Transition : la culture semble bien constituer une condition essentielle à l'humanisation de l'homme. Elle rend l'homme humain en l'éduquant et en l'aidant à « cultiver » des capacités qu'il ne possédait pas de façon innée.
La culture fait donc l'homme, mais sans avoir de rôle modélisant. Au contraire, c'est de façon émancipatrice que la culture permet à l'homme de se faire, puisque finalement, c'est une multiplicité sans fin d'hommes singuliers qui constitue l'oeuvre de la culture. C'est donc bel et bien la culture qui fait les hommes.
En effet l'être humain nait, comme le pense ARISTOTE dans l'Ethique à Nicomaque, avec des dispositions que son existence va permettre de développer pour devenir un être culturel. La culture est alors le moyen permettant le développement de nos facultés jusqu'à leur accomplissement.
Problématique et introduction.
Il a des pulsions, des besoins mais il est aussi capable de les mettre à distance et d'échapper à leur emprise par la culture. Par l'éducation en premier lieu, et par la technique qui lui permet d'être moins directement dépendant de la nature. En ce sens, la culture dénature l'homme.
Élément vital d'une société dynamique, la culture s'exprime dans la manière de raconter nos histoires, de fêter, de nous rappeler le passé, de nous divertir et d'imaginer l'avenir. Notre expression créative nous aide à nous définir et à voir le monde au travers des yeux des autres.
La culture définit ce qui est bon à penser et à consommer
La culture influe sur ce que nous voyons, comment nous interprétons les choses et comment un environnement doit être organisé. Elle façonne nos perceptions, la manière dont on perçoit des marques, des services, des relations.
La culture n'a aucune incidence sur la vie de l'homme, il peut vivre sans. L'homme devrait vivre à l'état de nature, en dehors de tout repère culturel. L'homme n'apprend pas de la culture, donc il doit s'en éloigner.
Transition : la culture semble bien constituer une condition essentielle à l'humanisation de l'homme. Elle rend l'homme humain en l'éduquant et en l'aidant à « cultiver » des capacités qu'il ne possédait pas de façon innée.
Ccl 1 : L'Homme est bien un être de nature parce qu'il tient de son hérédité biologique mais l'Homme est surtout un être de culture puisqu'il transforme sa propre nature, puisqu'il n'est rien s'il ne reçoit pas d'éducation qui lui permet de devenir véritablement un Homme.
Précisément parce qu'elle ne sert à rien, et qu'elle constitue l'expression d'une pensée pure, non calculante, en lutte avec la matière. Il faut donc distinguer l'utilité (qui concerne les objets d'usage), et la fonction, la finalité : l'art tend vers quelque chose, il est ek-statique.
Elles nous permettent de donner notre avis sur une oeuvre, et d'exprimer de manière verbale ou non-verbale ce qui nous plait ou pas. La culture joue un rôle déterminant dans l'éducation. Elle contribue à la réussite éducative, développe les capacités de réflexion critique et améliore l'apprentissage.
L'individu semble pouvoir se former sans pour autant être un simple produit de sa culture. Pour ce faire, il faut recentrer le processus de culture sur l'individu lui même. En effet, la culture n'est pas simple transformation mécanique, mais bien formation au sens d'élévation à l'humanité.
Au sens sociologique, la culture désigne les pratiques matérielles et spirituelles de la société dans laquelle nous naissons. En philosophie, on oppose souvent la culture à la nature, elle désigne alors ce qu'un être ou une chose développe avec une aide extérieure (volontaire ou imposée).
Il est également, selon les définitions données, un « animal politique » (Aristote) ou un animal raisonnable. En ce sens, un homme qui ne parle pas, qui vit hors d'une société politique, ou encore qui ne fait pas usage de sa raison est un homme « dénaturé ».
Humanité et humanisme désignent les vertus de l'homme lorsqu'il se montre altruiste et sociable, maîtrisé et empathique, digne et respectueux (sur ce sujet voir l'article Humanité ou sagesse ?), en un mot civilisé.
Ainsi, seule la société qui permet à l'homme de vivre sous la règle de la raison, peut lui donner la possibilité de réaliser la perfection de sa nature, qui est l'accès à l'humanité, et donc, la possibilité d'atteindre le bonheur. Ce qui est suggéré, c'est que dénaturer l'homme, c'est lui faire perdre son humanité.
L'opposition entre Nature et Culture est une thèse ontologique qui distingue deux formes de réalités, l'une non humaine spontanée et autonome (la nature), l'autre humaine, sociale, intellectuelle, technologique (la culture).
Définition de inculte adjectif
Qui n'est pas cultivé.
Selon une autre définition, la nature serait une catégorie de pensée regroupant les éléments biophysiques non humains d'un environnement, par opposition à la culture comme catégorie de laquelle relève toute production anthropique.
Il y a donc un rapport entre nature et culture, en ce que la nature est ce qui est biologique en l'homme tandis que la culture le transforme pour en faire un être social. Par exemple, la reproduction est un phénomène naturel. Mais chez l'homme, elle obéit à une institution sociale.
La culture a une forte influence sur les comportements et les croyances des individus. Elle peut définir les normes sociales et les attentes en matière de comportement, ainsi que les croyances et les valeurs qui sous-tendent ces normes.
«La culture, dans son sens le plus large, est considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social.
Un homme sans culture, c'est comme un zèbre sans rayures. L'homme sans culture est un arbre sans fruit. Le monde de l'homme est le monde de la culture et celle-ci s'oppose à la nature avec la même rigueur, quel que soit le niveau des civilisations considérées. La culture est l'âme de la démocratie.
Une peuple sans culture est un peuple sans âme», disait l'écrivain Nigérian, Anthony Biakolo. Cette assertion cadre bien avec les motivations des organisateurs de la première «Journée Mondiale de la Culture Africaine & Afro descendante » (JMCA) prévue le 24 janvier 2018 à Bamako (Mali).
L'homme ne peut donc se contenter d'exister sans réfléchir, comme peuvent le faire les autres êtres vivants, sans quoi il ne serait pas pleinement humain. La pensée ne se réduit pas, toutefois, à la conscience, comme le montrera Freud en établissant une théorie de l'inconscient.