Ainsi que le confiait déjà Émile Littré en son temps- et ainsi que le confirme aujourd'hui l'Académie française- la formule «au jour d'aujourd'hui» constitue un «pléonasme populaire et fort peu recommandable». Un abus de langage qui n'aurait pas dû advenir...
Une redondance aussi dans « Aujourd'hui »
Autre raison pour laquelle on ne doit pas dire cette expression : le mot « aujourd'hui » est lui-même un pléonasme. Le « hui » à la fin du mot signifie en ancien français « en ce jour ». À ce jour, on a gardé cette construction.
Dire "au jour d'aujourd'hui" revient à dire : "au jour du jour de ce jour" ! Mais ne vous y méprenez pas, la formule n'est pas le fait d'une nouvelle génération ne sachant plus s'exprimer (comme on l'entend souvent). "Au jour d'aujourd'hui" existe depuis 1531, année où il a été attesté la première fois.
Quant à l'expression "Au jour d'aujourd'hui", c'est Lamartine qui l'utilise dans Les méditations. Dans ce cercle borné, Dieu t'a marqué ta place. / L'univers est à lui. / Et nous n'avons à nous que le jour d'aujourd'hui.
(Adverbe) Agglutination de la locution, autrefois pléonastique au jour d'hui où hui signifiait « en ce jour », comme le latin hodie dont il provient. Intégré dans la langue française approximativement au XVI e siècle. De nos jours, hui a disparu du français et le mot a perdu son caractère pléonastique.
« À l'heure d'aujourd'hui » n'est plus un pléonasme et peut se dire. Cela évoque un moment très actuel.
Deux sens différents peuvent être donnés : 1- les montants n'ont pas été débités ce jour-là : cela signifie que les montants ont été débités mais un autre jour. 2- les montants n'ont pas été débités à ce jour : cela signifie que les montants n'ont pas encore été débités.
● «Monter en haut»
Le verbe «monter» indique toujours l'action de se déplacer de bas en haut. Et c'est inéluctable. De la même façon, «descendre en bas» ne se dit pas.
à l'heure actuelle (adv.) à l'heure actuelle (adv.)
Soit l'on considère, comme l'Académie française, que la seule graphie valable est "au temps pour moi !", soit l'on considère que les deux expressions coexistent, avec une nuance de sens : "au temps pour moi !" pour "reprenons au moment où je me suis trompé", et "autant pour moi !" pour "j'ai moi aussi commis une erreur ...
Répétition dans un même énoncé de mots ayant le même sens, soit par maladresse (par exemple descendre en bas), soit dans une intention stylistique (par exempleJe l'ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux, vu [Molière]).
Différence entre a et à
- a provient du verbe avoir conjugué au présent de l'indicatif : il a. - à est une préposition. La façon la plus simple pour les distinguer est de mettre la phrase dans un autre temps comme l'imparfait. À l'imparfait, "a" devient "avait" tandis que "à" ne change pas.
Selon Danièle Manesse, les gens qui travaillent avec la loi, en premier, ont eu besoin que la langue soit fixe et précise. Ainsi, les hommes de loi – les avocats, les notaires – ont commencé à mettre à l'écrit la langue française en élaborant de nouvelles règles.
On parle alors de périssologie ou discours superflu. Les fameuses expressions « descendre en bas », « monter en haut », « panacée universelle » ou « prévenir d'avance » sont des pléonasmes involontaires ou inconscients marquant des erreurs syntaxiques, et une méconnaissance de la langue française.
Ce est soit un pronom démonstratif qui s'emploie avec être (ce sont, ce sera…) ou avec un pronom relatif (ce que, ce dont…), soit un déterminant démonstratif qui se place avant un nom.
Le pléonasme est une figure de style où l'expression d'une idée est soit renforcée soit précisée par l'ajout d'un ou plusieurs mots qui ne sont pas nécessaires au sens grammatical de la phrase, et qui sont synonymes. C'est un mode d'expression aussi fréquent dans la langue littéraire que dans le langage familier.
Figure de style réunissant deux termes antinomiques (opposés, de sens contraire). Exemple : Un "silence assourdissant" est un oxymore. Tout comme la citation de Voltaire : "Le superflu, chose très nécessaire."
Exemples. Antanaclase classique : « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point. » (Blaise Pascal, Pensées) ; c'est également une diaphore.
De notre temps. Ce jour même. À l'époque actuelle. À l'heure qu'il est.
La formule de politesse est écrite en deux mots dans des textes du XIIIe siècle. Plus tard, elle se substantive : « je vous donne le bon jour » ou « bien le bon jour ! ». « Bonjour » est la forme masculine de « bonne journée ».
La façon polie de saluer quelqu'un que l'on vient de vous présenter est de dire : « Bonsoir Julie, content de faire votre connaissance. » Tendez votre main et serrez la main de la personne de manière ferme, mais pas écrasante.
La date du jour en chiffre est le 10/14/2022.
ponctualité[ClasseHyper.] chronométrage, minutage - à pic, à propos, à temps, au bon moment, pile[Hyper.]
"Au cas où" sert à exprimer une éventualité. Cette locution soulève une hypothèse. Elle peut être employée seule ou introduire une proposition au conditionnel ou au subjonctif. Exemple : Prends ton sac, au cas où.