- N'allez jamais sur la plage pour observer ou surfer un tsunami. Quand vous apercevrez la vague, il sera déjà trop tard pour y échapper. Les vagues de tsunamis ne roulent pas et ne cassent pas et il est donc insensé de vouloir les surfer.
Un tsunami représente un risque majeur pour les populations côtières. Malgré l'aspect meurtrier de la catastrophe naturelle, des actes peuvent être posés pour limiter les pertes de vie.
Si vous ne pouvez vous rendre dans une zone plus élevée : montez aux étages supérieurs ou jusque sur le toit; grimpez au sommet d'un arbre; ou emparez-vous d'un objet flottant. Si vous êtes en mer, restez-y. Les bateaux sont généralement plus en sécurité lorsque la profondeur de l'eau dépasse les 20 mètres.
Il s'agissait heureusement d'un exercice, mais le risque existe. Causés par un séisme, un glissement de terrain ou une éruption volcanique, une centaine de raz de marée ont ainsi été enregistrés en Méditerranée au cours du siècle dernier, soit environ 10 % du total de ceux observés sur la planète.
Dans un gros tsunami, la hauteur des vagues varie de 5 à 10 mètres, soit l'équivalent d'un immeuble de trois étages. On estime à sept ou huit le nombre de grosses vagues qui font des dommages avant que l'énergie d'un tsunami ne soit dissipée.
Les tsunamis peuvent se propager sur de très longues distances, de 100 à 1.000 km. La description du phénomène est assez simple: 20 minutes après le séisme, la mer se retire et revient une heure plus tard sous la forme d'une vague géante ou d'une élévation importante du niveau de l'eau.
524 mètres : ce serait la hauteur hallucinante d'une vague provoquée par un tsunami à Lituya Bay en Alaska, le 9 juillet 1958. Si cette mesure n'a jamais pu être vérifiée scientifiquement, la vague a en tout cas dévasté tout ce qui se trouvait en dessous de cette altitude.
Oui, selon l'Unesco qui a justement déployé son programme Tsunami Ready en juin 2022 sur toutes les zones à risque, dont les côtes de la Méditerranée.
Du côté du littoral français, le dernier tsunami observé remonte à 1887, avec des vagues jusqu'à 2 mètres de haut enregistrées entre Cannes et Antibes, comme le rapporte le site du Cenalt, le centre d'alerte des tsunamis. "Il y a déjà eu des tsunamis dans le passé et il y en aura de nouveau dans le futur.
Le tsunami le plus récent est celui du 21 mai 2003, provoqué par le séisme de Boumerdès de magnitude 6,9.
Les signes annonciateurs. Une secousse puissante ou prolongée, un bruit sourd et inhabituel ou encore une chute rapide du niveau de la mer ou le retrait rapide de la mer sont des signes naturels avant coureurs de l'arrivée imminente de vagues de tsunami.
Les tsunamis sont de grosses vagues ou des séries de vagues générées par le déplacement rapide de grands volumes d'eau en raison d'événements sismiques, d'éruptions volcaniques, de glissements de terrain, de vêlages glaciaires, d'impacts de météorites et d'autres perturbations.
Désinformation : le tsunami qui guette le Maroc est celui des fake news !
Un tsunami est provoqué par un enfoncement brutal du plancher océanique, à la suite d'un tremblement de terre. Cet enfoncement crée un certain vide que l'eau comble immédiatement. Il y a donc une sorte "d'aspiration" de l'eau qui fait que l'eau se retire des plages pendant un petit moment.
La vague la plus haute, qui atteint 35 mètres, dévaste près de 300 villes et villages côtiers de Java et Sumatra, faisant 36 000 morts. Le 1er avril 1946, un violent tremblement de terre est enregistré près de Dutch Harbor, dans les îles Aléoutiennes. Un important tsunami traverse l'océan Pacifique et frappe Hawaï.
Si vous êtes près de la côte lorsqu'un tremblement de terre se produit, baissez-vous, abritez-vous et agrippez-vous, puis réfugiez-vous immédiatement dans un lieu en hauteur. Une fois que vous y êtes, restez-y! Les vagues du tsunami peuvent durer plusieurs heures et la première n'est pas toujours la plus grosse.
C'est ce qui s'est produit le 16 octobre 1979, à la suite d'un glissement de terrain sur le site de l'aéroport de Nice : un tsunami a inondé plusieurs quartiers d'Antibes et de Nice, avec une vague de près de quatre mètres de haut à La Salis, provoquant des dégâts matériels et une dizaine de morts.
Dans la zone que vous avez choisie (Tunisie), le risque de tsunami est modéré, d'après les informations de modélisation actuellement disponibles.
L'ONU estime à « 100 % de chances » qu'une vague de tsunami de plus de 1 mètre vienne se briser sur les côtes méditerranéennes de la France au cours des 30 prochaines années. FRANCE - Une menace à ne pas prendre à la légère.
Les tsunamis se produisent un peu partout où il y a une activité sismique. Donc les tsunamis existent partout et en Méditerranée aussi, car la Méditerranée est une zone qui peut aussi être touchée par des forts séismes sous la mer. On le voit régulièrement en Grèce, en Turquie où c'est assez marqué.
Dans les minutes et les heures qui suivent le début du séisme, un tsunami, qui atteint par endroits 35 mètres de hauteur, frappe l'Indonésie, les côtes du Sri Lanka et du sud de l'Inde, ainsi que l'ouest de la Thaïlande.
Le tsunami du 26 décembre 2004 a été induit par un séisme de magnitude 9.0, à l'Ouest de l'île de Sumatra.
Elles subissent des accélérations et décélérations en fonction de la profondeur du fond marin. En haute mer, elles se déplacent à des vitesses variant de 500 à 1 000 km/h (Figure 3). Mais près des côtes, la profondeur d'eau diminuant, leur vitesse diminue jusqu'à quelques dizaines de km/h.
Si un tsunami s'approche et que vous ne pouvez vous rendre dans un endroit plus élevé, restez à l'intérieur où vous serez protégé de l'eau. Il est préférable que vous vous réfugiiez dans la partie de la maison du côté de la terre, loin des fenêtres.
Ainsi, par 5 000 mètres de fond la vitesse de propagation des vagues est de 800 kilomètres par heure, tandis que par 10 mètres de profondeur elle n'est plus que de 36 kilomètres par heure. Ce fort ralentissement conduit à une augmentation de la hauteur des vagues, accroissement qui peut atteindre plusieurs mètres.