Chez les hommes et les femmes, l'inconfort ou la douleur thoracique est le symptôme le plus commun d'une crise cardiaque. Il est toutefois important de connaître les faits suivants : Les signes et symptômes ne sont pas toujours soudains ou graves. Certaines personnes n'éprouvent aucune douleur thoracique.
Les signes avant-coureurs de l'arrêt cardiaque
Lorsque la cause est un infarctus du myocarde, le sujet peut présenter, dans les jours ou les heures qui précèdent, une douleur thoracique prolongée pouvant s'étendre jusqu'aux bras, une sensation d'oppression, de serrement voire d'écrasement.
Le symptôme le plus connu est une douleur aiguë et persistante dans la poitrine avec une sensation d'étau qui se resserre. La douleur peut irradier dans le bras gauche ou encore causer des vertiges.
La douleur peut durer de cinq minutes à plusieurs heures. La douleur ne s'atténue pas et ne cesse pas si vous vous déplacez, si vous changez de position ou si vous vous reposez. La douleur peut être constante ou intermittente. Certaines personnes ne ressentent aucune douleur durant une crise cardiaque.
Avoir peur d'être atteint d'un cancer, de faire une crise cardiaque ou de développer une maladie grave… Selon un sondage, 13% des Français sont angoissés à l'idée d'être malade ou de le devenir, même sans en présenter les symptômes. Quand cette angoisse vire à l'obsession, on parle d'hypocondrie.
Le stress n'est bon ni pour le coeur, ni pour les artères. Il active une réaction en chaîne qui favorise les incidents cardiovasculaires graves et les maladies chroniques. Le stress, un facteur de risque cardiovasculaire au même titre que le tabac.
D'après une recherche américaine, les personnes souffrant d'apnée du sommeil présentent un risque beaucoup plus élevé que la normale de mourir d'une crise cardiaque au cours de la nuit.
La maladie concerne surtout les hommes de plus de 55 ans et les femmes de 65 à 70 ans. Mais l'infarctus peut survenir plus tôt si les facteurs de risque cardiovasculaire sont cumulés.
Crise cardiaque chez les jeunes
Contrairement à une idée répandue, la survenue d'une crise cardiaque avant l'âge de 45 ans survient pour la moitié des cas chez des personnes ayant des facteurs de risque cardiovasculaire préexistants et/ou consommateurs de drogues récréatives.
Commencez par effectuer 30 compressions thoraciques. Pratiquez ensuite 2 insufflations. Alternez 30 compressions thoraciques et 2 insufflations. Continuez la réanimation jusqu'à ce que les secours d'urgence arrivent et poursuivent la réanimation, ou que la victime reprenne une respiration normale.
La cause la plus fréquente de crise cardiaque est la maladie coronarienne – ou rétrécissement des artères coronaires (vaisseaux sanguins qui approvisionnent le muscle cardiaque en sang riche en oxygène).
La mort subite cardiaque est une mort naturelle causée par un arrêt du cœur. Dans plus de 80 % des cas, "le mécanisme de la mort subite est un trouble du rythme ventriculaire (fibrillation ventriculaire ou tachycardie ventriculaire)", précise la Fondation Cœur & Recherche.
La mort subite cardiaque se définit comme une mort naturelle avec perte brutale de conscience dans l'heure qui suit le début des symptômes, chez un sujet ayant ou non une maladie cardiaque connue. Le moment et le mode de survenue sont inattendus.
La mort naturelle :
La mort est dite naturelle quand elle résulte d'un état pathologique ou physiologique connu ou non. La mort est naturelle uniquement si la mort violente (violence physique ou intoxication aigue) peut être écartée.
La réponse de l'expert
D'autre part, il est très rare de faire un infarctus quand on est très jeune, à moins de fumer énormément et d'avoir des facteurs de risque.
L'IDM du sujet jeune touche préférentiellement les hommes avec une prévalence comprise entre 79 et 95 % selon les séries [1]. Dans l'enquête FAST-MI 2015, 85 % des patients (≤ 45 ans) pris en charge étaient des hommes. Le tabagisme actif est rapporté comme le principal facteur de risque dans cette population.
Un dysfonctionnement du système électrique du cœur peut provoquer une arythmie (battements de cœur irréguliers) fatale et une perte de la capacité de pompage du cœur. En conséquence, le cœur peut s'arrêter soudainement (mort subite d'origine cardiaque) et nécessiter une réanimation d'urgence immédiate.
On parle alors d'une survie : d'un an pour 92 %
Elle peut être liée à un infarctus du myocarde, une embolie pulmonaire, une péricardite, une dissection aortique. Cela peut être aussi des douleurs liées à des pathologies pulmonaires, des douleurs projetées d'origine digestive.
Le stress devient négatif quand il se répète. On parle alors de stress chronique qui se révèle pathologique quand il entraîne des symptômes psychosomatiques comme l'anxiété, des troubles du sommeil, l'asthénie, des migraines, des troubles cardio-vasculaires, des douleurs abdominales ou articulaires, etc.”
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.
L'infarctus du myocarde est une nécrose du myocarde se manifestant lorsqu'une ou plusieurs artères coronaires s'obstruent. De ce fait une partie du cœur n'est plus approvisionnée en sang et en oxygène.