, d'un seul côté du corps en général, mais on a rarement très mal. Certaines femmes souffrent de crampes au ventre parfois intenses. D'autres ressentent plutôt des ballonnements abdominaux, un autre symptôme qui peut être lié à l'ovulation.
Le citrate de clomifène par voie orale est le traitement de première intention. Ce médicament va "débloquer" la production de FSH, qui va ainsi stimuler l'hypothalamus dans le cerveau, permettant ainsi la maturation d'un ovocyte et le déclenchement d'un pic hormonal et donc de l'ovulation.
Calcium. Il s'agit d'une substance essentielle pour l'équilibre des hormones sexuelles. Dans ce contexte, ce sont les produits entiers qui sont les plus riches en calcium. Il est conseillé de consommer deux laitages entiers par jour pour favoriser l'ovulation.
Préférez l'huile d'olive, de colza, de noix ou de lin et les margarines riches en oméga-3 aux autres matières grasses. Consommez régulièrement du poisson gras (type maquereau, anchois, sardines, saumon, foie de morue…), des fruits de mer et des œufs issus de poules élevées en plein air ou de l'agriculture biologique.
La question « comment savoir si on est stérile quand on est une femme sans faire de test ? » peut se poser. La seule manière de s'assurer de sa capacité à tomber enceinte passe par la consultation d'un praticien.
On parle d'anovulation lorsque vos ovaires ne libèrent pas d'ovule au cours d'un cycle menstruel. Ce phénomène n'est pas rare et peut se produire de temps en temps ; vous pouvez avoir un cycle anovulatoire un mois, puis ovuler normalement le mois suivant.
Chez l'homme, l'infertilité est souvent liée à une faible numération des spermatozoïdes ou à une dysfonction érectile. Des éléments liés au mode de vie, comme le poids, le tabagisme ou la consommation d'alcool, peuvent réduire la fertilité chez l'homme ou chez la femme.
Les jeunes femmes chez qui l'infection peut entraîner une stérilité, sont particulièrement touchées. Or cette infection provoquée par une bactérie (Chlamydia trachomatis) est dans la grande majorité des cas asymptomatique à l'exception parfois de douleurs pelviennes.
La fréquence des rapports, le stress, l'alimentation, l'exercice et d'autres facteurs affectent la fertilité de l'homme et de la femme. Certaines causes d'infertilité, comme la génétique, la maladie ou l'âge, ne peuvent pas être modifiées.
L'insuffisance ovarienne est une des causes importantes, qui est de plus en plus fréquente. Ensuite, il y a les problèmes de trompes bouchées, la première cause en étant les infections génitales de type Chlamydia non traitées. Enfin, on trouve l'endométriose, qui touche à peu prés 10 % des femmes.
Cela signifie-t-il que je suis stérile ? L'absence de règles (aménorrhée) ou des règles très irrégulières ne signifient pas qu'il y a stérilité, elles ne constituent pas en elles même un signe fiable.
Il faut essayer pendant au moins un an
Et il peut raisonnablement alors consulter un médecin ou une équipe spécialisée. Cette précision n'est pas sans conséquence pratique. On estimait généralement par le passé qu'un couple pouvait commencer à s'inquiéter après deux ans de rapports sexuels infructueux.
L'ovulation a lieu le 14e jour. Cette date d'ovulation permettra de connaitre la période de fécondité. L'ovulation, qui dure 24 heures, correspond à la libération de l'ovocyte par l'ovaire. Le 14e jour du cycle menstruel, sur un cycle régulier de 28 jours, demeure la période la plus fertile.
La vitamine B9 : la vitamine B9, ou acide folique, est la première vitamine pour tomber enceinte vers laquelle se diriger. Notamment, nécessaire au développement de l'embryon, et en particulier de son système nerveux, la vitamine B9 se trouve en tête de liste des nutriments nécessaires pour booster la fertilité.
Les légumineuses : haricots rouges et blancs, pois chiches, pois cassés et lentilles. Les fruits de couleur orange : oranges, clémentines, mandarines, melon.
La nigelle, de son nom scientifique Nigella Sativa, aussi appelée Habba Sawda ou cumin noir, est une épice aux multiples vertus pour la santé. Les femmes l'utilisent, entre autres, pour facilité et favoriser la grossesse, et cela depuis la nuit des temps.
Limiter la consommation d'alcool et éviter le tabac : une bonne hygiène de vie peut renforcer la fécondité, tout comme votre état général de santé. Éviter les lubrifiants : la majorité altère et ralentit les spermatozoïdes. Si vous ne pouvez pas vous en passer, vérifiez qu'ils préservent votre fertilité.
Parmi les maladies sexuellement transmissibles, celles qui provoquent un taux d'infertilité plus élevé sont la chlamydia, causée par la bactérie Chlamydia trachomatis, et la gonorrhée, causée par la bactérie Neisseria gonorrhoeae.
Les IST comme la gonorrhée et la chlamydiose sont des causes majeures d'inflammation pelvienne et de stérilité chez les femmes.
« L'hyperfertilité associe le fonctionnement physiologique parfait, le climat parfait, et l'appareil génital parfait (pas de fibromes, pas de trompes bouchées…). Quand on parle d'hyperfertilité, on parle aussi du couple : l'homme a un spermogramme particulièrement efficient, et la femme ovule correctement.
Si la trompe est très peu abimée et qu'elle présente une toute petite adhérence, le fait de mettre sous pression avec le liquide de l'hystérosapingographie peut suffire à la déboucher, et souvent une grossesse survient dans le mois suivant l'examen", observe le Dr Mauricette Sebaoun.
Chez les femmes, la chlamydia peut causer des écoulements vaginaux anormaux, des saignements vaginaux entre les règles ou pendant ou après des relations sexuelles, des douleurs abdominales ou dans le bas du dos, une sensation de brûlure en urinant et des douleurs au moment des rapports sexuels.