La dépression ne désigne pas un simple coup de déprime ou une tristesse passagère mais une véritable maladie neurologique, au moins dans ses formes les plus sévères, avec des troubles du fonctionnement de certains circuits neuronaux du cerveau.
La dépression (ou trouble dépressif) est une maladie psychique fréquente qui par ses troubles de l'humeur, perturbe fortement la vie quotidienne. De nombreux facteurs psychologiques, biologiques et environnementaux sont en cause dans sa survenue.
La dépression entraîne au niveau cérébral des changements morphologiques et fonctionnels définissant la neuroplasticité ; ces changements s'opèrent au niveau du cortex préfrontal, de l'hippocampe et de l'amygdale et ont pu être révélés grâce aux progrès de la neuro-imagerie.
La dépression est l'une des maladies mentales les plus répandues - et parmi celles qui se traitent le mieux. Au Canada, à un moment ou l'autre de sa vie, une personne sur quatre souffrira d'une dépression assez grave pour devoir se faire soigner.
La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…
Lorsque nous sommes tristes, il en utilise encore davantage. La dépression se manifeste par un déréglement chimique à l'intérieur du cerveau. Il s'agit d'une faille de neurotransmission lors de laquelle le bon fonctionnement de certains neurotransmetteurs comme la dopamine, l'ocytocine et la sérotonine est entravé.
L'un des multiples effets de la dépression, ce sont les séquelles cognitives : des troubles de mémoire à court terme, des difficultés de concentration ou des difficultés pour acquérir des nouvelles connaissances...
La dépression ne se guérit pas à force de volonté. C'est une maladie qui nécessite la mise en œuvre d'un traitement spécifique. Les stratégies thérapeutiques existantes sont efficaces dans au moins 70% des cas. Des pistes émergent pour les cas de dépression résistante.
La prise d'un antidépresseur courant en dose unique peut modifier les connexions du cerveau en quelques heures seulement. C'est ce que montre le scanner cérébral de sujets ayant absorbé sous forme de pilule un inhibiteur de recapture de la sérotonine.
Faiblesse musculaire, maux de tête, troubles du sommeil, dérèglement des sens, tremblements, mauvaise coordination… Dès l'apparition des premiers symptômes, prenez rendez-vous chez votre médecin traitant qui saura interpréter les signaux d'alerte et vous orienter vers un neurologue si votre état le nécessite.
La maladie d'Alzheimer et autres démences sont les plus fréquentes des maladies neurodégénératives. Elles représentent une cause majeure de perte d'autonomie.
La maladie d'Alzheimer.
Lorsqu'elle est récurrente et d'intensité modérée ou sévère, la dépression peut devenir une maladie grave. Elle peut entraîner une grande souffrance et altérer la vie professionnelle, scolaire et familiale de la personne touchée. Dans le pire des cas, la dépression peut conduire au suicide.
C'est un trouble biologique de l'humeur qui peut survenir à la suite d'événements de la vie perturbateurs, d'une maladie ou d'autres facteurs ou changements psychologiques dans la vie ou l'environnement d'une personne.
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin. Une perte d'appétit, souvent associée à une perte de poids. Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce. Des troubles de l'attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
5 molécules s'avéraient plus efficaces que la moyenne des 21 antidépresseurs (OR 1,19 – 1,96) : en tête la vortioxetine (BRINTELLIX), puis l'escitalopram, la mirtazapine, l'amitriptyline, l'agomélatine, la paroxetine et la venlafaxine.
Les symptômes physiques de la dépression
Ainsi, les symptômes physiques sont nombreux : Troubles du sommeil : le sommeil est souvent mauvais, moins profond, et peu réparateur avec des réveils précoces.
Psychiatre. On vient le voir lorsque ça ne va pas. Mais contrairement à tous les autres “psy”, c'est le seul à devoir justifier d'une formation de médecin. Il s'occupe de tous les types de troubles psychiques, comme la dépression, les troubles obsessionnels compulsifs, l'anorexie, ou encore l'anxiété.
R : La dépression n'est pas une maladie de la mémoire, comme la maladie d'Alzheimer, souvent considérée comme le prototype de ces maladies. Les troubles de l'humeur vont toutefois entraîner des troubles de la mémoire du fait des difficultés de concentration et du ralentissement idéomoteur.
Les antidépresseurs et les autres médicaments
Les médicaments antidépresseurs sont prescrits pour réduire les symptômes de la dépression et leurs conséquences, en association à la psychothérapie . Ils sont prescrits en cas d'épisode dépressif modéré à sévère.
Dépression le matin : l'impact de la saison
Son rôle est de préparer l'organisme au sommeil, et lorsque sa production est déclenchée, le cerveau enregistre que l'endormissement est proche. De fait, dès le matin au réveil, on peut se sentir fatigué et certains auront du mal à émerger.
Dévalorisation de soi et culpabilité : la personne qui souffre de dépression ne se sent bonne à rien ; elle se pense sans valeur ; elle s'accuse d'être responsable des événements pénibles qu'elle vit et des émotions désagréables qu'elle ressent.
Le yoga et la méditation sont des exemples connus de pratiques relaxantes. Les exercices de visualisation positives ou le relâchement musculaire progressif en sont d'autres toutes aussi efficaces.
La durée d'un premier épisode dépressif est variable (de quelques semaines à plusieurs mois). La plupart des épisodes dépressifs dure moins de six mois. Si l'épisode dépressif est isolé, on parle de guérison.