On les appellent vermisseaux ! Les bébés des lombrics (ver de terre) sont appelés ainsi.
Ces vers, appelés « épigés », sont petits et fins (5 à 10 cm) et vivent dans la litière à la surface du sol.
Asticots (larves d'insectes)
Ver blanc.
De la classe des annélides, les vers de terre sont hermaphrodites et présentent un corps segmenté en anneaux, porteurs de petits poils, des soies, qui facilitent leur mobilité. Un lombric est adulte lorsque la « bague colorée » apparaît dans le premier tiers de son corps. C'est le « clitellum ».
Connu des pêcheurs et des agriculteurs, le ver de terre est un animal bien particulier. Rampant comme un serpent et mou comme une limace, où se trouve le ver de terre dans la classification et quel est son rôle dans l'écosystème ?
L'Obama nungara est un prédateur qui se nourrit de la faune du sol. « Nous savons seulement aujourd'hui qu'il est le prédateur des vers de terre et des escargots », souligne Jean-Lou Justine, professeur au Muséum National d'Histoire Naturelle.
En fonction de leur mode de vie, de leur taille, de leur habitat, de leur comportement et de leurs ressources alimentaires, les vers de terre se répartissent en trois grandes catégories : épigés, anéciques et endogés.
Il faut quelques semaines à plusieurs mois, selon l'espèce, pour que les jeunes vers de terre éclosent. Le ver de terre Lumbricus terrestris (le fameux lombric commun) s'accouple une fois par année en formant 5 à 10 cocons contenant chacun 1 œuf. Ils peuvent vivre entre 4 et 8 ans !
Leur durée de vie atteint entre deux et huit ans selon l'espèce. Les vers de terre qui ont atteint leur maturité sexuelle se re- connaissent à un bourrelet, un épaississement situé au tiers antérieur du corps appelé clitellum.
« Un lombric [l'autre nom du ver de terre] n'a pas de poumons mais respire directement par l'intermédiaire de sa peau très fine. Pour qu'elle puisse absorber l'oxygène, cette peau est gardée humide par des cellules qui sécrètent un mucus.
Couper un vers de terre n'en donne pas deux !
Et c'est faux ! En fait, seule la partie avant renfermant les organes vitaux (« cerveau », estomac…) continue de vivre, à condition qu'il reste suffisamment d'anneaux derrière le.
Ce sont d'insatiables et inépuisables tubes digestifs. Les vers de terre peuvent avaler jusqu'à 400 tonnes par hectare et par an ! En dix ans, ils sont capables de digérer l'intégralité de la couche arable d'un sol sur 25 centimètres de profondeur.
Ils sortent principalement la nuit pour manger les feuilles de la litière à la surface du sol. Ils rebouchent leurs galeries par des déjections de surface (nommées turricules car en forme de petites tours).
Les vers de terre sont hermaphrodites et leur reproduction est généralement sexuée. Deux individus adultes s'échangent leurs spermatozoïdes et après quelques jours, le clitellum sécrète un cocon de mucus qui sort au niveau de la tête, entraînant avec lui les spermatozoïdes et les œufs qui vont se féconder.
Il habite dans la terre humide et riche en matière organique, à pH neutre. On le trouve dans les forêts, les champs et les jardins, entre autres.
Les lombrics se nourrissent de nombreuses formes de matières organiques, par exemple tontes de jardin, épluchures de légumes, des feuilles en décomposition, marc de café, coquilles d'oeuf et des organismes vivants tels que les nématodes, les protozoaires, les rotifères, les bactéries et les champignons.
Grâce à eux, l'air et l'eau pénètrent mieux dans la terre et le cheminement des racines des plantes est facilité. Ils avalent également les feuilles décomposées et leurs excréments enrichissent le sol. Quand il pleut, leurs galeries sont inondées.
Les vers de terre ont besoin d'un sol organique humide à une température stable de 4 °C à 15 °C et à un pH de 7. Il est vrai qu'on les trouve occasionnellement dans les tas de compost, mais ils n'y sont que pour une courte période étant donné que les températures élevées de 20 °C ne leur conviennent pas.
Ce sont les animaux les plus nombreux de la planète et les principaux transformateurs des matières organiques en humus, assurant ainsi la fertilité des sols et les fonctions de la biosphère : le lombric participe à : désinfection, neutralisation, protection et production.
Les vers de terre se réveillent alors de nouveau en automne quand il fait plus frais et plus humide. Quand il gèle en hiver, ils se retirent dans la partie non gelée de leurs galeries et se mettent alors «en veilleuse», et ils redeviennent actifs s'il y a quelques jours sans gel pendant l'hiver.
Comment l'attraper le plus facilement
Au jardin avec une fourche bêche, on trouvera des vers à tête noire et de gros lombrics orangés. C'est la technique la plus répandue. Au printemps, lorsque la terre est humide, placez-vous dans un pré où les tortillons sont nombreux et piétinez un emplacement.
Mais dans le classement des espèces animales terrestres qui, dans leur ensemble, pèsent le plus lourd sur la planète, toutes doivent s'incliner devant une petite bête qui mesure à peine une douzaine de centimètres, et ne pèse que dix grammes environ : le ver de terre.
Le cocon se véhicule en direction de la tête. Les ovaires, au nombre de deux et situés « au dessus » du clitellum (voir schéma), s'activent alors et émettent des œufs qui sont stockés dans les oviductes (orifices génitaux femelles).
Le ver gluant Didymogaster sylvaticus et l'immense et visqueux Megascolides australis, dont nous vous parlerons dans un autre chapitre, sont les espèces les plus effrayantes de vers endogés. Elles sont néanmoins extrêmement rares et difficiles à trouver.
Pour quelles raisons les vers désertent-ils un potager ? En fait, si votre sol ne contient pas de vers de terre, cela peut être dû à une utilisation excessive de pesticides et d'engrais chimiques. Ces produits sont mortels pour les vers et donc néfastes pour votre sol.