Perte de conscience. Crise épileptique ou convulsions. Vomissements répétés. Mal de tête intense ou qui s'aggrave.
Rendez-vous immédiatement à l'urgence si votre enfant présente l'un des symptômes suivants (même s'il a déjà vu un médecin) : Perte de conscience, diminution de l'état de conscience, enfant difficile à réveiller. Convulsions. Maux de tête sévères ou qui augmentent.
Les signes et symptômes d'une commotion cérébrale
Environ une personne sur cinq ressentira ses premiers symptômes jusqu'à 72 heures après avoir subi un traumatisme à la tête.
Les troubles de l'attention, la migraine, les pupilles dilatées et des pertes de sang ou de liquide peuvent signaler un risque grave pour la santé. N'importe quelle personne ayant subi un choc au niveau de la tête, suite à un coup ou à un secouement vigoureux, devrait consulter un médecin.
L'examen clinique : des maux de tête intenses ou persistants, une perte de connaissance, des vomissements répétés, l'apparition d'une paralysie, des convulsions, sont des signes de gravité.
Il est important pour le médecin de vous examiner pour s'assurer que vous n'avez pas de lésion ou de commotion cérébrale. Il arrive que le médecin demande un test du cerveau, appelé tomodensitométrie (CT scan), pour confirmer que vous n'avez pas subi de fractures ou de dommages graves au cerveau.
Quels sont les signes et les symptômes d'une commotion cérébrale? Consultez immédiatement un médecin si un étudiant présente des « signes d'alarme » comme une douleur au cou, des vomissements répétés, une confusion grandissante, des convulsions, ou une faiblesse ou un fourmillement dans ses bras ou ses jambes.
Il n'est pas nécessaire que quelqu'un vous réveille pendant la nuit après une commotion. Pendant les premières 24-72 heures, reposez-vous au besoin. Après la phase initiale, il est important de maintenir une routine de sommeil saine.
Après avoir fait une commotion cérébrale, il est recommandé d'effectuer une période de repos afin de diminuer les symptômes. Le repos est essentiel afin de permettre au cerveau de se reposer et de se remettre de la crise énergétique engendrée par la commotion cérébrale.
Et est-il permis de dormir après un coup à la tête ? Oui ! Si vous n'avez pas d'autres symptômes inquiétants, comme de la difficulté à marcher ou des vomissements répétitifs, il n'y a aucun souci à s'endormir, et vous en sentirez le besoin !
Le traumatisme crânien désigne une blessure ou la lésion du cerveau suite à un coup ou un choc violent à la tête. Une commotion cérébrale est une forme atténuée de traumatisme crânien. Le cerveau est généralement bien protégé à l'intérieur de la boîte crânienne.
Un repos et un traitement des symptômes peuvent aider à cette normalisation. Dans 20% des cas, les troubles persistent au-delà d'un mois. Une consultation spécialisée avec un neurologue ou un médecin de rééducation devient nécessaire.
« S'il y a perte de connaissance, des nausées, des vomissements, ou si la personne n'est pas dans un état de vigilance normale, il faut une évaluation médicale plus approfondie, car c'est peut-être un traumatisme crânien plus sévère », explique le Dr Cossette. Autrement, le blessé a plein droit à sa nuit de sommeil.
Le traumatisme crânien grave constitue de ce fait un handicap invisible, dont la prise de conscience peut être difficile pour l'entourage, mais aussi pour l'enfant lui-même.
Après un choc à la tête (ou après un processus d'accélération-décélération brutale type « coup du lapin ») on parle de traumatisme crânien léger (TCL) quand certains signes sont en faveur d' un ébranlement discret mais réel du cerveau.
Les symptômes sont notamment un mal de tête persistant, de la somnolence, de la confusion, des troubles de la mémoire, une paralysie du côté opposé du corps, des troubles de la parole ou du langage et d'autres symptômes qui dépendent de la région cérébrale lésée.
Les symptômes d'un traumatisme crânien sont multiples : maux de tête, nausées et vomissements, et diverses atteintes neurologiques comme des pertes de sensibilité, de la motricité ou une aphasie, une somnolence ou des troubles visuels.
Autre signe constant chez les traumatisés crâniens dits «légers»: le syndrome post-commotionnel. La personne souffre de troubles de l'équilibre, de la mémoire, de la concentration, du sommeil, de fatigue, d'irritabilité, de maux de tête, de vertiges positionnels plus ou moins importants.
Mais la plupart des personnes qui ont un TCC modéré ou sévère restent avec des troubles de l'attention, de la difficulté à se concentrer, des pertes de mémoire et souffrent de fatigabilité. Ce sont les séquelles les plus communes, qui parfois incommodent la personne et demeurent la vie durant.
En cas de commotion cérébrale avec symptômes modérés, il est recommandé d'aller voir un médecin le lendemain. En cas de symptômes graves comme une perte de connaissance, des vomissements, des maux de tête et des vertiges, il faut se rendre immédiatement aux urgences.
S'endormir peu de temps après avoir vécu un traumatisme renforcerait les émotions négatives liées à cet événement. C'est du moins la conclusion d'une étude américaine qui contredit de précédents travaux sur le sujet.
« Mettez-vous debout, pieds joints, mains sur les hanches et les yeux fermés. Vous devez vous maintenir dans cette position pendant 20 secondes.
La majorité des commotions cérébrales évoluent favorablement dans un délai de 2 à 4 semaines.
Les vomissements : attention, ils peuvent être fréquents après un traumatisme crânien. Dans le cerveau, il existe une zone appelée « Trigger zone » ou « zone du vomissement ». Stimulée au moment du choc, cette zone peut faire vomir l'enfant. Un vomissement simple n'est donc pas exceptionnel.
La douleur est traitée selon les besoins. Les personnes peuvent avoir besoin d'une sédation, car une trop forte activité musculaire peut augmenter la pression dans le cerveau et altérer encore plus la fonction cérébrale. La fièvre est traitée. Si des crises convulsives surviennent, on administre des anticonvulsivants.