Comme tous les opioïdes, la codéine peut entraîner une dépendance physique. Pour éviter les symptômes de sevrage, les personnes qui consomment de la codéine sur une longue durée peuvent ressentir le besoin d'en consommer tous les jours.
C'est un opiacé (ndrl: un dérivé de l'opium) en vente libre en France. La codéine, moins puissante que la morphine, n'est pas classée comme stupéfiant, mais cette substance a pourtant des effets proches.
Ces antalgiques très puissants, contenant notamment de la codéine ou de la morphine peuvent avoir des effets non négligeables sur votre humeur. "Ils peuvent entraîner une confusion mentale, voire même des hallucinations ou avoir des effets paradoxaux, comme une hyperexcitation", précise le Pr Chast.
Présentation et indications
La codéine est une substance active extraite du pavot et dérivée de la morphine. Elle est utilisée pour ses propriétés antalgiques (contre la douleur), antitussives (contre la toux) et somnifères. Il s'agit d'une substance dite analgésique narcotique.
Outre la morphine, l'héroïne, la codéine, la méthadone, la buprénorphine haut dosage, la nalorphine, la naloxone et la naltrexone sont des opiacés. Une des caractéristiques majeures de certains opiacés est leur capacité à induire une dépendance psychique et physique. Classés comme stupéfiant.
Lorsque vous consommez de la codéine, surtout à fortes doses, elle atteint votre cerveau et produit une sédation légère suivie progressivement d'une sensation de bien-être (euphorie) entre 20 et 60 minutes plus tard. Les effets disparaissent généralement en 2 à 3 heures. D'autres effets sont : la confusion.
"Le cannabis est la drogue considérée par l'opinion comme "douce", parce qu'elle détend.
Un surdosage en codéine est susceptible d'entraîner la mort. "Le surdosage va engendrer des troubles de la vigilance. Puis, le patient risque de tomber dans une forme de coma associée à un ralentissement de la respiration qui peut aller jusqu'à l'arrêt respiratoire", prévient notre interlocuteur.
Problèmes digestifs (diarrhées), nausées et éventuellement vomissements. Douleurs musculaires, impatience dans les jambes. Insomnie. Nervosité, sentiment de malaise, angoisse.
Effets indésirables possibles du médicament PARACÉTAMOL CODÉINE ARROW 400 mg/20 mg. Liés à la codéine : constipation, somnolence, nausées, vomissements, sensation de vertiges et, plus rarement, allergie (démangeaisons, urticaire, rougeur cutanée), bronchospasme, ralentissement de la respiration.
La codéine, au même titre que l'héroïne, la morphine et la méthadone, font partie de la famille des opiacés. Ces substances sont obtenues à partir de l'opium, un produit sédatif d'origine naturelle qui provient du pavot somnifère.
Mieux vaut utiliser la codéine quand un antalgique de palier 2 est envisagé. Le tramadol (Topalgic° ou autre) est un opioïde faible couramment utilisé malgré sa balance bénéfices-risques défavorable. L'antalgique de palier 2 (pour des douleurs modérées à intenses) de premier choix est la codéine, malgré ses limites.
La codéine ne doit pas être utilisée après ablation des amygdales ou des végétations dans le cadre d'un syndrome d'apnée obstructive du sommeil.
Adulte de plus de 18 ans : 1 ou 2 comprimés par prise, à renouveler si nécessaire toutes les 6 heures, sans dépasser 6 comprimés par jour. Cependant, dans les douleurs sévères, la posologie maximale peut être portée à 8 comprimés par jour, uniquement sur avis médical.
· évacuation rapide du produit ingéré, par lavage gastrique ; · le traitement du surdosage comprend classiquement l'administration aussi précoce que possible de l'antidote N-acétylcystéine par voie IV ou voie orale si possible avant la dixième heure ; · traitement symptomatique.
Lors d'une prise par voie orale, la codéine est absorbée dans l'estomac et l'intestin, et subit un important effet de premier passage hépatique. Elle est transformée par déméthylation en morphine à hauteur de 10 %. L'élément responsable de cette transformation est une enzyme, le cytochrome CYP2D6.
Ce médicament peut induire une somnolence, parfois intense chez certaines personnes. Cette somnolence peut être augmentée par la prise d'alcool ou d'autres médicaments sédatifs.
Le zolpidem, dérivé des benzodiazépines, plus connu sous le nom d'« Ambien », est une drogue connue notamment aux États-Unis, où de nombreuses vidéos postées sur le web rapportent les effets de ce médicament (relaxation intense, hallucinations, euphorie, etc. ).
Le tabac se situe quant à lui à des niveaux intermédiaires, et le cannabis fait partie des drogues les moins dangereuses.
Le classement final (méfaits cumulés) est : 1) alcool ; 2) héroïne et 3) cocaïne crack. Le tabac se trouve à la sixième place, le cannabis à la huitième.
L'héroïne
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Indications : pourquoi le prendre? CODOLIPRANE 500 mg/30 mg, comprimé est indiqué chez les patients âgés de plus de 15 ans pour le traitement des douleurs aigues d'intensité modérée qui ne peuvent pas être soulagées par d'autres antalgiques comme le paracétamol ou l'ibuprofène (seul).
La codéine est un médicament opiacé couramment utilisé dans le monde pour traiter la douleur, y compris les douleurs causées par les cancers. Par voie orale, seule ou en combinaison avec le paracétamol, elle soulage bien la douleur dans certains cas de cancer, si l'on en croit les informations limitées dont on dispose.