D'ailleurs, beaucoup de dépressifs sont des « douloureux ». Ils en ont « plein le dos ». À l'extrême, une authentique dépression peut être masquée par un signe physique. Ainsi, une douleur persistante, de surcroît rebelle au traitement bien conduit, peut cacher une dépression.
L'anxiété, un facteur aggravant dans la lombalgie. Selon une étude américaine, les personnes souffrant de lombalgie chronique ont un risque élevé de souffrir d'anxiété. Dans le sens inverse, l'anxiété induit un stress chronique et des tensions musculaires ce qui contribue à favoriser l'apparition d'une lombalgie.
Stress et dos bloqué
Notons que le cortisol joue un rôle essentiel dans la régulation du système immunitaire et des états inflammatoires. En cas de stress intense ou d'assauts de stress, le cortisol peut augmenter l'inflammation de certaines zones du corps, notamment des muscles du dos, avec des douleurs intenses.
Dans la dépression, le cerveau devient plus sensible à la douleur. La tristesse et la perte d'espoir amplifient des sensations qui, habituellement, peuvent passer inaperçues. Certaines personnes décrivent des douleurs diffuses.
La douleur, symptôme de dépression, est retrouvée chez 92 % des patients hospitalisés pour dépression. En médecine ambulatoire, on retrouve 63,2 % de douleurs musculaires et 48 % de lombalgie chez les patients dépressifs.
des plaintes physiques (fatigue, perte d'appétit, repli sur soi...), des troubles dits cognitifs (troubles de la mémoire ou de l'attention).
Parmi les autres symptômes de la dépression généraux, on note des troubles de la régulation thermique : frilosité et/ou bouffées de chaleur. On constate aussi très fréquemment des troubles des conduites alimentaires : anorexie, boulimie ou hyperphagie.
Estime de soi, culpabilité et dépression
Signe aussi de dépression : le fait de se dévaloriser. La personne pense qu'elle n'est bonne à rien et n'a plus aucune estime d'elle-même. Le sentiment d'échec revient sans cesse.
Technique pour une décompression de la colonne vertébrale
Le principe d'une décompression de la colonne vertébrale est assez simple, puisqu'il suffit de s'étirer de tout son long pendant 20 secondes. De surcroît, ici, vous n'aurez besoin d'aucun équipement spécifique.
Étirement en rotation de tout le dos
Placez votre main droite sur le côté de votre genou gauche, bras tendu. Tournez d'abord la tête vers la gauche, puis les épaules et tout le tronc. Gardez le dos droit et les fesses bien à plat sur la chaise. Répétez du côté opposé.
Des douleurs au milieu du dos
En règle générale, les douleurs au milieu du dos, appelées « syndrome de la colonne vertébrale thoracique », sont dues à un manque d'activité physique. Elles peuvent toutefois aussi être déclenchées par une chute ou un mouvement brusque.
Ressentir un point dans le haut du dos est fréquent, surtout après un effort physique intense, le transport d'une charge lourde ou quand notre stress atteint un niveau trop élevé. On parle souvent d'un nœud, qui est une zone de tension musculaire.
Elle sont dues à des tensions musculaires (notamment lors de contractures des muscles rhomboïdes) ou lors d'une irritation de petits nerfs d'origine cervicale. C'est la raison pour laquelle on considère souvent que ces dorsalgies perçues entre les omoplates ont pour cause un trouble cervical.
La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…
Quand la dépression vous envahit, une tristesse profonde s'installe à bas bruit pour ne plus vous lâcher. En clair, tout ce que vous faites (ou ne faites pas) vous rend triste. Vous êtes abattu, désespéré et il vous arrive souvent de pleurer sans raison juste pour évacuer votre trop-plein d'émotion.
Troubles physiques dans la dépression
Bourdonnement d'oreilles. Vertiges. Douleurs vertébrales.
Pour éviter que la situation ne s'envenime, un seul mot d'ordre : ne pas rester seul. Plusieurs structures peuvent vous aider à sortir de cette mauvaise période. Bouleversements physiques et hormonaux, choix d'orientation, quête d'indépendance, nouveaux rapports à l'autre, découvertes des injustices du monde …
Leur point de départ n'est donc pas le même. En résumé, la dépression est un sentiment de mal-être provenant du passé et de l'intérieur de la personne, tandis que l'anxiété est un sentiment de peur en lien avec des éléments extérieurs qui peuvent ou non avoir lieu dans le futur.
Comment contrer la perte de poids que peut occasionner la dépression. Il n'est pas rare que la dépression entraîne une diminution de l'appétit et, par le fait même, une perte de poids.
Une hospitalisation urgente peut être décidée si la personne souffre d'un épisode dépressif très sévère répondant mal au traitement ou si elle présente un risque suicidaire. L'hospitalisation peut également être prescrite pour évaluer une situation complexe ou lors d'un changement de traitement.
On retrouverait ainsi chez le sujet dépressif une lymphopénie, une augmentation du ratio CD4/CD8, ainsi qu'une diminution de la fonction immunitaire de type cellulaire [12, 28].