Ils peuvent apparaître sous forme de plaques papillomateuses ou de lésions plates et il peut y en avoir un seul ou plusieurs ou bien ils peuvent former un condylome acuminé (crête de coq).
Les symptômes de ces verrues génitales peuvent également être des démangeaisons au niveau local. Enfin, les condylomes entraînent parfois des saignements, notamment pendant les rapports sexuels.
Ils peuvent causer des démangeaisons. Les condylomes apparaissent entre trois semaines et plusieurs mois ou même des années après l'infection au VPH. Sans traitement, ils disparaissent généralement en quelques années, mais ils peuvent réapparaître après plusieurs mois ou plusieurs années.
Verrue vaginale
Les lésions peuvent parfois apparaître à l'intérieur des organes génitaux et être ainsi difficiles à repérer.
L' acide trichloracétique à 80% : il est appliqué par le médecin à l' aide d' un coton-tige, 1 à 2 fois par semaine, pendant 3 semaines. Le 5-fluorouracile : en crème, à raison d' une à trois applications hebdomadaires pendant 6 semaines au maximum. Il est appliqué plus volontiers au niveau de la vulve.
Les condylomes
C'est l'équivalent des verrues que l'on peut avoir sur les mains ou les pieds, dues à une autre branche de la famille des Papilloma virus. Ces verrues peuvent disparaitre spontanément dans les 2 à 3 mois suivant leur apparition, mais le plus souvent elles grossissent et se multiplient.
Oui, les verrues génitales peuvent provoquer des démangeaisons et un inconfort. Cependant, gratter les condylomes peut aggraver la situation et entraîner des infections. Nous vous recommandons autant que possible de ne pas les toucher et de consulter un professionnel de la santé.
Le condylome, aussi appelé verrue génitale, représente l'infection sexuellement transmissible la plus fréquente dans le monde. Très contagieux, la plupart des hommes et femmes ayant une vie sexuellement active auront un jour ou l'autre à faire à un HPV. Dans 60% des cas, l'infection a lieu au début de la vie sexuelle.
Ils se présentent sous la forme d'excroissances de chair, d'une taille qui va d'un simple point à des lésions plus étendues, « en chou-fleur ». En règle générale, les condylomes sont bien visibles à l'œil nu. Ils s'accompagnent parfois de légers saignements ou de démangeaisons.
Elles prennent la forme de grosseurs ou de bosses rugueuses. Elles ne font pas mal mais elles provoquent des démangeaisons et des irritations. Donc les premiers symptômes du VPH sont souvent ces verrues qui se développent sur différentes parties du corps, en particulier dans les endroits humides.
L'éradication des condylomes est possible au prix d'une destruction et d'une surveillance méticuleuse.
Quelle est l'évolution des condylomes? Les condylomes situés sur la peau des organes génitaux externes ou dans la zone périnéale régressent spontanément en 2 ans dans 67% des cas. Lorsqu'ils atteignent le col utérin, ils disparaissent spontanément dans 50% des cas mais s'aggravent chez 10% des femmes.
Lorsqu'il n'y a qu'un condylome, de petite taille, le traitement peut être réalisé par un proctologue médical.
Condylomes anaux : symptômes
Les lésions sont d'abord constituées de petites taches roses en relief qui souvent ne causent aucune douleur. Au fur et à mesure qu'elles s'agrandissent, ces taches peuvent changer de couleur et devenir des excroissances appelées « crêtes de coqs » en raison de leur forme caractéristique.
Comment se traitent les condylomes (crêtes de coq) ? Les condylomes, dès leur apparition, doivent être éliminés au plus vite par un médecin expérimenté, soit par électrocoagulation, cryothérapie (azote liquide), laser, application locale de crème à base de podophyllotoxine ou d'imiquimod pour les petites lésions.
Il repose le plus souvent sur l'utilisation d'imiquimod en application locale une à deux fois par semaine pendant 3 mois après la destruction chirurgicale. La transformation en dysplasie (lésions pré cancéreuses) ou en cancer est possible mais rare en cas de condylome typique chez les sujets non immunodéprimés.
Chez la plupart des gens infectés, le virus finira par disparaître, de la même manière que le virus du rhume ordinaire. Ce sont les VPH non résorbés qui risquent de mener au cancer.
Il est également possible de contracter le virus par contact cutané avec des zones infectées, par exemple lors d'un partage de serviettes de toilette.
Les condylomes ne saignent pas, ils ne sont pas douloureux.
Il n'y a pas de traitement pour l'infection à HPV. Dans 90 % des cas environ, notre système immunitaire l'élimine spontanément. La plupart des personnes ayant une infection à HPV n'ont aucun symptôme et ne sauront jamais qu'elles sont ou ont été infectées.
Il faut consulter pour les femmes un gynécologue, pour les hommes le médecin traitant, éventuellement un urologue. S'il y a des lésions péri-anales, il faut regarder le canal anal parce que parfois les verrues rentrent jusque dans le canal anal et cela ne se voit pas sur un examen extérieur.
En 2020, cette femme de 50 ans développe d'importants maux de ventre et un abdomen anormalement gonflé. Un frottis révèle à ce moment-là à l'hôtesse de caisse toulousaine, mère de deux enfants, qu'elle est positive au papillomavirus.
Elle doit être appliquée directement sur les zones où se trouvent les condylomes que l'on sent généralement avec le doigt. L'application est faite après toilette locale et lavage des mains au savon. La crème est appliquée directement sur les lésions, en massant pour la faire pénétrer dans la peau.
Lorsque les condylomes sont peu nombreux, de petite taille et limités à la marge anale, un traitement local comme l'application de podophylline ou la destruction par l'azote liquide peut être réalisé lors de la consultation. Il est également possible de les bruler sous anesthésie locale.