Les patients porteurs de BPCO peuvent effectuer une demande de reconnaissance de travailleur handicapé. Déclaration en maladie professionnelle: Pour un sujet jeune qui ne peut pas continuer à travailler, une demande d'invalidité peut être préférable à une déclaration en maladie professionnelle.
Taux d'invalidité : 60 à 90 %.
La BPCO évolue longtemps sans provoquer de symptômes. Cependant, pour être bien prise en charge, la bronchopneumopathie chronique obstructive doit être diagnostiquée précocement en présence d'une toux avec crachats, d'un essoufflement chez une personne fumeuse.
ALD n° 14 - Insuffisance respiratoire chronique grave de l'adulte secondaire à une bronchopneumopathie chronique obstructive.
BPCO de stade 3 « sévère » : l'essoufflement se fait récurrent, même lors d'efforts minimes de la vie de tous les jours. Les bronches sont de plus en plus obstruées.
La bronchopneumopathie chronique obstructive (ou BPCO) est une maladie chronique inflammatoire des bronches, le plus souvent associée à d'autres maladies. Elle se caractérise par un rétrécissement progressif et une obstruction permanente des voies aériennes et des poumons, entrainant une gêne respiratoire.
Le stade 2 (moyennement sévère ou modéré) de la BPCO : des symptômes chroniques (toux, crachats, essoufflement) peuvent être présents. Le VEMS/CV est inférieur à 70 %, le VEMS est compris entre 30 % et 80 %. Aux bronchodilatateurs de courte d'action s'ajoutent des bronchodilatateurs au long cours.
Augmenter les apports en fibres (légumes, fruits, céréales complètes, légumineuses) a un effet bénéfique sur le contrôle de l'asthme et permet également de réduire l'inflammation des voies respiratoires. Cela permettrait également de freiner le développement de la BPCO et une amélioration des débits bronchiques.
- L'essoufflement, une impression de fatigue, une perte de poids, un sentiment d'oppression dans la poitrine et une respiration sifflante sont d'autres symptômes caractéristiques d'un emphysème.
Quels sont les traitements indiqués dans la BPCO ? En première intention : les bronchodilatateurs de courte durée d'action, puis, en cas de dyspnée quotidienne et/ou d'exacerbations malgré leur utilisation pluriquotidienne un traitement continu par un bronchodilatateur de longue durée d'action (BDLA).
L'ipratropium, un anticholinergique, est efficace dans l'exacerbation aiguë de BPCO et doit être administré simultanément ou en alternance avec les bêta-agonistes. La posologie est de 0,25 à 0,5 mg par voie nébulisée ou de 2 à 4 inhalations (17 à 18 mcg par bouffée) en aérosol-doseur toutes les 4 à 6 heures.
Quelles sont les complications de la BPCO ? Les complications les plus fréquentes sont l'emphysème et l'insuffisance respiratoire chronique, c'est-à-dire le manque chronique d'oxygène qui impose un traitement particulier, l'oxygénothérapie, pour maintenir un taux sanguin d'oxygène suffisant.
Les personnes touchées par une incapacité du fait du VIH ou d'une hépatite virale peuvent bénéficier de l'allocation adulte handicapé-e (AAH) à défaut de disposer de ressources minimales (salaire, pensions, etc).
Certains lieux à climat méditerranéen peuvent convenir. Les climats secs et de montagne - sauf en haute altitude où la pression atmosphérique est moindre - sont surement parmi les plus favorables pour les personnes souffrant d'insuffisance respiratoire.
Le stade 4
C'est le stade très sévère du BPCO. La VEMS est inférieure à 30 % du volume pulmonaire mobilisable maximal. Dans ce cas, la vie quotidienne du malade est très altérée.
Les papayes, oranges, mandarines et mangues sont riches en bêta-cryptoxanthine qui «neutralise les radicaux libres destructeurs de cellules, et peut-être aussi les radicaux libres destructeurs générés par la fumée de cigarette».
Le pamplemousse ou encore le pomélo sont connus pour être des sources importantes de flavonoïdes. 4 verres de jus de pamplemousse par semaine suffiraient ainsi à nettoyer efficacement vos poumons.
Chez les participants dont les taux de vitamine B6 (pyridoxine) étaient les plus élevés, le risque de souffrir d'un cancer du poumon chutait de 44 % par rapport à ceux dont les taux de vitamine B6 étaient les plus bas. La réduction du risque était de cette ampleur tant chez les fumeurs que chez les non-fumeurs.
La tomodensitométrie (TDM) thoracique est souvent utilisée pour caractériser la BPCO, dépister le cancer du poumon ou planifier des options chirurgicales. Mais elle offre désormais l'opportunité d'évaluer l'obésité et la sarcopénie grâce à des biomarqueurs des tissus mous.
Le cancer bronchique et la broncho-pneumopathie chronique obstructive sont deux pathologies les plus fréquentes et les plus meurtrières dans le monde. Selon les études, la prévalence du cancer bronchique varie de 9 à 20 % chez les patients BPCO [1].
Un simple essoufflement est habituel après un effort. Il s'agit d'une réaction naturelle de l'organisme qui lui permet de s'oxygéner normalement. Pas d'inquiétudes dans ce cas-là.
On estime que l'espérance de vie pour un emphysème pulmonaire se situe aux alentours de 48 ans pour les patients fumeurs et de 67 ans pour les non-fumeurs.
L'emphysème est, le plus souvent, l'évolution d'une bronchite chronique. Le diagnostic de bronchite chronique est évoqué devant l'existence d'une toux intermittente, quotidienne. Les expectorations sont nombreuses.
Les exercices de respiration semblaient être sans danger pour les personnes souffrant de BPCO. Dans quatre études, la respiration yoga, la respiration à lèvres pincées et la respiration diaphragmatique avaient amélioré d'en moyenne 35 à 50 mètres la distance parcourue en six minutes.