Les artistes sont rémunéré·es en fonction de la manière dont les utilisateur·ices écoutent leur musique. Ils·elles bénéficient directement d'un boost lorsque leurs chansons sont activement recherchées par leurs fans ou découvertes dans une playlist Deezer (non proposées par un algorithme).
La plateforme propose en effet une rémunération à deux vitesses, augmentant les royalties versées aux artistes qui génèrent plus de 1.000 écoute et 500 auditeurs uniques par mois. Au détriment donc des artistes moins populaires.
Grâce aux abonnements souscrits sur Deezer, vous contribuez à la rémunération des distributeurs, des organismes tels que la Sacem, des artistes, et autre ayants-droit.
Les royalties sont calculées, non pas par stream, mais par rapport au volume global de streams générés chaque mois. L'artiste touche alors un pourcentage du fonds de royalties constitué par Spotify en fonction des revenus globaux de la plateforme.
C'est une nouvelle fois celui qu'on appelle l'ovni qui est l'artiste le plus streamé sur Deezer grâce à ses plus de 7 millions de fans sur la plateforme. Pour rappel, JUL a sorti cette année son 7ᵉ album gratuit ainsi que les projets C'est quand qu'il s'éteint et La route est longue.
Exception chez Deezer : la plateforme propose la qualité CD haute définition de 1 411 Kbps dans le cadre de l'abonnement Premium. En termes de qualité sonore, Deezer est donc plus performant que Spotify.
Si certains contenus ne sont pas disponibles, c'est probablement parce que les accords avec les artistes, les labels ou les détenteurs de droits sont en cours. Les droits de propriété peuvent également changer de titulaire.
Connaissant un succès au niveau mondial et enregistrant actuellement 479 millions d'utilisateurs actifs mensuels , Spotify rémunère ses artistes selon le nombre d'écoutes.
Instagram et TikTok souvent cités comme les réseaux sociaux les plus rentables.
Qobuz et Groove Music, services les plus rentables pour les ayants droit. De façon malheureusement assez prévisible, les services que l'on retrouve tout en haut du classement sont aussi ceux dont les parts de marché sont parmi les plus faibles.
Les dix euros dépensés chaque mois pour un abonnement à Spotify ou Deezer vont dans un pot commun, puis la plateforme répartit cet argent entre les artistes et les labels en fonction des succès de leur titre, de leur volume d'écoute. Plus un titre est écouté, plus l'artiste gagne d'argent.
Sur les 20 € de gains perçus par la plateforme, Deezer reverse 90 % à l'artiste 1 qu'Amber a écouté 90 fois, et paye 10% à l'artiste 2 que Sasha a écouté seulement 10 fois.
Les artistes sont donc salariés et l'organisateur employeur, redevable des charges patronales et salariales, et congés payés aux caisses de cotisations auxquelles il est affilié.
Pour chaque prestation réalisée, les chanteurs perçoivent un cachet dont le montant dépend de leur notoriété et de leur succès au moment de la prestation. Depuis quelques années, les prestations sur Internet influent également sur la notoriété, et ainsi sur le cachet.
Selon plusieurs témoignages, chaque youtubeur gagne en moyenne entre 1$ et 2$ pour 1 000 vues par vidéo. Autrement dit, chaque artiste qui poste ses vidéos sur YouTube gagne à peine 40 $ (soit moins de 23 000 FCFA ) pour… 20 000 vues sur chacune de ces vidéos.
Les classements
Voici le classement des plateformes de streaming selon le nombre d'écoute nécessaires à un artiste pour obtenir un euro : Apple Music : 116. Deezer : 214. Amazon Music : 232.
Selon plusieurs créateurs, la rémunération oscille entre 0,4 et 0,5 euro pour 1000 vues. Mais cela n'est pas forcément exact, car certains tiktokers affirment toucher 20€ de rémunération pour 1 million de vues.
« Pas d'explication rationnelle, juste un nom de domaine disponible sur le net, court et facile à retenir », ont-ils confié à l'internaute qui les interpellait. C'est tout ! Ils voulaient un nom efficace, qui puisse être mémorisé, et, de toute évidence, aux accents anglophones, plutôt qu'un terme sonnant trop français.
Dans une note rendue publique ce mercredi 7 septembre, l'Autorité de la concurrence a autorisé l'américain Access Industries à prendre le contrôle majoritaire de Deezer.
Deezer.com est né le 22 août 2007. Faisant suite à Blogmusik.net, créé par Daniel Marhely en juin 2006 dans la société Alyza Media (cofondée avec Jonathan Amouyal et Cedrik Haziza), Deezer est cofondé par Jonathan Benassaya, alors étudiant à l'ESSEC.
Cocorico. Le premier service de streaming musical légal dans le monde est né en France. Il s'appelle Deezer. La plateforme de streaming musical appartient aujourd'hui au groupe industriel américain Access Industries.